11 septembre

conséquences Exposé histoire janvier 201411 11 Présentation Le soir du 11 septem W. Bush, a dicté cette phrase pour so Pearl Harbor du II septembre Premium By taupegarau IO, 2015 22 paw_s Le 11 septembre 2001 et ses Swape View next 2 es Etats-Unis George venons de vivre le XXIe siècle.  » L’évocation de l’attaque japonaise contre la base navale de Pearl Harbor, sur l’ile américaine d’Hawaï en décembre 1941, qui fit 2 500 morts et détruisit nombre d’avions et de navires de guerre, est pertinente. Le 1 1 Septembre à New York et au Pentagone, comme à Pearl Harbor, l’Amérique a été ttaquée par surprise.

Comme à Pearl Harbor, elle a été frappée sur son sol. Comme ? Pearl Harbor, elle s’est soudain découverte en guerre… Mais la comparaison s’arrête là. Le 11 Septembre est plus singulier encore. Car cette fois, c’est le continent américain lui-même qui est qui s’est écrasé en Pennsylvanie). La singularité du 11 Septembre, cet événement qui n’a pas de nom tant il est difficile ? décrire est qu’il était non seulement imprévisible, mais impensable. Qui pouvait en effet concevoir que des êtres humains étaient capables de concevoir et de réaliser éthodiquement un acte aussi fondamentalement décivilisé ?

Ce jour-là reste ancré dans le souvenir personnel de chacun d’entre nous parce qu’il marque une rupture fondamentale, non seulement dans l’histoire, mais aussi dans l’idée que nous nous faisons de l’homme. En ce sens, le 11 Septembre est plus proche d’Auschwitz que de Pearl Harbor : il nous a confronté à une dimension de l’homme qui échappe à nos valeurs fondamentales et au contrat commun aux sociétés civilisées. 12 On peut se demander quelles sont les motivations du 1 1 septembre et les conséquences de ce premier acte de terrorisme envers les États-Unis ?

Nous étudierons donc en première rtie les origines du 1 1 septembre 2001 et le 11 22 Il est encore aujourd’hui bien difficile de définir exactement ce qu’est ce groupe, qui est en fait constitué de cellules plus ou moins dormantes, se réclamant de l’idéologie de Ben Laden. Lhomme qui crée Al Qalda avec Ben Laden s’appelle Ayman Al- Zawahiri. C’est en fait le véritable théoricien du groupe. Egyptien marqué lui aussi par Qotb, ainsi que par la Guerre des Six Jours, il est accusé d’avoir participé au complot contre Sadate, et fait quelques années de prison en Egypte avant de rejoindre Ben

Laden en Afghanistan. Le tournant pour les deux hommes est la Guerre du Golfe (1990-1991). La fin de la guerre en Afghanistan a un peu rendu orphelin les jihadistes. Ben Laden, qui ne porte pas Saddam Hussein dans son cœur, propose l’aide d’Al Qaida pour libérer le Koweit. Après tout, les jihadistes étaient les alliés de l’occident en Afghanistan… Mais FArable Saoudite refuse, et Ben Laden perd même sa nationalité ! Il fuit au Soudan, où il retrouve Al-Zawahiri ; là, ils s’attaquent par exemple ? Moubarak en 1995. En 1996, ils sont de retour en Afghanistan avec les talibans.

En 1998, Al-Zawahiri et Ben Laden créent « un front de la guerre sainte contre les Juifs et les Croisés Y, où le nt un devoir pour tout pour une action sociale, éducative et idéologique de l’oumma (une vision mondiale, donc, mais passant tout de même par le national) entièrement mobilisée contre l’ennemi (le Croisé, le Juif, le mauvais Musulman), il insiste également sur la légitimité du recours à la violence. L’occupation des lieux saints par les Infidèles est pour Ben Laden et Al-Zawahiri la plus grande des agressions, tandis que le régime saoudien est celui de l’injustice, qui lus est complice des Croisés.

Le but est donc de reconquérir la péninsule arabique, pour permettre l’expansion de l’islam véritable. Le problème est qu’il est difficile d’en savoir plus, y compris sur une volonté réelle de rétablir un califat fantasmé comme on l’entend souvent. En effet, les idéologies cfAI Qaida sont très floues. 14 2) Les États-Unis pris pour cible Pourquoi les Etats-Unis, leurs anciens alliés ? Une fois encore, la Guerre du Golfe de 1991 est décisive, en plus sraél. Pour Al Qaida, les avoir été le guide spirituel, le groupe responsable de l’assassinat de Sadate, puis ‘autres attentats, comme celui de Louxor en 1997.

Omar Abdel- Rahman, après ses années de prison, et un détour par le Soudan, se réfugie… aux Etats-Unis ! Là, après quelques années de prêches toujours aussi offensives (comme Abou Hamza à Londres avant son arrestation en 2004), il est accusé d’avoir commandité un attentat au World Trade Center (il sera condamné à la prison à vie). Nous sommes en 1993. Les actions contre les Etats-Unis se multiplient les années suivantes. On peut citer par exemple l’attentat contre le destroyer IJSS Cole, dans le port d’Aden au Yémen, le 12 octobre 2000.

Les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone le 11 septembre 2001 ne sont finalement qu’un attentat de plus, mais cette fois bien plus meurtrier et aux conséquences difficilement calculables. Ils sont dans la logique que développe Al-Zawahiri dans ses textes : faire dans le médiatique, le spectaculaire et le plus meurtrier possible, pour punir les Infidèles, mais surtout mobiliser l’oumma… 3) Le 11 septembre 2001 s 2 un des aéroports de New York, s’élance vers San Francisco avec 45 personnes à bord. 8 h 10.

Le vol 77 d’American Airlines qui relie Washington à Los Angeles quitte la apitale fédérale à moitié vide, avec 58 passagers. 15 8 h 14. Les 56 passagers du vol 175 de United quittent Boston ? destination de Los Angeles. 8 h 15. Le vol AAI 1 change brusquement de trajectoire. Il oblique vers le nord de Boston, puis plonge vers le sud à destination de Manhattan. Les contrôleurs aériens comprennent que le commandant John Ogonowski n’a plus la maîtrise de l’appareil. Des pirates, après avoir sorti des couteaux et peut-être poignardé immédiatement des membres de l’équipage, ont accédé au cockpit et pris le contrôle de l’avion. Ne tentez rien de stupide. Vous ne serez pas blessés » captent tout juste les contrôleurs. « Nous avons plus d’avions. Nous avons d’autres avions. » puis le contact radio est coupé. Dans la cabine, un membre de l’équipage se débrouille pour téléphoner à la compagnie (soit par son mobile, soit par le combiné installé au dos des sièges) et signale le numéro du siège occupé par un des t , information qui fera des membres de l’équipage et forcé les portes du cockpit. Au-dessus du New Jersey, l’avion fait un brusque virage vers le sud.

Puis un autre, douze minutes plus tard. C’est la tour sud du World Trade Center ui est son objectif. 8 h 48. Le choc est effroyable. Cavion a percuté la tour nord ? près de 540 kilomètres heure. « J’ai vu une énorme boule de feu blanche, et la tour s’est embrasée », raconte un employé de Wall Street. Les étages supérieurs de la tour, notamment le spectaculaire restaurant du 110e étage « Windows on the World », disparaissent dans une immense fumée qui saisit le ciel new-yorkais. L’impact a fait vaciller tout l’immeuble, la fumée envahit la ville.

Sans comprendre ce qui se passe, les occupants des étages inférieurs se précipitent dans les escaliers. L’eau et le kérosène dégoulinent dans nos jambes. Ça empeste le carburant. Les pompiers montent vers le sommet. On ne fait plus qu’une seule file sur la gauche pour leur laisser le passage. La tour tremble. Les gravats nous tombent sur la tête, l’escalier se déglingue, l’eau nous monte au- dessus des chevilles. Cette fois, seul Dieu peut nous tirer de l’enfer. » déclare un des survivants. 9 h 03.

Après un dernier vira e sur l’aile, un deuxième avion s’encastre dans la tour de pompiers s’engouffrent dans les deux tours. Les Bourses du monde entier sont les premières à réagir. Celle de New York, à deux pas des tours, n’ouvrira pas. 9 h 31 . Depuis Sarasota, en Floride, George Bush apparaît à la télévision. « Nous avons vécu aujourdhui une tragédie nationale. Deux avions se sont écrasés sur le World Trade Center. Il s’agit, semble-t-il, d’une attaque terroriste dirigée contre notre pays. I parait bouleversé. Il n’est guère rassurant. 9 h 45. La panique s’empare de Washington. Le vol 77 dAmerican Airlines vient de s’écraser sur le Pentagone. Plus précisément, sur l’aile ouest du bâtiment dans lequel travaillent près de 23 000 personnes. Le transpondeur permettant d’identifier l’avion ur les radars avait été débranché vers 9 heures. Et l’avion avait brusquement fait demi-tour vers Washington, transformé en missile lancé peut-être contre la Maison Blanche. ne passagère, là aussi, a eu le temps de prévenir son mari, au ministère de la justice, que des pirates de l’air, armés de couteaux, avaient regroupé au fond de l’avion tous les passagers ainsi que le pilote. La zone du Pentagone est rapidement bouclée par la police tandis qu’un incendie gigantesque ravage un côté de l’édifice. On évacue le personnel et le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, est conduit dan ue le Sénat et la Chambre. L’ordre est finalement étendu ? l’ensemble des bâtiments administratifs, tandis qu’on ferme la gare et les deux aéroports.

Le maire de la ville va rapidement déclarer l’état d’urgence. 9 h 49. Les autorités de l’aviation américaine ordonnent la suspension immédiate de tous les vols commerciaux aux Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays. Les vols internationaux en direction des Etats-Unis sont détournés vers le Canada. Les aéroports de Los Angeles et de San Francisco vont être évacués et fermés. 9 h 55. Comme dans un tremblement de terre, la tour sud du World Trade Center se disloque et s’effondre sur elle-même, engloutissant dans un fatras infernal des milliers de personnes. 0 h 00. Le vol 93 de United n’atteindra pas San Francisco. Sans doute ne saura-t-on jamais la cible qu’entendaient lui faire atteindre les trois terroristes qui, après plus d’une heure trente de vol et le meurtre d’au moins un passager, peut-être même des pilotes, lui ont fait faire demi-tour. Car il s’écrase dans la campagne de Pennsylvanie. Les communications télép lusieurs passagers avec fut SI longtemps l’étendard, la fierté de New York, a isparu de la ligne des gratte-ciel. La deuxième tour s’est écroulée dans un nuage, une noirceur et un enfer d’apocalypse.

Et ce qui fut un temps la plus belle esplanade de la ville n’est plus qu’une tombe massive encombrée de tonnes de gravats et de laquelle, pendant des jours, pendant des mois, les New-Yorkais espéreront extirper les restes, le souvenir d’êtres proches. Les bâtiments adjacents sont en feu, qui s’écrouleront plus tard. 11 h 00. Rudolph Giuliani, le maire de New York, donne l’ordre dévacuer le bas de Manhattan, au sud de Canal Street- Et ce sont des hordes d’habitants hagards, ouverts de cendres, de poussière, d’écorchures, qui émergent des entrailles de la ville et remontent ses artères, telle une armée d’ombres.

Personne, y compris à la télévision, n’ose évoquer un nombre possible de disparus. On rappelle simplement que 40 000 personnes venaient quotidiennement travailler dans les tours, et l’on se doute que les 18 premières victimes recensées seront pompiers et policiers, ? pied d’œuvre au moment du drame. La solidarité dans la ville s’organise. Les hôpitaux, submergés par l’afflux de victimes, voient se former de Ion ues files d’attente de donneurs de sang. Les cabines 0 2