protocoleslestroistraductionsbutmi

Protocoles des sages de Sion Traduction BIJTMI Le texte des Protocoles des sages de Sion que nous allons reproduire intégralement dans la version de Butmi demeure des plus mystérieux. Qui l’a écrit ? Quand et dans quelles conditions ? S’agit-il d’une provocation ? d’un faux antisémite, d’une imposture, d’un plagiat ? Nombreuses sont les questions qui demeurent en suspens.

Toujours est-il que dans de très nombreux pays occidentaux l’impression et la diffusion de ce livre Swape nextp g sont totalement libre D’ailleurs, au terme d cour d’appel de Bern – Silvio Schnell et Theo avaient été accusés p 9 e quatre ans, la bre 1937, qui organisations juives d’avoir enfreint la loi suisse réprimant les activités subversives, pour avoir publié les Protocoles.

Seulement, la condamnation prononcée en première instance l’avait été par un tribunal cantonal, qui avait commis plusieurs erreurs de procédure, et la cour d’appel fédérale a considéré que l’accusation retenue à l’encontre des éditeurs, celle d’avoir publié de la « Schundliteratur c’est-à-dire de la littérature de bas étage, était irrecevable en l’état et impropre à motiver une condamnation (voy. la revue italienne Orion na 42, juillet 1 988, pp. 1U-419).

Cependant, cette littérature « de bas étage » n’en continue pas moins de faire couler beaucoup BETHAR, protocoles » Ce en quoi ils pouvaient difficilement être plus éloquents. Ainsi certains juifs paraissent se reconnaître dans le plan des « sages de Sion tel qu’il a été décrit dans les Protocoles. LES PISTES L’étude du texte et son histoire sont riches d’enseignement. Par- là, le chercheur est amené ? redécouvrir les salons parisiens de la fin du 19ème siècle et les discussions de leurs habitués.

Aussi est-il incité à reconsidérer certaines questions en ‘intéressant aux thèmes débattus ? l’époque et aux arguments échangés, tant- à propos des rapports tumultueux entre ésotérisme et matérialisme, voire déterminisme, qu’en ce qui concerne les menées politiques de la haute finance ou bien l’histoire des coteries, des sectes, des superstitions, en ce temps où l’arrivisme des hommes prenait des formes les plus variées. Eh oui, la clé de voûte des Protocoles se trouve à Paris, et non pas vraiment en Russie. Son ou ses auteurs étaient manifestement familiers des salons parisiens et des thèmes qui y étaient débattus.

On pourrait même donner à connaître nombre de choses à ce sujet de façon beaucoup plus précise et référencée, mais pas maintenant. PROTOCOLES DES SAGES DE SION D’autant plus que certaines recherches entreprises n’ont pas encore abouti. Ainsi, la deuxième version du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, par Maurice Joly, qui était sous presse fin 1870, nous demeure malheureusement Inconnue. Toujours à propos de Maurice Joly, il semble qu e police portant sur sa gg juillet 1878, survenue 5 quai Voltaire, aient été détruites pendant la première guerre mondiale.

Des exemples e ce type pourraient être multipliés. Simplement, ces deux pistes valaient d’être signalées dans la mesure où il n’est pas impossible que quelque lecteur dispose d’informations sur ces questions, tandis que les pistes en rapport avec la vie à la cour de Russie au début du siècle intéressent plutôt les spécialistes, comme Mme Carrière d’Encausse, mais elle se taira, par peur de voir s’effondrer du jour au lendemain son avenir professionnel, qui pourrait être réduit à néant en un clin d’œil. UNE CRÉATION LITTÉRAIRE FAITE DE BRIC ET DE BROC ?

Seuls des ignorants, des non initiés ont pu voir dans les Protocoles une littérature de bas étage. Rien n’y est le fruit du hasard. Tout en étant parfaitement datable, dans un laps de temps inférieur à 10 ans, ce livre n’est fondamentalement pas contredit par les premiers des historiens, ceux de l’antiquité. A commencer par Tacite, qui écrit à propos de la prise de Jérusalem par Titus en 70 (Annales V, III) « on entendit une voix surhumaine crier : « Les dieux s’en vont ! » Et en même temps il y eut un grand mouvement comme celui d’un départ.

Peu de Juifs interprétaient ces prodiges dans le sens de la crainte ; plus nombreux ?taient :ceux qui avaient l’intime conviction qu’il fallait croire à ce que contenaient les livres antiques de leurs prêtres : il y était dit que précisément en ce temps-là l’Orient prévaudrait et que les gens partis de Judée deviendraient les maîtres du monde. » Ce n’est là, bien sûr, qu’un e l’antique volonté des n’est là, bien sûr, qu’une illustration de l’antique volonté des juifs de devenir maîtres du monde.

Cependant, elle est particulièrement fiable dans la mesure où les historiens modernes n’ont jamais fait que trouver des confirmations, tant archéologiques que philologiques; de la ertinence du propos de ces deux grands historiens antiques que sont Hérodote et Tacite. A lui seul, ce récit de Tacite devrait inciter tout un chacun à ne pas exclure l’hypothèse, qu’aujourd’hui comme hier, les « prêtres » des juifs veuillent dominer le monde, le soumettre à leur hégémonie.

Dans ces conditions, les Protocoles ne font jamais qu’envisager ce cas de figure, tout en reprenant des idées qui étaient dans l’air du temps à la fin du 19ème siècle. Après tout, la démocratie ne serait-elle pas un masque et un moyen transitoire permettant d’instaurer une forme de despotisme d’origine orientale. Cétait là, en tout cas, chose que pressentait le marquis de Custine, dans ses Lettres de Russie, dès la première moitié du 19ème siècle. 2- L’ÉGLISE ET LA RÉVISION DES PROTOCOLES Établies à partir du texte français des Protocoles, aujourd’hui disparu, nous disposons de deux traductions russes, celles de Nilus et de Butmi. En effet, l’original aurait été rédigé en français, ce que personne ne conteste. Puis, les deux versions russes. ont été retraduites en français, mais, là encore, traductions françaises et répartition du texte varient selon les édit 4 gg comme dirait ctuellement le politologue juif Raphaël Drai, parce que cette version est un pur produit du « révisionnisme de l’Église ».

Ainsi, Lambelin a traduit goy par « chrétien Or un goy est un « non juif, ni chrétien, ni idolâtre. Depuis longtemps l’Église nous a habitués à de pareils quiproquos, qu’on les baptise paraboles ou bien équivoques. Parfois aussi le Vatican passe délibérément sous silence certains éléments de la théologie juive. Telle la fameuse phrase d’Aboda Zara, qui enjoint aux fidèles juifs « Le meilleur parmi les goyim, tue-le ! » (B26 b), voy. Textes rabbiniques des deux premiers iècles chrétiens, édités par le Pontifico Istituto Biblico, Rome, 1955, p. 50. Sans doute. y aurait-il beaucoup à dire sur le philo- et antisémitisme de l’Église. Tout comme il y aurait certaines des hypothèses de Raphaël Drai sur le révisionnisme de l’Église – qui n’est jamais ,que « second » mais qui est peut-être plus dangereux encore à ses yeux que le Premier qui gagneraient à être éclairées par l’histoire des Protocoles D’autant plus que le haut clergé gallican, pris en la personne de Mgr Jouin, a joué un rôle décisif dans la diffusion de ce livre en France… Mais là n’est pas la question pour nous.

Signalons simplement que le texte que nous reproduisons est tiré de la version russe de Butmi, traduite en français. Pour des raisons de place, les différences entre ce texte et celui de Nilus, daté de décembre 1901 et qui serait de quelques années antérieur à celui de Butmi, ne sont pas indiquées. De même les in s OF gg intertitres des alinéas n’ont pas été reproduits. En revanche, chaque paragraphe est numéroté, de façon à ce que dans les discussions qui suivront la parution de ce texte les références données renvoient le plus facilement possible aux assages évoqués.

Alain Guionnet -3 pas de question Nous publions ce texte qui nous a été communiqué de façon surprenante et impromptue. Un inconnu s’est présenté à nous et nous a enjoint d’écrire ce qui suit sous sa dictée. Ensuite, il nia voulu répondre à aucune question. D’entrée, il avait annoncé : « Je vous donne à connaître un court texte qui peut vous intéresser, mais vous ne me poserez pas de question ni ne tenterez de me suivre quand je vous aurai quitté. » Aussi nous est-il difficile de rédiger ce chapeau et de donner un titre à cet écrit venu d’ailleurs. Frères, Vous avez appris- à peser les mots.

Aussi souvenez-vous de ceci Nous changeons de cap. Nos frères supérieurs le savent depuis un temps et ont décidé maintenant de vous en informer. A tous les niveaux, tout doit être prêt pour que nous lancions l’offensive par la bande. Désormais nous laissons tomber la coterie juive. Elle a rempli son rôle, celui que nous lui avions imparti. un peu d’histoire, quelques évidences. Nous avons toléré et favorisé la coterie juive dans la mesure où elle servait nos intérêts. La courte vue de s appareils, l’arrivisme 6 gg amenés à utiliser la coterie juive ? nos propres fins.

Nulle autre puissance n’aurait pu saper avec autant d’efficacité les fondements des institutions étatiques. Son internationalisme et ses millions d’yeux ont contribué à renverser les derniers obstacles qui se trouvaient sur notre chemin. Aujourd’hui enfin la totalité du nord nous appartient. Les deux grandes places-fortes du despotisme oriental sont tombées. II est grand temps pour les conquérants du nord d’imposer leur politique Dans la lutte contre les trois chaos, du ponant au couchant, le nord peut enfin être uni.

Cest pourquoi les prédateurs juifs sont devenus des parasites. Nous l’avons fait savoir indirectement aux BB, mais ils semblent oublier que leur puissance n’existe que par notre appui. Ils ne jurent que par leurs protocoles, en oubliant que c’est nous qui les leur avons apportés-sur un plateau. Notre main puissante doit donc s’affermir. Aujourd’hui la coterie juive est synonyme d’aventure. Nous avons utilisé ses capacités de faiseuse de guerre pour juguler les excroissances nationalistes, ce qui a été interprété ainsi par ses dirigeants : la guerre est chose profitable en soi.

Ce manque d’intelligence synthétique de la camarilla juive n’est pas nouveau. Quand ils jurent par Salomon, ils oublient Hiram. Or l’heure est venue pour Hiram de se passer de Salomon, l’heure est venue pour le nord de montres sa vraie puissance, celle de toujours. Les techniques à employer pour opérer ce changement de cap seront précisées ultérieurement et aux échelons compétents. Pour l’instant, il ne s’agit pour vous que de graver ce schème dans vos mémoires. PROT OF gg l’instant, il ne s’agit pour vous que de graver ce schème dans vos memolres.

PROTOCOLES Chapitre Première séance 01 Laissons de côté toute phraséologie, nous discuterons uniquement le sens de chaque idée et nous ?clairerons la situation par des comparaisons et des déductions. Cest ainsi que nous allons formuler notre système, en examinant les faits de notre point de vue et de celui des goyim. 02 Il faut remarquer que les gens aux instincts mauvais sont plus nombreux que ceux aux nobles instincts, c’est pourquoi on peut obtenir de meilleurs résultats par la violence et l’intimidation que par des dissertations convaincantes.

Tout homme aspire au pouvoir ; il en est peu qui ne deviendraient pas dictateurs s’ils le pouvaient, et bien rares sont ceux qui ne seraient prêts ? sacrifier le bien général à des avantages personnels. 3 Qu’est-ce qui a contenu et dirigé ces bêtes de proie qu’on appelle les hommes ? Aux premières époques de la VIe sociale, ils se sont soumis à la force aveugle et brutale, ensuite à la loi qui, elle aussi, est une force, mais une force masquée. J’en conclus que, par la loi de la nature, le droit réside dans la force. 4 La liberté politique est une idée, mais non une réalité ; il faut savoir appliquer cette idée uand il est nécessaire d’attirer, au ppât idéaliste les forces libéralisme et s’il perd de sa force pour cette idée ; c’est par l? que triomphera notre système : en vertu de la loi de la vie, les ênes du gouvernement, à peine relâchés, sont aussitôt saisis par d’autres mains, étant donné que la force aveugle du peuple ne peut exister un jour sans chef et que le nouveau pouvoir ne fait que remplacer l’ancien, affaibli par le libéralisme. 5 De nos jours la puissance de l’or – c’est-à-dire la nôtre – a remplacé le pouvoir des gouvernements libéraux. 06 L’idée de liberté est irréalisable, parce que personne ne sait en user avec juste mesure : il suffit de laisser le peuple se gouverner lui-même pendant quelque temps pour que cette liberté se transforme aussitôt en licence. Dès lors naissent des dissensions qui ne tardent pas à dégénérer en guerres sociales, dans lesquelles les États se consument et où leur grandeur se réduit en cendres.

Qu’un État s’épuise dans ses convulsions intestines ou que les guerres civiles le mettent à la merci des ennemis extérieurs, il peut, dans l’un et l’autre cas, être considéré comme irrémédiablement perdu ; il est en notre pouvoir. 07 Le despotisme de notre capital lui offre une planche de salut, ? laquelle il est obligé de se cramponner pour ne pas sombrer. 8 A qui prétendrait que nos arguments sont immoraux, je emanderais : si tout État a deux ennemis, et s’il est admissible qu’il emploie à l’encontre de l’ennemi extérieur toutes sortes de moyens stratégiques, comme, par exemple, de garder secrets les plans d’attaque et de défense, de le surprendre de nuit ou avec des forces supérieures, pourquoi ces mêmes mesures seraient-elles immorales Io des forces supérieures, pourquoi ces mêmes mesures seraient- elles immorales lorsqu’elles seraient prises contre notre pire ennemi, celui qui menacerait notre pouvoir et ruinerait notre bien-être ? 9 un esprit logique et sensé peut-il espérer réussir à mener les oules par des arguments et des raisonnements, quand la voie est ouverte à la contradiction, même stupide, pourvu qu’elle puisse séduire le peuple dont l’esprit est superficiel ? Les foules sont exclusivement guidées par des -6_ Traduction BUTMI passions mesquines, des superstitions, des coutumes, des traditions et par des théories sentimentales ; elles sont esclaves de la division des partis qui s’opposent à toute entente un tant soit peu raisonnable.

Toute décision de la foule dépend essentiellement de hasards ou bien, quand elle est préparée à l’avance, elle est pour le moins uperficielle ; dans son ignorance des secrets politiques, elle prend des décisions absurdes, elle sème une sorte d’anarchie qui ruine le gouvernement. 10 La politique n’a rien de commun avec la morale.

Le gouvernement qui se laisse guider par la morale n’est pas politique et par conséquent son gouvernement est fragile. Celui qui veut régner doit recourir à la ruse et à l’hypocrisie. Les grandes qualités populaires, l’honnêteté et la franchise, sont des vices en politique, elles détrônent les souverains mieux que l’ennemi le lus habile. Ces qualités doive ibuts des gouvernements 0 9