La famille a l’épreuve de la prison

Dans cet ouvrage l’auteur reprend l’idée de sa thèse selon laquelle, Il n’y a pas seulement les détenus qui souffre de la privation de liberté mais aussi leurs proches qui font rexpérience e la prison hors les murs. Caroline TOURANT nomme cela « l’expérience carcérale élargie Quant aux détenus, ils sont nombreux à éprouver plus de difficultés et de culpabilités face à ceux que vivent leu Cauteurva à la renco familles, elle analyse le temps de leur inca seulement au cadre f Swape nextp g mprisonnement. céré et de leurs leur ait apporté nt tient pas rrogé le personnel pénitentiaire pour avoir leur point de vue et elle a demandé l’administration pénitentiaire quelle rôle il compte faire jouer aux familles. Caroline TOURAIJT a donc voulu faire un parallèle entre ‘expérience des détenus et l’expérience carcérale élargie des proches. Je me suis toujours intéressé au monde pénitentiaire ou au paradigme carcéral co ShAipe to Wew next page comme récrit Corinne SAMINADAYER-PERRIN dans la revue Persée n0126 intitulée PRISONS.

Je me questionnais beaucoup sur son impact, son utilité (n’est-il pas nécessaire de trouver un moyen de substitution à renfermement des hommes qui déshumanise plus qu’il ne réinsère ? ) dans notre société. Cest pourquoi j’ai choisi ce livre « la famille à l’épreuve de la prisons » de Caroline TOURANT qui fut passionnant et très instructif. auteur a réalisé un travail approfondi et minutieux, elle nous révèle l’importance des liens familiaux durant une épreuve telle que rest l’incarcération.

Elle nous montre combien les femmes sont très présente car les hommes représentent 96% des détenus. Autre chiffre qui pose problème, celui du taux d’occupation des prisons françaises, selon l’administration pénitentiaire, la France comptait au 1er Mai 67839 personnes incarcérés et ceux alors que nous disposons actuellement d’une capacité carcérale de 57235 places. Cela représente 1 1 et il me semble difficile à concevoir que dans un pays comme e nôtre la solution ne puisse être trouvée dans l’immédiat.

La ministre des seaux Christine TAUBIRA souhaite engager une réforme pouvant favoriser une alternative à l’emprisonnement ce qui dégorgerait les prisons, avant que les prévisions faites par l’administration pénitentiaire se réalise. En effet il y a quelques années une note émanant de l’institution estimait que les prisons françaises accueilleraient 80000 personnes en 2017. Ce qui semblait être catastrophique pour l’époque. Plus 2 accueilleraient 80000 personnes en 2017. Ce qui semblait être catastrophique pour l’époque. Plus il y a de détenus dans une prison, plus les conditions de détentions s’aggrave.

Dans certaine prisons ou le taux de remplissage est correct et elles sont peu nombreuse, les personnes incarcérés vivent en moyennes à trois dans une cellule exigüe et vétuste mais il arrive qu’il soit quatre ou cinq avec des matelas par terre, sans parler des dortoirs à 25-30 qui sont d’un autre temps et laissé complétement à l’abandon. Les conditions d’hygiène sont de plus en plus déplorables et cela joue sur le moral. Dailleurs l’un des principaux soutient dont fait preuve la famille à l’égard du détenu est le outien moral, afin de les aider à supporter l’enfermement.

Il y a encore peu de temps dans les médias, les journaux télévisés mais aussi la presse papier titraient sur le suicide en prison. Un décompte morbide était tenu tout au long de l’année. Malgré la violence des faits, il me semblait important que l’information soit transmise ne serait-ce que pour mobiliser l’opinion publique, mais au contraire cela ne suscitait guerre d’engouement mais toujours autant d’indifférence peut-être que BOURDIEU à raison et que « l’opinion publique n’existe pas » article parue dans la revue les emps moderne n0318 en Janvier 1973.

Ce n’est pas pour autant le rôle des familles et des proches de détenu que de prévenir ces comportements tragiques, car la prison peut mettre en place un protocole permettant le suivi d’une personne. Ainsi peut 3 car la prison peut mettre en place un protocole permettant le suivi d’une personne. Ainsi peut intervenir l’éducateur qui ne sera pas seul car la dimension thérapeutique dans ce genre de situation à toute sa place.

Le rôle de l’éducateur spécialisé en prison ne se limite pas seulement à accompagner les personnes ncarcérées en détresse psychique, mais aussi à un suivi au travers de taches individuelles et personnelles très variés. Il peut organiser et encadrer des activités sportives et culturelles, faire de la médiation si cela s’avère nécessaire car le cadre génère de la violence et de l’agressivité de la part des détenus et l’intervention en tant que tiers peut faciliter la communication et apaiser les conflits.

La plus grande problématique selon moi reste le positionnement car le cadre dans lequel on intervient ne doit pas être remis en cause quel que soit ce que ron pense et il ne faut as avoir peur d’être soi-même pris à l’intérieur de ce cadre à un certain moment. Le travail éducatif est assez récent, tout reste à faire et tout est à construire pour définir un champ d’action sans empiéter sur le travail des surveillants. A l’heure actuelle les travailleurs sociaux qui travaillent dans ce secteur sont de plus en plus demandé par Finstitution, dans une optique de lutte contre la récidive.

L’éducateur peut aussi accompagner la personne incarcéré à réussir une future réinsertion. Une fonction qui s’y apparente d’ailleurs est le conseiller d’insertion et de probation ui participe à la réinsertion de 4 qui participe a la reinsertion des détenus pas la mise en place de projet sociaux-éducatif mais il intervient aussi en dehors des murs auprès des jeunes en conditionnelle ou effectuant des T. I. G (travaux d’intérêt généraux).

Il me semble Judicieux de revenir sur le suivi social et psychologique, qui doit être présent tout au long de l’incarcération et qui fait de l’éducateur un intermédiaire entre les psychologues, psychiatre qui œuvre au cœur de la prison et emprisonné qui devienne alors des patients à part entière car haque détenu reste un citoyen ayant des droits qui ne peuvent être annihilé quel que soit les conditions de détentions. Autres gages de réinsertion le contact avec des personnes de l’extérieur, la sortie des addictions, notamment la drogue et l’alcool, et le fait de pouvoir parler de sa famille, de ses enfants.

Un atelier dans ce sens peut être ainsi créé ou les prisonniers prendrait la parole en public pour parler des liens qu’ils entretiennent avec leur proches et comment il volt les moments de parloir. L’accompagnement dans une prison est en somme faire en sorte que la personne ravers des démarches de changement soit dans le mieux-être, le mieux vivre avec les autres et avec soi-même. Ce que l’étude sociologique de Caroline TOURAIJT nous apporte, c’est une vision globale du monde pénitentiaire et en premier lieux comment une famille vie l’enfermement d’un proche.

Ce qui implique une nouvelle approche du rôle de l’éduca S famille vie l’enfermement d’un proche. Ce qui implique une nouvelle approche du rôle de l’éducateur qui ne doit pas seulement accompagnée la personne incarcéré mais aussi sa famille qui vit une expérience carcérale élargie qui n’est que le iroir de rexpérience carcérale des détenus comme le précise l’auteur. La famille subis un choc équivalent au choc carcéral comme décrit par D. LHUILIER « choc carcéral, survivre en prison » et marque l’entrée dans la spirale judiciaire.

L’éducateur peut mettre en place un suivi psychologique, si cela est trop d fficlle supporter pour les proches et dans un second temps les accompagnées dans leur démarche administrative. Un travail de partenariat et de réseaux peut ainsi s’établir pouvant permettre le lien entre magistrat ou encore avocat et les familles de détenu. ar son travail rigoureux Caroline TOURAIJT met en avant les contradictions de cette énorme institution qui prend du temps être réformé.