Texte NOI : Ceux de 14, Maurice Genevoix « Les jours de la Marne » (poly) – Une expérience personnelle pour dire la guerre 1) Réalité des combats *Champ lexical de l’armement « Fusils »L2 – « marmites »L31 – « coups de feu »L9 – ‘feu »L62 « balles »L59 met en relief la destruction massive à laquelle les troupes doivent faire face. Indications spatiales et géographiques « à la lisière d’un petit bois »L3 – « poste d’écoute »L5 – « un bosqueteau voisin »L1 Argonne »L26 OF4 -> rendre le récit plus , Swip next page précisément *Phrases nominales retz en , nous renselgner « Sacs à terre sol pierreux. L2 à 4- « déploiement en tirailleurs tout de suite »L36 et 37 -> de la description, l’expérience est rendue dans son vécu 2) Porte-parole d’une communauté *Pronoms personnels lere personne du sing. et lere personne du plur. > l’auteur a vécu l’action, portée autobiographique *Modalités du discours direct « J’y – « je les vois »L95 – « en avant »L84 et 85 -> cela nous plonge dans le récit, rend vivant *Chp lex de la solidarité, « fraternité » « VIe to vien « ext « Me font l’effet d’enfants »L93 – « consoler, proteger »L94 – « n’aie pas peur »L101 -> montre bien qu’il n’ait pas seul, il prend la parole pour tous, en eur nom Il- Pourquoi cette nécessité de dire la guerre: un texte émouvant, touchant 1) Vision apocalyptique: l’enfer des tranchées *Personnifications/ Réification « Les balles ne chantent plus »L62 – « les balles ne sifflent plus »L92 « quelques-uns reviennent de chanter »L50 – « couvre leur petite voix aigüe »L51 – « leurs chansons »L52 – « une chose inerte, de la chair morte que le soleil décomposera demain »L82 et 83 il donne de l’importance aux balles, c’est elles qui tuent, en les rendant vivantes, il déshumanise l’homme et le monde *Verbes d’actions « Avancent »L41 – « pousse »L5 – « se couche » « se lève » « court »L61 – jaillissent »L68 – « tombent »L85 *Chp lex du bruit assourdissant « Coups de feu »L9 – « sursauter »LIO – « bombardement »L31 – « sifflent »L32 – « ce bruit »L66 – « crier »L94 -> provoque la peur, nous montre bien que c’est horrible, Insupportable et que c’est l’enfer 2) du pathétique au tragique *Champ lexical de la souffrance -Morale: « les minutes sont longues »L6 – « fatigué »L7 – « je ne réfléchis pas, je n’éprouve rien »L37 – « une seule s’en aller »L91 -Physique: « se raidit »L81 – « la blessure »L90 – « palissent »L9 Intro : La Grande Guerre offre cette particularité d’être innovante ? ause de la m 2 massification de l’armement : obus, char, mitrailleuses, mines, gaz asphyxiants… Son bilan est consternant : 9 190 500 morts. De nombreux soldats ont ressenti la nécessité d’écrire pour témoigner leur expérience : on parle alors de « littérature dite de guerre Maurice Genevoix fait partit de ces soldats- écrivains, qui sont dans les tranchées à la vingtaine. Il va devenir invalide de guerre en 1915 et va prendre en charge tous les orphelins de guerre : les Pupilles de la Nation. Peu de temps après son invalidité, il va écrire des romans comme Les Eparges ; es cinq romans vont être réunis dans l’œuvre Ceux de 14. Suite à cela, il se lança dans l’écriture et il connut un grand succès.
I reçut un Prix Goncourt en 1925 avec Raboliot, puis il devint académicien en 1946 à l’Académie Française. Le passage soumis à notre étude est extrait de Ceux de 14. Cet extrait romanesque commence comme un journal. Les premières lignes décrivent des actions qui se passent tôt le matin, dans un bois, alors que les soldats essaient de s’endormir. Il convient ainsi, d’analyser… Dans un premier temps, nous développerons l’expérience ersonnelle pour dire la guerre. Dans un second, nous observerons cette nécessité de dire la guerre : un texte touchant et émouvant. Conclu : Ainsi, cet extrait nous montre effectivement la réalité des combats avec des mots simples.
Ici Genevoix ne témoigne pas uniquement, il est aussi porte-parole de toute une communauté. 3 simples. Ici Genevoix ne témoigne pas uniquement, il est aussi porte-parole de toute une communauté. En effet, l’horreur de la guerre et l’enfer qu’ils endurent n’est normalement pas supportables. Néanmoins, grâce notamment à une certaine olidarité qui est nécessaire entre tous ces soldats, ils survivent. Nous pouvons comparer ce texte à l’œuvre de Remarque qui lui était au front du côté Allemand. Il raconte sa mobilisation et ces blessures dans A l’Ouest, rien de nouveau, mais il décrit également l’expérience traumatisant traversée.
Auteur : Maurice GenevoiL (1890-1980) -Elève au lycée d’Orléans -École normale supérieure -Mobilisé en 1914, il dut interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie -Très grièvement blessé, il devait tirer de l’épreuve terrible que ut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de Ceux de 14 : sous verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1 918), La Boue (1921), Les Eparges (1923), œuvre qu prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale. -La paix revenue, Maurice Genevoix devait renoncer à sa carrière universitaire pour se retirer en Sologne et se consacrer à la littérature. Son œuvre abondante a souvent pour cadre la nature du Val-de-l_oire dans laquelle évoluent en harmonie hommes et bêtes. -Elu le 24 octobre 1 946 à l’Académie française 4