Intro – Sylvie Germain, auteur contemporain, philosophe et enseignante. Elle écrit son premier roman Le livre des nuits en 1984. Sa prose est originale et poétique. Plusieurs de ses romans sont reconnus par des prix littéraires comme Jours de colère, prix Femina 1 989, et Magnus, prix Goncourt des lycéens en 2005. Le titre Magnus signifie « grand » en latin. Il désigne au départ l’ourson doudou du personnage principal et finit par devenir l’identité du jeune homme au fil du roman. Cépigraphe en exergue p. 1, d’Aharon Appelfeld, romancier et poète israélien qui écrit en hébreu, place d’emblée le roman ous le signe de la mémoire et de la création littéraire. L’étude Swape View not page de l’ouvre permet en destin de Magnus, qu Le roman est constru succession d’intertitr notules, échos, com itation un écho au entité. le, avec une s, séquences, e mémoire et de passé éparpillés auxquels le roman donne leur unité. Le titre de l’incipit est « Ouverture », à comprendre au sens musical du terme, comme l’ouverture d’un opéra qui laisse entendre les grands thèmes de l’œuvre à venir. LECTURE) – Questions/axe de lecture : en quoi ce texte constitue-t-il une ouverture du roman ? Comment cet incipit donne-t-il au lecteur les clés pour comprendre le roman ? Sv. ‘ipe to – Annonce du plan : une fragmentation en paragraphes-blancs typographiques – Il Histoire et mémoire – Ill Voix/Voies de l’écriture Une composition fragmentée Deux pages d’incipit qui annoncent la composition du roman. Des paragraphes et des blancs typographiques. Jeu d’anaphores « », jeu d’échos, dernier paragraphe au mode infinitif comme d’un.. une définition.
Champ lexical et thématique du fragment, du blanc, du lacunaire ; répétitions et variations ; circularité et déploiement des mots omme « une constellation de vocables et de sens » Une entrée poétique, des mots rares et un langage soutenu : « immémorial » (qui remonte à une époque si ancienne qu’elle est sortie de la mémoire), « infrangible qui ne peut être brisé, détruit), « apocryphe »(dont l’authenticité est douteuse, d’où faux, inauthentique ;cf sens 1 er de textes non reconnus par l’Eglise) Histoire et mémoire Effet d’antithèses grand-petit, actuel-passé dans tout le premier paragraphe (à étudier en détail) Hommage à l’Histoire comme quête de trace et de sens, onstruction d’une connaissance à partir d’indices = métaphore de la mémoire, de la quête de soi Progression du texte vers le sujet du roman : « un homme à la mémoire lacunaire » qui permet la définition même du roman qui s’ouvre ici « une esquisse de portrait(… ) à la fin s’effrangeant ».
Préparation du « Fragment ? » final p. 265 avec écho du souffle du vent Jeu sur le récit et l’Histoire, cf contexte historique du 2 final p. 265 avec écho du souffle du vent Jeu sur le récit et l’Histoire, cf contexte historique du roman : « quelle histoire peut-on écrire ? », question de la littérature de ‘indicible (comment écrire la Shoah ? ) VoiWvoies de l’écriture Mode d’emploi pour le personnage et pour le lecteur, tous deux en quête de sens : p. 13 « l’imagination et l’intuition sont requises pour aider à dénouer les énigmes » Un texte programmatique d’une esthétique littéraire, qui renvoie à la question du réalisme et de la poésie (p. 4) Thématique clé du silence et de la musique, de la voix et de souffle : enjeu à la fois mystique et littéraire (cf personnage de frère Jean et fragment O) Des indices signifiants : « incandescence » (cf fragments 11 et 1), aire silence en soi « pour peu qu’on tende l’oreille « apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait (cf fragment O et fin du fragmebt 29 p. 264) Concl Une ouverture polyphonique, qui dessine « un archipel de phrases fond de silence » (p. 14) ncipit déroutant, poétique et en harmonie avec le cœur même du sujet et de récriture du roman : voix de l’écrivain, voies suivies par le personnage, voies et voix prises par le lecteur Une fiction insensée et merveilleuse, un récit des origines. Fragment 2 p. 15 et notule p. 18 : une présentation en écho de l’enfant et de l’ourson : « Magnus » 3