L’agriculture est dans le secteur primaire. Il contribue principalement à l’économie malgache. A Madagascar presque de la population est agricole. L’agriculture malgache se caractérise par une multitude des petites exploitations (surfaces cultivées moyennes : 1,2 hectares) qui associent plusieurs activités (culture et élevage) et dont les produits sont principalement orientés vers l’autoconsommation (EPM 2000). Les études faites en 1999 montrent que 91,6 pour cent des ménages éleveurs pratiquent l’agriculture (PME, 2000).
Le riz est l’aliment rincipal de la population malgache, mais le problème de niveau de productivité est stationnaire à environ 2 tonnes/ha. Au cours de la saison des pluies et plus particulièrement entre janvier et mars, Madagascar su qui naissent tantôt d Mozambique. La prés ce Swipe v l’agriculture malgach Tableau 2. Les princi (Oldeman, 1988) Régions Nombre de jours humides par an plusieurs cyclones t dans le canal de uit nettement algache. es de Madagascar Surface occupée en pour cent de la surface totale de l’IIe Commentaires Côte orientale Plus de 255 J 75-110] 4 La région du Nord-ouest incluant aussi la zone du Lac Alaotra Sud-ouest et Sud, Zones de Basses -Terres MOins de 75 j 30 La région du Sud -Ouest et Sud en deçà de la ligne qui rejoint Maintirano à Ambovombe Pourtant, l’agriculture reste généralement dominée par les types d’exploitations rattachés à de longues traditions : exploitations familiales utilisant la force manuelle des membres de la famille, peu d’équipement, beaucoup de travail, des procédés traditionnels, une polyculture.
On peut dire que la petite culture est techniquement sous- ?quipée et économiquement suréquipée. Sous-équipée car l’exploitation n’arrive pas à réunir tous les matériels dont elle a besoin ; suréquipée dans la mesure où les matériels insuffisants ne sont pas utilisés de manière rationnelle. Dans le passé, des mesures de redressement ont été prises et ont concernées les techniques de production sans se soucier réellement les problèmes de débouché. Pourtant la question du débouché constitue l’un des problèmes qu’on doit résoudre si on veut promouvoir l’agriculture et la faire partie intégrande de l’ économie.
L’agriculture malgache qui est encore en phase de mutation, doit affronter une situation paradoxale : certaines populations sont sous-alimentées mais elles ntes d’exporter leurs 2 Les ventes, la plupart des produits agricoles, subissent une dégradation des termes de l’échange: il y a une tendance régulière des cours à la baisse sur les marchés internationaux. ‘exemple de la chute vertigineuse du prix de la vanille depuis une décennie est un exemple concret. De plus, certains produits agricoles malgaches se heurtent aux politiques protectionnistes de certains pays développés.
Si on est conscient de ces problèmes que les agriculteurs affrontent, il faut commencer à penser autrement, dès aujourd’hui, sur les perspectives d’avenir des agriculteurs malgaches, surtout en partant des jeunes agriculteurs et les jeunes Intellectuels motivés. On sait bien qu’à Madagascar, sous l’influence du climat tropical chaud et humide, les sols sont fertiles et favorables à l’agriculture. Quel que soit le bouleversement climatique, Madagascar a toujours des produits agricoles à vendre et même à exporter.
Le problème se trouve surtout au niveau de la commercialisation, de ‘acheminement et autres contraintes logistiques. On pourrait également commencer par organiser le système de collecte de produits et penser à la façon de les répartir dans toute Ille car, à Madagascar, il existe bien des régions que certains produits agricoles n’atteignen pas. Ily a encore beaucoup à faire pour faire de l’agriculture un moteur puissant pour l’économie malgache. Il est toutefois connus que la plupart des pays stables ont une bonne base économique agricole. Madagascar devra suivre cet exemple pour garder son indépendance et sa stabilité. 3
