Analyse architecture du siècle

Il a ontribue au rayonnement de l’Amerique en poussant à l’extrême des experlences architecturales qui l’inscrivent comme pionnier de l’architecture organique. Le present travail a pour but d’explorer l’oeuvre de ce grand architecte afin de comprendre son apport de l’architecture du 20e siècle à celle daujourd’hui. pour ce faire, il Incombe de parcourir une courte biographie de l’homme pour ensuite comprendre sa position philosophique en rapport à l’architecture, poursuivre avec une etude de sa demarche creative et de son approche architecturale, en terminant avec une etude de deux œuvres ignificatives.

Ne le 8 juin 1867 dans le Wisconsin, Frank Lloyd Wright connait une enfance plutôt riche en influences culturelles et religieuses, contrairement à la modeste situation financière de sa famille. Avant même le jour de sa naissance, sa mère caressait le desir de voir son fils devenir un grand architecte. C’est pourquoi, très jeune, elle l’initie aux beautes de la nature et le stimule intellectuellement avec toutes les ressources d’enseignante qu’elle possède. Son père etant pasteur et professeur de musique, il baigne egalement dans un univers impregne de litterature, poesie,

Illustration 1: 1954 portrait by Al Ravenna, New York Worldphilosophie et de musique. Après avoir passe son Telegram and the Sun sta 4 2g sont occupees par des cours en gene civil qu’il suit à l’universite de la ville. Après avoir obtenu son diplôme il s’installe à Chicago et se fait engager par la firme Adler et Sullivan où il acquiert ses premières experiences en architecture. Rapidement, Sullivan reconnaît son talent pour le dessin et lui confit la direction du departement des dessinateurs charges de l’execution des plans.

Wright devient le protege de Sullivan qui lui onfie rapidement la conception de maisons individuelles dont au moins une est un chef doeuvre : La maison Charnley (1891). II lui avance egalement un prêt pour bâtir sa propre maison à Oak Park qu’il habite avec sa première femme avec laquelle il a 6 enfants. Au bout de 6 annees d’une profitable collaboration, Sullivan licencie Wright pour cause de bris de contrat après avoir decouvert qu’il construit des maisons à son compte en dehors des heures de travail.

Ce dernier ouvre donc son propre bureau à Oak Park et slgne sa premere malson en son nom, La maison Winslow. En 1894, on lui offre d’aller tudier l’architecture classique toutes depenses payees à l’ecole des beaux arts de Paris, offre qu’il decline. En 1897 il developpe une serie de maison qui sera appelee « Prairies Houses » et qui deviendra une partie integrante de sa signature. Au cours de la decennie qui suit, il dessine le Larkin Building à Buffallo (1904) a e unitarienne d’Oak Park g femme et enfants et s’amourache de la femme d’un de ses clients provoquant ainsi un scandale.

En Europe, il fait des rencontres profitables dont Gropius et Mies van der Rohe, fondateurs du Bauhaus, et expose quelques œuvres à Berlin. Il revient aux États-Unis en 1911, s’installe au Wisconsin et relance sa carrière en fondant Taliesin, une communaute qu’il bâti sur un terrain de son enfance offert par sa mère. Taliesin sera victime des flammes deux fois, mais sera reconstruite à chaque fois. La construction de Ilhotel imperial de Tokio (1921) amène Wright à faire plusieurs voyage au Japon qui confirment son interêt pour l’architecture japonaise.

Il s’en inspire grandement pour la construction de ses maisons usoniennes. Jusqu’à la fin de sa vie, malgre des periodes difficiles comme la crise de 29 et des roblèmes d’alcool, il ne cesse de faire des experiences, poussant toujours plus loin sont art avec la maison sur la Cascade (1936), l’immeuble de la Johnson Wax (1939) ainsi que le musee Guggunhelrn (1956-1959). Il s’eteint le 9 avril 1 959, après la realisation de plus de 400 projets, soit la moitie de ce qu’il a dessine au cours de sa carrière.

Illustration 2: Guggenheim Museum ar Jean-Christophe BENOIST 6 g marginal. Malgre le fait qu’il soit boude pour son originalite et ses croyances un peu esoteriques, il a foi en son travail et demeure tourne vers l’avenir. Lorsqu’on lui emande quelle est sa plus grande reusslte, il repond « la prochaine, évidemment. Le prochain bâtiment que je bâtirai. 2 » L’architecture et son lot de faux-semblant pour Wright, l’architecte de son epoque a perdu sa muse, la terre. Il est aveugle par l’argent, l’evolution des technologies, le changement des conditions sociales. La science prend la 1 Patrice Goulet, En route pour l’Éden (2001) , Introduction l’avenir de l’architecture 2 Frank Lloyd Wright, Cavenir de l’architecture, 1982 place de l’art. Les choses servent mieux l’homme que les idees 3. » L’homme etant toujours n quête de moyens plus simples pour effectuer son travail, il oublie de donner une interiorite à son architecture. Les bâtiments ne sont plus consideres comme des œuvres d’arts, mais comme des marchandises. Wright cherche à se detacher de cette rationalite propre l’architecture de l’epoque critiquant la densification des villes, les formes puristes et les gesticulations gratuites.

L’architecture, un moyen d’expression, un art Tout comme Victor Hugo qu’il a lu maintes fois, une poesie est presente dans toutes les œuvres de Wright et ses meta hores ne sont jamais denuees de ens. Pour lui, l’architectur classique d’être denuee de sens, d’être froide. À la manière d’un artiste, il entre en relation avec son art et lui prodigue le plus grand des respects en y investissant corps et âme. « Vous devez être amoureux de l’architecture. L’architecture, c’est se consacrer à quelque chose de sacre, et j’y attache mes services 4».

Architecture moderne ou organique Selon Wright, il existe une distinction qu’il est important de souligner entre l’architecture moderne et l’architecture organique. Il definit la première comme etant « simplement quelque hose – n’importe quoi – qu’on peut bâtir aujourd’hui, 5» alors que la seconde est « une architecture qui va du dedans vers le dehors, dans laquelle l’entite est l’ideal 5 Ce qui caracterise l’architecture organique à laquelle s’identifie Wright est marque par une aspiration d’un parfait equilibre entre l’homme, la nature et la societe.

Partant du principe que le bâtiment doit s’enraciner dans site sur lequel il est bâti, il consacre toute son œuvre à la recherche de cette communion avec la nature. 3 Frank Lloyd Wright, L’avenir de l’architecture, 1982 Frank Lloyd Wright, témoignage de Bruce Brooks Pfeiffer, Teliesin west, 1985 5 Frank Lloyd Wright, L’avenir de l’architecture, 1982 -6- main. II est agreable à l’oeil et au toucher. 6» Cest pourquoi, contrairement ses predecesseurs et confrères architectes, il l’emploie sans l’alterer de teinture ou de peinture.

Il considère egalement que les nouveaux materiaux comme le beton, l’acier et le verre sont mal exploites dans la pratique. Il travaille donc developper de nouvelles techniques afin d’optimiser les proprietes de ces materiaux en associant entre autre l’acier et e beton arme pour solidifier plusieurs de ses constructions. Wright et la machine Viollet-le-Duc, un des auteurs favori de Wright voyait en la machine un monde de possibilites pour l’evolution de l’architecture. On se doute bien que l’architecte fait la promotion de la machine tout autant que ce dernier.

Lors de la fondation du Collège de Taliesin, il enonce le même principe que le Bahaus, celui « d’integrer l’art et l’industrie « Le but poursuivi.. etait de realiser l’utilite scientifique absolue au moyen de la machine; d’effectuer avant tout une standardisation veritable qui non seulement servirait de base our conserver à la vie de l’edifice une verite architecturale, mais me permettrait de projeter le tout comme expression d’un principe precieux utilise, dans une architecture authentique et vivante du present 7» Un architecte, une démarche créative et une signature unique.

L’oeuvre de Frank Lloyd Wright est complexe à etudier tant elle est volumineuse et etendue. Toutefois, que ce soit dans ses premiers projets comme « Les prairies Houses les imposants buildings com s maisons tusoniennes, œuvre. 6 Frank Lloyd Wright, Taschen 7 Frank Lloyd Wright, Atutobiographie Principe philosophique et poésie symbolique. Un principe fondamental surplombe l’entièrete de l’oeuvre de Frank Lloyed Wright : les valeurs humaines ou comme il le nommait lui-même « humanite Le point de depart de toute ses creations demeure avant tout l’homme, car c’est lui qui entre en relation directe avec le bâtiment.

Dès son enfance ses lectures ont articule sa pensee philosophique : de Goethe à Schiller en passant par Shakespeare, entre autre. Dans un ouvrage qu’il publie vers la fin de sa vie, il consacre le dernier chapitre au principe d’humanite qu’il definit comme ne lumière à l’interieur de l’homme : « La lumière humaine. » pour Wright, cette lumière est ce qu’il y a de plus eleve dans la conscience humaine et lui permet d’imaginer et de realiser.