Les Caractères de J. de La Bruyère 1688 Manuel p. 167 Appréciations : p g 1. Faire des recherches sur l’auteur, le contexte d’écriture, l’œuvre, le texte, son genre et son sujet (notes) Biographie : (1645-1696) : moraliste Français du XVII s ( comme la Fontaine, La Rochefoucauld et le cardinal de Retz ) Précepteur du duc de Bourbon ( petit fils du Grand Condé ) de qui lui permet d’observer de plus près les mœurs et les travers de la noblesse de la cour. Les caractère, œuvre inspirée des Caractère de Théophaste ( auteur grec de l’antiquité ) se présente comme un simple traduction de cet ouvrage.
En fait c’est une série de portraits et de française Il est frappé par une attaque d’apoplexie. Œuvre : Ce texte est une description, un portrait de la Cour. II décrit toute les classes de la population. Il met en opposition les vieillards et les jeunes hommes, les femmes et les hommes, la royauté, la bourgeoisie et le peuple. Il les oppose par leur occupation : les vieillards ont une bonne éducation, pas les jeunes ; les femmes sont trop cocotte et les hommes dissimulent ; le peuple prend exemple sur la royauté qui va à la messe et prie le Dieu. 2.
Sur quel procédé récurrent l’auteur joue-t-il pour désigner la cour ? Quel effet veut-il créer ainsi ? Pour désigner la Cour, l’auteur compare la Cour à une civilisation lointaine et inconnue avec une métaphore filée. Il utilise un champs lexical de l’anonymat « Lion parle dune région » (l. 1) ; « les femmes du pays »(1. 8) ; « Ceux qui habite cette contrée 13) ; « les peuples d’ailleurs » (l. 17) Cela donne l’impression que la Cour est un peuple inconnu et éloigné. On dirait que l’auteur raconte les mythes et les légendes d’un peuple lointain.
Il montre une opposition, un fossé entre la vie de la Cour et la vie du peuple. Tout au long de ce texte La Bruyère utilise une métaphore filée ur le thème du » pays étranger » comme si de idiens ( Iroquoi ou Hurond ) venaient visiter la France est ici plus particulièrement la cour de Versailles. Nous relevons successivement les mots suivants : » Une région » (l. 1) ; » Cette contrée » (l. 1 2 successivement les mots suivants : » Une région » (1. 1); » Cette contrée » (l. 13) ; « la nation » (l. 7) Il adopte un point de vue externe que l’on appelle » Le regard étranger » ; Il s’agit de changer notre point de vue en prenant un angle différent mais aussi de créé un mystère, une interrogation. Ce procédé d’anonymat est repris par les périphrase évoquant s femmes du pays » (L. 8) ; » Ceux qui habitent les courtisant cette contrée » (1. 13) ; » Ces peples d’ailleurs (1. 17) ; » Les grands de la nation » ( L. 17-18) 1. « En quoi ce texte est-il une description satirique des travers de la cour de Louis XIV ? » Que lui reproche l’auteur ?
Vous introduirez d’abord le texte (auteur — œuvre – texte) en répétant la problématique ci-dessus sous forme d’interrogation indirecte (Nous nous demanderons… ) Puis vous répondrez en un développement organisé en plusieurs paragraphes appuyés sur les procédés d’écriture dominants. Vous terminerez par une brève conclusion. (Longueur attendue : IP. 1 12 environ) Au service des condé, la Bruière bénéficie d’une place privilégiée ( il vit à chantilly est a Versailles comment gentilhomme. Ainsi il observe la vit des courtisans .
Dans les caractère il se fait donc passer pour un homme qui découvre naivement les coutume française dans se développement nous demanderont que reproche la Bruiere a la cour de louis XIV dans sa description satirique Jean de la Bruyère moraliste du 17eme s.. fréquen 3 louis XIV dans sa description satirique Jean de la Bruyère moraliste du 17eme s.. réquenta car il fut le précepteur du fils du Grand Condé. Cela lui permit d’observer de près et avec un œil critique les mœurs de ses contemporain qu’il dénonce dans son œuvre les Caractères.
Il s’agit d’un recueil de portraits ou de tableau successif mettant en évidence des vices, des défaut humains. Il dit avoir traduit une œuvre de Théophraste, auteur de l’antiquité greque. Cela le classe dans le groupe des « ancien » qui s’inspiraient de la traduction antique Cette page nous propose une évocation critique de la vie à la cour de Louis XIV , il utilise pour ce le procédé du « regard étranger » Nous demanderons en quoi ce texte est une satire et se qu’il veut dénoncer .
Nous verrons d’abord les principaux procédés de l’ironie qui portent la satire ; puis nous identifions les reproche ; nous identifierons aussi les reproches que l’auteur fait au différent membres de la cour 1. Le procédé ironique du « regard étranger » Le choix de la distance et du renversement du point de vue : La Bruyère évoque une « région » (1. 1), un « pays » (1. 8), une « contrée » (1. 13) qui se situe « a quelque quarante-huit degrés d’élévation du pôle, et à plus d’onze cent lieues de mer des Iroquois et de Hurons » = suite de métaphores énigmatiques qui intriguent le lecteur et suscitent sa curiosité. our parler des mœurs de ce peuple, il utilise des périphrases Ironique : « une épal 4 curiosité. Pour parler des mœurs de ce peuple, il utilise des périphrases ironique : une épaisseur de cheveux étrangers » (1. 14) « un long tissu pour couvrir leurs tête » (1. 5) ; « des mystère qu’ils appellent des saints » (1;20) ; « une espèce de subordination » (124) Les formules hyperboliques servent à caricaturer ses contemporain : » peignent » leurs lèvres (l. 10) ; elles » précipitent 1*9) « ce peuple paraît le destin de leur beauté par des artifices » adorer le Prince » (1. 25) 1.
Les cibles de la critique bien que le texte ne soit constiue que d’un seul blocnous pouvons percevoir plusieurs thèmes sur lesquels porte la satire . 1er thème ( ligne 1 à 8) : La débauche de mœurs notamment sur les excès de nnourriture et sur l’ivresse . « ‘Is preferent les repas, les viande » (1. 4) le vin et l’eua de vie sont seuls capables de les contenter mais ils auraient besoin pour « réveiller leur goût » de liqueurs plus violentes comme « l’eau forte « (hyperbole). Le anque d’education des jeunes gens : « les jeunes gens sont feroces, sans mœurs ni politesse » alors que les vieux sont plus « civils » qu’eux. paradoxe) 2e thème ( ligne 9-17) : La mode paraît aussi ridicule et artificielle à l’observateur : – les femmes se ridiculisent avec in maquillage exessif et une atitude ostentatoire : « leurs coutume et de peindre leurs lèvres attitude ostentatiore : « leurs coutume est de peindre leurs levres ( hyperbole ), leurs joues, le S ostentatiore : « leurs coutume est de peindre leurs levres ( hyperbole leurs joues, leurs sourcile ( ccumulation) et leurs ?paules qu’elles étalent ( hyperbole ), avec leurs gorge, leurs bras et leurs oreilles » ( à 11) – les hommes ont l’air déguisé avec des perruques qui leur donnent des airs efféminés : « une épaisseur de cheveux étrangers ( périphrase) dont ils font un long tissus pour couvrir leurs tête ( périphrase ) et empêche qu’on ne ne connaisse les hommes à leur visage » (1. 4à 16) 3e thème ( ligne 17 à 27 ) ; La « subordination » de la cour au roi qui sembles être pour eux plus important que Dieux lui – meme comme le montre leur attitude pendant la céremonie de la messe : « les Grands forment un vaste cercle au pied de cet utel, et paraissent debout, le dos tourné directement au prêtre et aux saints mystères et les faces élevées vers le roi à qui ils semblent avoir tout l’esprit et le coeur appliqué » ( 1. 21à 23 ) (paradoxe ) conclusion Dans ce texte, La Bruyère prend du recul en se cachant derrière une énonciation anonyme en jouant le rôle d’un bservateur échanger. L’ironie est portée par les périphrase pour qualifier de pays « étrange » où les mœurs vont à l’encontre du sens commun. Ce procédé lui permet de faire une satire indirect de la cour et du roi sans se mettre en danger comme l’a fait La Fontaine à travers ses fables