Définit l’addiction comme « un état de dépendance périodique ou chronique à des substances ou à des comportements ». Ou « état de dépendance physique ou psychique ou les deux, vis à vis d’un produit et s’établissant chez un sujet et à la suite de l’utilisation périodique ou continue de celui-ci » • La dépendance se caractérise par la survenue de symptômes peuvent, par leur action sur le système neweux central, modifier l’activité mentale, les sensations, les comportements. On distingue : Drogues « légales » (alcool, tabac) ; les drogues « prescrites » (médicaments à base de morphine, tranquillisants.. ) et les drogues « illicites » (cocaïne, LSD, héroifie… ) • Le terme général « Conduite addictive » : regroupe la oxicomanie, l’alcoolisme, la tabagisme, les troubles alimentaires, la prise de risque etc.. •ALCOOLISME: trouble du comportement se caractérisant par la perte de liberté de s’abstenir dialcool. Taux légal d’alcoolémie au volant O. 5g/litre de sang pour les automobilistes et O. 2g/l pour les poids lourds. TABAGISME: intoxication aiguë ou chronique se manifestant par un ensemble de troubles physiologiques et psychiques provoqués par l’abus de tabac II. FORMES Il existe 2 types dépendance : physique et psychique •Dépendance physique : manifestations physiologiques apparaissant lors de l’arrêt de la consommation des SP insomnies, tremblements, vomissements, sueurs, douleurs) •Dépendance psychique = envie de consommer à nouveau ce produit. Toutes les substances psychoactives stimulent la libération de dopamine dans le cerveau qui provoque une sensation de plaisir.
Le toxicomane a envie de renouveler l’expérience pour ressentir cette sensation à nouveau = accoutumance II y a 2 types de substances ou produits induisant des dépendances: 1) Dépendances non liées à une substance fréquente: Des éléments ne contenant aucune substance addictive peuvent, eux-aussi, donner lieu à un état d’enivrement. Cet état, engendré par distribution accrue d’endorphine («hormone du bonheur»), peut entraîner une dépendance à rtir du plaisir initialement ressenti. Pour ce type de situation de vie et la personnalité de chacun joue également un rôle.
Quelques exemples: Troubles alimentaires: anorexie, boulimie et binge eating (hyperphagie compulsive) Co-dépendance (le désir de toujours vouloir aider autrui, compulsion à aider) Travail (Workaholic, dépendant du travail) Sport (les coureurs de marathon sont particulièrement exposés) Médias : internet, chat, téléphone mobile, SMS, jeux vidéo, etc. Télévision (dépendance aux séries, feuilletons, etc. ) Dépendance sexuelle, dépendance affective, dépendance relationnelle (soumission, isolation, etc. Jeu Situations extrêmes (base-jump, escalade libre, conduite à vitesse élevée) Vol (kleptomanie) Nettoyage 2) Dépendances à une substance psychoactive • Le terme drogue désigne les substances conduisant à une dépendance. Parmi ces substances, on compte notamment la nicotine, les médicaments addictifs, les stupéfiants ainsi que l’alcool. Leur point commun est qu’elles altèrent la conscience ou la manière de percevoir les choses et peuvent déclencher des ensations que le sujet trouve agréable. Classification des substances psychoactives : -Effet excitant : stimulation physique et intellectuelle, lutte contre fatigue effet « speed » Drogues légales comme l’alcool en quantité modérée, la caféine, la nicotine Stimulants comme les amphétamines, speed Cocaïne et crack Substances à inhaler Gaz hilarant l,’ excitations, modif. des sensations visuelles, olfactives, auditives : Cannabis (marijuana) LSD (abréviation de acide lysergique diéthylamide) Cactus Peyote, qui contient de la mescaline Champignons magiques Ecstasy (drogue de synthèse)
NB : De nouvelles drogues de synthèse apparaissent régulièrement pour contourner la législation. NB : Il existe une classification des drogues selon HOMS depuis 1999 qui propose 3 groupes en fonction de la dangerosité de la drogue : – Groupe 1 : (drogues les + dangereuses) : alcool, héroïne, cocaïne – Groupe 2 : tabac, psychostimulants, hallucinogènes – Groupe 3 : cannabis De quoi bousculer les idées reçues : en effet toutes les drogues sont dangereuses même si certaines sont autorisées par la loi et pas d’autres… A MEDITER III. CAUSES Les causes de survenue d’une dépendance sont multiples.
La d’une addiction dépend de la disponibilité de la drogue, de son action, du potentiel de dépendance ou encore de facteurs sociaux. Néanmoins, la cause des dépendances n’est souvent pas très claire. Il est probable que beaucoup de facteurs différents provoquent ou déclenchent une dépendance. • Facteurs de risque drogues: – Facteurs socio-culturels : esprit d’imitation, curiosité, être plus performant – Facteurs psychologiques : ados braver l’interdit, s’intégrer ; lutter contre le stress ; – pour rendre les symptômes d’une maladie psychique supportables. Dans la vie quotidienne : er ses capacités 4 OF risques alcool : a) Facteurs favorisants, de risques : – Facteurs individuels : échec scolaire ou déscolarisation – Facteurs familiaux : conso. précoce, parents alcooliques, association de falcool à des valeurs + (fêtes… ) – Facteurs géographiques : alcoolisme très répandu dans les cités et quartiers défavorisés, boivent + en milieu rural que les citadins – Facteurs sociaux culturels : vin peu coûteux en France ; fait partie des évènements (mariages, fêtes.. – Facteurs économiques : France = 1er producteur de vin ; vin source importante de revenus Facteurs psychologiques : euphorisant, anxiolytique ; risque + important chez les personnes fragiles – Facteurs physiologiques : sexe, poids, âge, taille, état pathologique b) Publics visés : -Jeunes (fêtes) – Personnes fragiles (dépression… ), à problèmes, défavorisés . – Personnes vivant en milieu rural _ Femmes • Facteurs de risques tabac: a) Environnementales . Parents qui fument donnent « l’exemple » aux enfants – Environnement professionnel composé de beaucoup de fumeurs – Les jeunes, phénomène de mode, intégration dans le groupe b) Psychologie : – Calmer, lutter contre ranxiété Jeune : braver l’interdit – Sentiment de puissance – Désir de maigrir. Souvent, des années sont nécessaires pour que le sujet abuse d’une substance par simpl , plus tard, qu’il développe nouveau.
Phase d’abus: consommation excessive, le plus souvent de substances psychotropes ou d’alcool. Durant cette phase, des détériorations physiques et psycho-sociales peuvent déj sun•enir, mais celles-ci sont ignorées par le sujet. Phase d’accoutumance: le psychisme et l’organisme se sont adaptés à la substance nocive (développement d’une tolérance). Par conséquent, la dose doit fréquemment être augmentée pour obtenir reffet désiré.
Dépendance psychique, physique: une fois arrivé à cette phase, il est pratiquement impossible de renoncer et toute la vie du sujet est dictée par sa dépendance. Les tentatives de la personne de s’en sortir par elle-même échouent très souvent. 1) Drogues •Signes physiques de sevrage en cas de dépendance à une substance addictive avec formation d’une tolérance Les symptômes physiques sont plus ou moins prononcés en fonction de la substance: Transpiration Tremblements, grelottements Crampes musculaires
Palpitations cardiaques Céphalées Sensation d’avoir froid Vertige Pupilles dilatées Troubles gastro-intestinaux Douleurs Agitation, troubles du sommeil Fatigue Crises épileptiques, brèves pertes de mémoire (blackout) Faiblesse ; parfois, altérations cutanées ou symptômes neurologiques en raison dune alimentation insuffisante Epuisement Signes psychiques de sevra e : Hallucinations, idées délirantes, troubles divers : du comp a perception, affectifs, 6 OF Désir fréquent et Insurmontable, par ex. e se connecter internet, daller au casino, de jouer, de chatter, de regarder la élévision; il en résulte un isolement et une forte restriction des autres centres d’intérêt Pertes de contrôle avec sentiments de culpabilité croissants Singularité qui dérange au sein du cercle des personnes proches (amis, partenaire, famille) et négligence Diminution de la capacité de travail Dissimulation / dédramatisation des habitudes Endettement et donc, passage dans l’illégalité Perte de la notion du temps e degré de satisfaction disparait toujours de plus en plus rapidement (sorte de développement d’une tolérance) Troubles psychiques en cas de sevrage: nervosité, irritabilité, épression, troubles du sommeil, agressivité, pensées suicidaires Tentatives infructueuses répétées de se restreindre •Conséquences : – risques de vols, prostitutions , cambriolages de pharmacies pour se procurer la drogue – risques d’infection au niveau de la zone d’entrée de la substance dans l’organisme – Forte mortalité – Chez la femme : diminution de la fertilité, ménopause précoce, pendant grossesse, risque d’accouchement prématuré, retard de croissance, malformation – Tabagisme passif lors d’une grossesse – A court terme : overdose, accidents, violences A long terme : cancers, MCV, maladie respiratoire – Risque de poly consommation : augmentation des effets néfastes pour la santé – Risque d’escalade vers d’autres drogues de + en + fortes 2) Alcool • On distingue . – L’alcoolisme aigu : conso ssive mais exceptionnelle Phase d’incoordination et d’instabilité (2à3g/L) : somnolence, vertiges, vomissements.. Phase de coma (3g/L et +) •Conséquences a) Sur la santé – Appareil digestif (destruction du foie) – Système nerveux central (dépendance, trouble de la mémoire) – Appareil circulatoire (hémorragie, anémie) – Comas éthylique Complications et évolution de maladies b) Au niveau sanitaire : – Comportements violents – Accidents de la route, domestiques, du travail – Suicide – Dépendance – Relations sexuelles non protégées c) Au niveau social – Arrêts de travail, perte de confiance de l’employeur, chômage – Coût de l’alcoolisme (hospitalisation, consultation, délits, environ 17,4 milliards d’€ en France – Difficultés financières – Répercussions familiales – Impossibilité de communiquer – Perte au niveau relationnel 3) Tabac a) Chez les adultes : -Tabagisme passif : – Cancer ORL, bronchique, vessie – Bronchite chronique Maladies cardiaques – AVC – Asthme – Artériopathies périphériques b) Chez l’enfant : conscient et comprend qu’il est dépendant. II doit réellement vouloir sien sortir et devenir abstinent. Le mode de traitement dépendra de l’état psychiatrique, psychique et physique du sujet. Le traitement de sevrage comporte plusieurs phases: Phase de motivation: elle vise à faire prendre conscience de son problème et de l’urgence d’une abstinence à la personne.
Phase de désintoxication: pour les dépendances à une substance, la désintoxication doit généralement se faire dans le cadre dune hospitalisation. Elle s’accompagne dune prise en charge psychique et physique importantes. souvent Traitement médicamenteux Phase de sevrage: Généralement, cette phase est également assortie d’une hospitalisation. Parfois, elle peut s’effectuer en ambulatoire suivi. Elle comporte : psychothérapie, thérapie familiale, thérapie comportementale, de groupe, exercices de relaxation, etc. Sa durée varie entre 6 semaines et 6 mois. Phase de suivi et réinsertion: cette phase se concentre essentiellement sur la prévention des rechutes.
A cet effet, des groupes de soutien, le médecin de traitant, les thérapies ésidentielles ou le suivi ambulatoire peuvent intervenir. sevrage du tabac: patch antitabac, cigarette électronique, et arrêt volontaire radical avec ou non l’aide de CHAMPIX commercialisé en france pour atténuer sensations de manque -Toujours : Suivi psychothérapique à long terme VI. Évolution Une minorité de personnes parviennent à se tirer d’une dépendance à des drogues ou médicaments par elles-mêmes. Le taux d’abstinence après un traitement de sevrage est d’environ 20-40% pour les personnes dépendantes aux drogues. Toutefois, le taux de rechute est aussi relativement élevé.
Le comportement de dépendance doit être remplacé par un comportement et un mode de vie sains. Souvent, une ancienne dépendance est remplacé velle. Ce cas de fieure est une ancienne dépendance est remplacée par une nouvelle. Ce cas de figure est acceptable si la nouvelle dépendance est moins néfaste pour le sujet et son entourage que l’ancienne dépendance. VII Chiffres 1) Quelques chiffres au niveau mondial – 180 millions de personnes consomment de, soit drogue: 3% population mondiale âgée de 15 à 64ans essentiellement du cannabis++ (144 millions), des amphet, de la cocaïne et des piacés Estimation mondiale CA trafic stupéfiants : environ 500 milliards dollars, 2ème marché après les armes. Tabac : 1ère cause de mortalité dans le monde : 5,4 millions de morts par an dans le monde pourrait atteindre 8 millions en 2030, l’OMS a délivré un message dans son dernier rapport : « inverser le cours de cette épidémie doit être l’une des toutes premières priorités de la santé publique et des dirigeants politiques dans tous les pays du monde – Alcool : 1,8 millions de morts par an 2)En Europe 200 000 décès liés à la drogue/an remède; en hausse dans pays uropéens 6500 à 7000 décès héroïne et cocaïne: tjs plus d’adepte surtout Europe de l’ouest cannabis : la plus consommée 9 millions jeunes européens au cours du dernier mois.