ntroduction : Auschwitz est le plus grand camp de concentration et d’extermination du Troisième Reich (État allemand nazi dirigé par Adolf Hitler). Sa situation est partagée entre les localités dAuschwitz et de Birkenau annexées au Reich (province de Haute-Silésie) après l’invasion de la Pologne. Ce camp de concentration et d’extermination, dirigé par les SS, est créé le 27 avril 1940 par Heinrich Himmler et libéré par l’Armée rouge le 27 janvier 1945. es prisonniers commençaient la journée à 4h30 du matin avec l’appel.
Ils étaient tenus de se maintenir en rangs à l’extérieur des araquements et de rester là jusqu’à 7 heures, heure à laquelle les officiers SS arrivaient. Pendant ce temps, les gardes pouvaient leur infliger des punit- gamelle mal nettoyé en marche vers leur leur tenue de camp r sabots de bois mal a Swip next page anquant, une mandos se mettaient es de cinq, portant nt, portant des ns chaussette. Un orchestre de prisonniers était obligé de jouer des airs entraînants pour accompagner le départ des prisonniers vers leur lieu de corvée. La journée de travail durait 12 heures en été et un peu moins en hiver.
La plupart des tâches étaient relatives à la Swipe to page construction du camp, aux travaux dans les gravières, ou dans les dépôts de bois. Aucune pause n’était accordée. Le dimanche n’était pas un jour de travail, mais les prisonniers ne se reposaient pas pour autant. Ils devaient nettoyer les baraquements et prendre leur douche hebdomadaire. Les prisonniers pouvaient écrire, uniquement en allemand, à leur famille, ceux qui ne maîtrisaient pas l’allemand devaient se faire aider pour rédiger leur courrier, car les membres de la SS censuraient le courrier sortant.
Un second appel était effectué le soir, et des punitions, ollectives ou individuelles, étaient infligées sur base de ce qul s’était produit durant la journée. Les prisonniers recevaient alors leur ration d’eau et de pain et regagnaient leur baraquement. Le couvre-feu intervenait deux ou trois heures plus tard. Les prisonniers dormaient sur des banquettes de bois, sur leurs vêtements et chaussures pour éviter qu’ils ne soient volés. De huit cents à mille détenus étaient entassés dans les lits de bois superposés de chaque baraquement.
Incapables de s’allonger complètement, ils dormaient en long ou en travers, avec les pieds de l’un sur la tête de l’autre, le cou ou la poitrine. Le matin, les prisonniers recevaient une boisson chaude mais pas de nourriture. Le midi, ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis, la ration journ 2 OF s ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis, la ration journalière ne dépassait pas 700 calories, à l’exception des détenus soumis aux expérimentations médicales qui étaient mieux nourris et mieux vêtus.
Les conditions sanitaires étalent déplorables et l’eau potable manquait. Le Block 11 à Auschwitz était la prison dans la prison, c’était là que ceux qui avaient enfreint l’une des nombreuses ègles du camp étaient punis. Ceux-ci pouvaient connaitre la cellule-debout qui contenait quatre hommes sur un espace d’un mètre carré et demi. Ils ne pouvaient que se tenir debout et le lendemain, ils étaient contraints de faire leur journée de travail. Les prisonniers condamnés à mort pour évasion pouvaient être laissés en cellule, sans nourriture et sans eau jusqu’à ce que la mort survienne.
Parfois, pour frapper les esprits, ils étaient pendus à proximité de leur baraquement sur des potences mobiles, comme ce fut le cas pour Mala Zimetbaum et Edek Galinski. Au sous-sol, se trouvaient les cellules-sombres qui e comportaient qu’une toute petite fenêtre et une porte robuste. Les prisonniers détenus dans ces cellules suffoquaient fréquemment pour avoir brulé tout l’oxygène de la cellule quand les SS n’allumaient pas une bougie pour accélérer le processus.
Certains furent pendus par les bras, les mains entravées dans le dos pendant des he 3 OF s accélérer le processus. Certains furent pendus par les bras, les mains entravées dans le dos pendant des heures et même des jours, jusqu’à ce que les articulations des épaules soient complètement disloquées. Après sa libération en 1945, Auschwitz reste abandonné pendant eux ans. Le Parlement polonais décide en 1947 de faire dAuschwitz un musée à la mémoire des victimes.
Le musée s’étend sur 191 hectares : 20 à Auschwitz et 171 à Auschwitz Il-Birkenau. Auschwitz-Birkenau fait partie depuis 1979 du patrimoine mondial de l’IJNESCO. Le camp souche, Auschwitz l, a été restauré et ses blocks 4 et 5 utilisés depuis les années 1950 par les Polonais pour réaliser une exposition permanente qui veut présenter les conditions de vie des prisonniers, principalement à partir d’objet récupérés dans les restes du camp de Birkenau à la libération du camp.
S’y trouvent notamment des effets personnels de déportés : vaisselle, lunettes, chaussures etc. , exposés dans des vitrines. L’une d’elles montre des cheveux qui devaient être utilisés pour fabriquer du tissu.. Au rez-de-chaussée du block 20 se trouve l’exposition française, inaugurée en janvier 2005, d’une grande qualité muséographique.
En 1948, des travaux sont effectués dans le bâtiment de l’ancien Crématoire transformé par les nazis en abri anti-aérien en 1943, afin de restaurer le crématoire et la chambre à ga 4 OF S nazis en abri anti-aérien en 1943, afin de restaurer le crématoire t la chambre à gaz dans leur état supposé d’origine : des fours sont réinstallés, la cheminée est reconstruite, les murs qui divisaient l’ancienne chambre à gaz sont abattus.. Auschwitz Il a volontairement été laissé en l’état comme témoin de l’ampleur du crime, seule une rangée de baraques en bois du camp de quarantaine des hommes a été reconstruite.
Un monument international à la mémoire des victimes, situé entre les crématoires II et III, a été inauguré en 1967. C’est un lieu de recueillement dans ce qui peut être considéré comme le plus grand cimetière de l’histoire de l’humanité. Sur 21 dalles fixées ur le sol du monument est écrit « Que ce lieu où les nazis ont assassiné un million et demi dhommes, de femmes et d’enfants, en majorité des Juifs de divers pays d’Europe, soit à jamais pour l’humanité un cri de désespoir et un avertissement.
Auschwitz – Birkenau 1940 – 1945 », traduit dans des langues différentes. Le site est visité par environ un million de personnes par an. En décembre 2011, l’Autriche a fait un don de 6 millions d’euros pour la sauvegarde d’Auschwitz. Chaque année se déroule à la synagogue Charles Liché à Paris une commémoration en souvenir de la libération des camps d’Auschwitz. S OF s