Ce que raconte Lucien est en accord, ou en désaccord avec ce que je pense de l’histoire ? Nous sommes ici en présence d’une lettre dans son intégralité. Cette dernière est rédigée par Lucien de Samosate au cours du IIème siècle après Jésus Christ et est destinée à Philon, qui est un ami de ce dernier. Lucien tient son nom de la région où il est né, c’est-à-dire Samosate, autrement dit, dans l’actuelle Syrie.
Il est à l’origine d’environ quatre-vingt œuvres et d’une multitude de lettres, dont celles destinées à son ami Philon, que nous allons étudier. Il se page distingue des auteu our le moins corrosi t e père de la satire. Dans ce document, I a son ami sa manière ains par son style comme étant le ages, Lucien expose ernant la façon d’écrire l’histoire. D’après lui, il y a certains paramètres qui régissent Part d’être, ou non, un bon historien.
Nous pouvons constater que ce texte est clairement satirique, et qu’il n’hésite pas à user de paroles railleuses afin de dénoncer les méthodes de certains « mauvais historiens b. Ecrivant à une époque où le nombre d’auteurs prétendant être des historiens ne cesse de croître, Lucien tente d’expliquer, une fois pour toutes, les onditions sans lesquelles il est impossible de faire un ouvrage historique de bonne qualité.
Nous tenterons ai ainsi, à travers ce travail, de répondre à la question posée, qui est la suivante : ce que raconte Lucien est en accord, ou non, avec ce Pour cela nous relèverons, dans un premier temps, tous les éléments que Lucien apporte pour répondre à cette question puis, dans un second temps nous verrons si cette interrogation est encore valable de nos jours, ou si ce n’est plus le cas. I. Que m’apprend Lucien pour répondre à la question ?
D’après Lucien de Samosate, il existe des règles régissant la onne rédaction d’un texte historique. Selon lui, si ces paramètres sont correctement appliqués, il y a toutes les chances d’obtenir un ouvrage de qualité. Parmi ces paramètres à respecter, il y en a deux qui, suivant son raisonnement, sont indispensables. Dans une première partie, Lucien explique et détaille, tout en citant de nombreux exemples, les écueils que doit éviter l’historien dans son travail. Il n’hésite donc pas, par le biais de cette lettre, à dire ce qu’il pense.
Tout d’abord, il faut absolument éviter de réaliser un éloge outrancier des grands hommes de l’époque sans faire de juste esure. D’après l’auteur, ce genre de comportement de la part des historiens attire plus la haine des personnes louées hypocritement, que leur admiration. En effet, il ne faut jamais oublier qu’un écrivain de ce genre doit absolument rester impartial, quelles que soient les circonstances. Il ne doit en aucun cas prendre le parti pour qui que ce soit 2 quelles que soient les circonstances.
Il ne doit en aucun cas prendre le parti pour qui que ce soit, sous peine de s’éloigner de son but initial qui est de raconter objectivement l’histoire. I prend alors comme exemple Thucydide ou encore Hérodote ui ont rapporté avec vérité et impartialité certains évènements marquants de leur époque. De plus, le fait de flatter injustement une personne, ou au contraire de la rabaisser au profit d’une autre entraine l’apparition de propos inventés de toute pièce.
Or il semblerait logique que la présence de mensonges dans un texte historique, sensé retracer un évènement avéré, soit tout à fait inappropriée. En outre, il faut absolument garder en mémoire, d’après Lucien, que les écrits historiques doivent être profitables aux lecteurs, que ce soit pour leur culture personnelle ou même pour leur plaisir, et non pas à l’auteur. Ce dernier ne doit en aucun cas tirer profit de son travail car, de cette façon, il se détournerait, une fois de plus, de son projet originel.
II faut également avoir assez de connaissances sur le sujet de façon ? ne pas faire de mauvais amalgames en confondant, par exemple, deux personnages totalement différents et n’ayant rien à voir entre eux. De plus, si l’on en croit Lucien, il est tout à fait Indispensable qu’un historien sache faire la distinction entre poésie et histoire. Il est certes nécessaire que les écrits historiques soient rédigés de façon convenable, avec une syntaxe ainsi qu’une comp 3