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Les Radiations Cespace semble être une maison accueillante. Mais, malheureusement, ce dernier n’est pas sauf : la présence dans l’espace nous fait face a des rayonnements particulièrement dangereux pouvant causer de nombreuses maladies dont des mutations, cancers, diminution de la durée de la vie, cataracte. Dans la navette spatiale ou dans la future station spatiale internationale, l’équipage est soumis à un rayonnement de 30 millirems par jour, (le REM, est une unité couramment utilisée aux Etats-Unis, en Europe, nous utilisons plutôt le Sievert, 1 Sievert étant égal à 100 rems.

L’équivalent de deux radiographies de la poitrine par jour. Par comparaison, une personne vivante dans une région au n millirems par an La d OF4 une personne vivant Svp next page par exemple. Le rayo naturelle sur Terre pr ulement 100 à 150 00 millirems pour ion montagneuse de manière des roches et des particules secondaires issues de l’interaction du rayonnement cosmique avec la matière. Notez ici que ce rayonnement naturel joue un rôle bénéfique en stimulant les mécanismes de réparation dont le corps dispose pour lutter contre les effets destructeurs des radiations.

Qui sont et d’où viennent ces rayonnements dangereux ? Les rayonnements du milieu interstellaire peuvent être de nature corpusculaire (électrons, protons, noyaux lourds) ou photonique (rayons gamma, X, ultravi Swige to vie' » next page ultraviolet, infrarouge, visible ou radio). Les trois principales sources de radiations sont les ceintures de Van Allen qul entourent la Terre, les particules émises par le Soleil (vent et éruptions solaires) et les particules des rayons cosmiques.

A partir de quelle dose les effets dangereux commencent-ils ? apparaître ? Une personne soumise à 75 rems ne présente pas de roubles de santé. Entre 75 et 200 rems, certaines personnes commenceront à présenter des symptômes (vomissements, perte d’appétit, fatigue), alors que d’autres continueront ? bien se porter. Si la dose dépasse les 300 rems, plus aucune personne n’échappe aux symptômes. La mortalité apparaît également à ce niveau. 50 % des personnes meurent à 450 rems, 80 % à 600 rems. Une dose de 1000 rems est toujours létale.

Les organes les plus sensibles aux radiations sont le système lymphatique, les gonades et la moelle osseuse, suivi des poumons, de la peau, des yeux, d es reins et du foie. Le système nerveux central, les os et les muscles sont peu sensibles Les Ceintures de Van Allen La Terre est entourée de deux champs magnétiques circulaires (les ceintures de Van Allen) qui offrent un avantage et un Inconvénient. D’un côté, les deux ceintures stoppent une bonne partie du rayonnement qui baigne le milieu interplanétaire.

D’un autre côté, elles sont radioactives et l’homme sera très certainement obligé de les traverser pour partir vers Mars. La ceinture interne est riche en protons (les pa 2 les traverser pour partir vers Mars. La ceinture interne est riche n protons (les particules les plus énergétiques se rencontrent entre 3000 à 4000 km d’altitude), alors que la ceinture extérieure héberge plutôt des électrons(les particules les plus énergétiques se rencontrent à 20000 km daltitude).

Leur traversée dans le cas d’un voyage vers l’espace devra se faire rapidement, pour éviter que les astronautes ne soient exposés à des doses massives de rayonnements ionisants. Le Soleil Le Soleil émet en permanence dans l’espace un flux de particules (le vent solaire) qui doivent être prises en compte. Mais le principal danger provient des éruptions solaires, des phénomènes rès brefs qui ne durent en général que quelques heures et qui se produisent à la surface du Soleil, lors de sursauts d’activités.

Les éruptions solaires libèrent une quantité de particules très énergétiques (de 40 à 500 méga-électron volts), en particulier des protons, qui peuvent tuer un équipage très rapidement. Une éruption solaire peut en effet délivrer plusieurs centaines de rems dans un intervalle de quelques heures. Les rayons cosmiques Le rayonnement cosmique comprend surtout des protons énergétiques et des atomes très lourds (des métaux comme le fer ou le nickel, des actinides). Ces particules très lourdes et très énergétiques (plusieurs gigaélectron-volts) sont les plus dangereuses.

Contrairement aux éruptions solaires, le rayonnement cosmique est constant. L’équipage est ainsi exposé à des doses très petites, mais de manière continue pendant toute la durée du 3 ainsi exposé à des doses très petites, mais de manière continue pendant toute la durée du vol (20 à 50 rems par an, soit 35 rems en moyenne). La dose reçue dépend en fait de l’activité solaire. La Navtte spaciale pour protéger l’équipage contre des doses de radiations xcessives, il faudra équiper le vaisseau de blindage, la mince coque métallique extérieure étant bien insuffisante.

Cette coque protège quand même l’équipage contre les impacts de micrométéorites. Les particules micrométéoritiques se déplacent à très grande vitesse (de 10 km/s à 270 km/s), mais heureusement, leur masse est en générale très faible (de l’ordre du picogramme), ce qui e mpêche la perforation de la paroi extérieure du vaisseau lors d’un choc. Le risque de rencontrer un corps possédant une masse et une vitesse suffisante pour percer la coque, même s’il n’est pas nul, peut être considéré comme égligeable.

Le blindage représentera un supplément important en poids et sera donc très coûteux. II aura intérêt à être à la fois efficace et léger. un blindage de quelques centimètres d’épaisseur pourra arrêter une bonne partie des particules issues des éruptions solaires. Cest une autre paire de manche pour arrêter les rayons cosmiques, qui sont beaucoup plus énergétiques. Pour stopper les particules cosmiques, il faut employer des boucliers épais de plusieurs mètres. C’est une solution impossible à mettre en œuvre dans notre cas, pour un simple problème de poids et de coût. 4