Cenquête sur les sortants de prison conduite par l’administration pénitentiaire en 1997 montre que les personnes libérées ont peu recours aux organismes d’aide à l’emploi, malgré une proportion de chômeurs importante(60%). Moins du quart des sans-emploi sont inscrits à PANPE, moins de 20% aux ASSEDIC (pour obtenir l’allocation d’insertion). Le RMI a été sollicité par à peine 14% des personnes sans-emploi pouvant y prétendre. « Il semblerait que ceci soit dû à un manque d’information » précise l’étude… Attention l’Anpe n’existe plus, le RMI devient le RSA.
Soit «Aide e IEtat» soit, «Des difficultés concrètes recontrées par les ex détenus lors de leur OF4 p g D’après IAdministra lâche brutalement le ution carcérale un trottoir, le jour de leur libération, sans souvent les prévenir de leurs droits. Elle les a brisés, dépersonnalisés, déstructurés durant des années, au point de les rendre incapables de refaire face à la vie extérieure : bien sûr l’administration adopte un langage humaniste pour se donner bonne conscience. Mais la réalité est là : taux d’échec 75 %.
Cinstitution carcérale s’en lave les mains, démontrant son incapacité en la matière. De plus, L’administration pénitentiare à une «mission» qui se synthétise en quatre points : protéger la societé, assuter la punition du condamné, favoriser son amendement, et permettre sa réinsertion. Or les deux derniers points sont très peu assurer, voir pas d to Wew next page du tout, il y a un taux d’échec très elevé (75% de récidive). Des difficultés concrètes recontrées par les ex detenus lors de leur réinsertion OU des condiotions défavorable dans un milieu carcéral.
On parle beaucoup de réinsertion des personnes détenues : on devrait d’abord parler « d’insertion », car une bonne partie des ersonnes qui sont mises en prison ne sont pas réellement bien insérées dans la société avant leur incarcération. Elles ont souffert dans leur passé (souvent dans leur enfance) de carences éducatives, affectives, et de problèmes psychosociaux qui ne leur ont pas permis d’avoir une trajectoire normale de vie. D’où quelquefois les actes délictueux ou criminels qui suivent. La sociologie de la délinquance.
D’après l’administration Pénitentiaire Avant même de parler de réinsertion, dans beaucoup de cas, il conviendrait donc de s’attarder simplement sur l’insertion. La délinquance n’est pas le fait du hasard ni de la fatalité. Quand elle ne provient pas d’un déséquilibre mental, elle découle souvent d’un décrochage (familial et/ou scolaire notamment), d’un manque de repères, d’une précarité matérielle, d’une dépendance (alcool, drogue), voire dans certains cas d’une recherche désespérée d’affirmation.
Cela n’excuse certes pas la dérive, mais cela peut l’expliquer et aider à la prévenir. Déterminer les raisons des chutes vers le délit est malaisé, car chaque cas a ses spécificités. Toutefois, l’Enquête sur la provenance sociale et le niveau scolaire des détenu(e)s en Belgique, de la Fafep, tire certaines conclusions éloquentes ttp://vivre-en 2 des détenu(e)s en Belgique, de la Fafep, tire certaines conclusions éloquentes : http://vivre-ensemble. e/SORTl E-DE-PRISON -Difficile La sociologie de la délinquance Les prisonniers sont l’un des groupes marginalisés de la société, mais c’est consciemment et délibérément qu’on en a fait des déshérités placés au ban de la sosiété parce qu’ils ont commis une infraction contre des personnes ou des biens, ont méprisé les valeurs reconnues par la société ou ont enfreint les règles imposé dans une nation. Des difficultés concrètes recontrées par les ex détenus lors de leur réinsertion
L’incarcétatlon, même si elle est considérée comme une sanction justifiée, ne devrait pas entraîner la privation d’autres droits civils, dont l’un deux est l’éducation. Le concept de l’éduaction n’est pas sans rapport avec le principe des droits de l’homme. Dès le début des années 70, les organistations internationales d’éducation assurent le fait que chaque activité éducative s’inscrirait dans un processus qui dure toute la vie.
Vu sous cet ange, il n’y a aucune raison pour que le processus soit interrompu par l’incarcération. O n peut mettre en doute la possibilité de modifier le omportelment des délinquants par l’éducation en milieu carcéral et de faire prendre conscience au détenu du rôle de divers types de dépendance et de la désintégration sociale dans une vaste gamme d’infractions Des conditions défavorable dans un milieu carcéral.
Les associations partenaires interviennent dans de nombreux domaines auprès des personnes détenues : elles mettent en place des activités 3 dans de nombreux domaines auprès des personnes détenues : elles mettent en place des activités (enseignement, formation, culture, sport); elles leur apportent une écoute et des relations avec l’extérieur (visiteur de prison… ; elles contribuent à prévenir les risques à l’éducation pour la santé , elles les aident à préparer un retour à la vie libre (logement, accompagnement social… ; elles oeuvrent au maintien des liens avec les familles (accueil et accompagnement de celles-ci, des enfants… ); elles accompagnent les personnes âgées, isolées, handicapées, hospitalisées; elles luttent contre l’homophobie et toute forme de discrimination. Le travail avec les partenaires associatifs, comme avec d’autres partenaires publics ou privés, contribue à élargir le nombre d’opportunités dans le cadre de la prévention de la récidive et de ‘inclusion sociale. Les aides de l’état Que peut apporter une telle expérience?