L’histoire « Le gone du Chaâba » commence en 1965, trois ans après l’indépendance de l’Algérie. Azouz, agé de neuf ans et né en France, est le protagoniste touchant du filme et lui donne son authenticité. Avec ses parents, des immigrés d’Algérie, ses frères et ses soeurs et une vingtaine d’autres familles immigrées algériennes, il habite auprès de la banlieue lyonnaise, dans un petit bidonville, appelé le « Chaêba Le Chaâba, ce petit bout de terrain n’est que des baraques en planches et en tôles ondulées qui entourent la maison du père d Azouz.
La plupart des familles se sont enfuites de la pauvreté et de la guerre pour trouver en France la prospérité et la liberté. Au Chaâba, la vie suit les règles et le rythme que les adultes ont connus dans leur pays d’origine : les familles se respecten et se battent pour l’e boivent leur café le s dans le patois lyonna aux alentours et font S. wp next page emmes bavardent anuelle, les pères « gones » (les gamins ins dans les champs u Chaâba a aussi des couleurs de misère. Il n’y a ni électricité, ni eau courante ni canalisation et les rues sont pleines de boue.
Les parents d’Azouz, qui sont tous les deux analphabètes accorde Suipe to View next page accordent beaucoup d’importance à la réussite scolaire de leur fils car elle est la clé de l’intégration des générations futures. Bouzid, le père d Azouz, un simple travailleur dans les chantiers, encourage son fils à réussir dans la vie, à être meilleur que les Francais. Il est très fier de son fils préféré et lui offre des livres à toute occasion. Moustaf par contre, le frère aîné d’Azouz sait ni lire ni écrire.
Cest comme Moustaf, qui est l’exemple d’une ntégration difficile, que se sentent aussi la plupart des habitants du Chaâba suite aux multiples causes : l’absence de confrontation avec la société française, l’ignorance de la langue française et des prejugés importés déjà de l’Algérie et surtout, une manque de confiance en eux -mêmes. Aux abords du bidonville se trouve une décharge où les enfants attendent l’arrivée des camions-poubelles en espérant d’y trouver des choses utiles. Cest là qu’un jour, Azouz trouve un dictionnaire de français.
Ce dictionnaire le passionne et lui ouvre les portes de la culture rançaise qu’il découvre et s’approprie. Même son professeur voit en lui la chance d’une bonne intégration à la société française et l’encourage à bien travailler pour l’école. Mais son intelligence et son désir de savoir attirent la jalousie de ses camarades arabes de classe qui ne sont pas aussi favorisés quAzouz et qui sont persuadés que le fai 2 arabes de classe qui ne sont pas aussi favorisés qu’Azouz et qui sont persuadés que le fait d’être parmis les derniers est une preuve d’appartenance à une certaine ethnie : les Arabes.
Par onséquence, ils l’isolent et l’insultent de ne pas être un vrai arabe, plutôt un traitre de sa propre culture. Azouz, par contre, se sent déchiré entre la culture arabe et la culture française car les Français le considèrent comme un Arabe et les Algériens voient en lui un Français. Même Hacène, son cousin et meilleur ami en même temps avec lequel Azouz partageait tous ses secrets et son temps ne le comprend plus. Il devient de plus en plus jaloux et se détourne de lui. Tous les conflits s’intensifient et éclatent le jour, où la police vient au Chaâba pour mettre fin au travail de
Said, le père de Hacène, qui entretient une boucherie clandestine pour gagner sa vie. Bouzid, qui a toujours prévu cette catastrophe et qui n’a jamais cessé à mettre son frère Said en garde contre les conséquences, l’expulse du Chaâba avec toute sa famille. Dès ce Jour, rien n’est comme avant : les gens se disputent et peu peu, toutes les familles quittent le Chaâba pour s’installer dans les cités lyonnaises. Malgré la répugnance de Bouzid pour un tel déménagement, la famille d’Azouz est la dernière à s’en aller.