BAKALARKA

ntroduction Dans l’évolution littéraire mondiale, la littérature française tenait souvent le haut du pavé. Beaucoup d’oeuvres et courants littéraires français sont devenus à leur façon des tournants et critères. Les Idées, y compris la littérature, sont influencées par les événements historiques, par la situation politique Et l’époque qui nous intéresse et que nous allons étudier, le tournant du IBe et 19e siècle et la première moitié du 19e siècle, est notamment influencée par la Révolution française, quinze ans de règne de Napoléon, quinze ans de Restauration des

Bourbons et enfin par la révolution de Juillet et la monarchie de Juillet. La révolution ses idéaux démocrati sociale et la pensée d est tourmentée par l’époque pleine dram 29 Swipe v rance du 19e siècle ouvelle structure ciété du 19e siècle puissance. C’est ‘est la bourgeoisie qui est en tête. Ce temps bourgeois, avec la révolution industrielle en train de se développer, a apporté non seulement le progrès technique mais aussi le développement des sciences. Et tout cela se reflétait dans la littérature.

Dès le début du 19e siècle avait été formé le nouveau courant, e romantisme et dans les années 1830 et 1840 est apparu dans la littérature française l’art du réalisme qui avait un grand retentissement dans toute l’Europe, essentiellement grâce ? Balzac. Swige to vie' » next page Les écrivains de cette époque étaient influencés par le romantisme mais ils différaient par leur compréhension du romanesque et par leur opinion sur le monde et la société contemporains et sur la réalité.

Presque personne à ce temps-là n’a entendu parler de Stendhal dont l’oeuvre a été crée à la même époque que celle de Balzac bien célèbre. Stendhal est considéré comme un des maîtres du réalisme. Il s’agit du contemporain ainé de Balzac mais sa problématique réaliste de la typologie est différente de Balzac. Si on regarde l’oeuvre de Stendhal bien riche et variée, on voit que les romans sont minoritaires (cinq ouvrages) bien que sa gloire soit basée sur eux. Deux de ces cinq romans n’ont pas été terminés durant sa vie (Lucien Leuwen, Lamiel) et même pas édités.

Il a écrit ces romans comme un homme déjà mûr, plei d’expériences mais à la différence de ceux de Balzac, ils ne furent pas bien acceptés par la critique contemporaine. Une des causes est le fait que les moyens techniques qu’il a utilisés, différent des onventions du roman typique pour cette époque-là. Le roman était le genre littéraire dominant du 19e siècle. Il avait été progressivement mis en tête de la création littéraire déj? au 18e siècle. Nous avons plusieurs types de romans.

Dans la première moitié du 19e siècle, on a crée le modèle de l’énoncé romanesque qui s’appelait selon son représentant le plus connu, le type du roman balzacien. Walter Scott a crée les bases du roman historique et puis ce qui s’est développé, c’était le roman psychologique, représenté p 2 29 bases du roman historique et puis ce qui s’est développé, c’était e roman psychologique, représenté par Stendhal qui nous intéresse le plus. Pour être complet, il faut mentionner enfin le roman de Dickens avec mystère et le roman d’aventure et social dont les représentants sont E.

Sue et A. Dumas père. Tous ces auteurs nous présentent les fondateurs d’un romanesque nouveau. 1 Quels sont alors les traits typiques du roman de Balzac et de Stendhal qui sont caractérisés comme des romanciers réalistes? Il s’agit du thème varié, de la construction d’une action logique avec des motifs rangés chronologiquement selon leur liaison causale, l’action se déroule en ordre linéaire et l’énoncé st fermé ( fini soit par la mort du héros ou par la résolution d’un problème).

Mais entre Stendhal et Balzac, il y a des différences à cause desquelles Stendhal n’était pas compris par beaucoup de monde et il n’est devenu célèbre et ses livres lus qu’après sa mort. Son mérite était la création du moderne prose psychologique. Or, notre intention est d’essayer de faire l’étude des personnages dans les romans de Stendhal, nous tâcherons d’examiner deux romans dans lesquels nous nous orienterons vers les personnages principaux. Le premier roman qui a été inclus est son roman magistral qui est caractérisé par l’analyse de ‘hypocrisie. Il s’agit du roman portant le titre Le Rouge et le Noir (1831). Par les couleurs qui sont contenues dans le titre, l’auteur entend la carrière militaire et spirituelle du héros principal Julien Sorel. Notre deuxième roma 3 29 Sorel. Notre deuxième roman choisi est le roman Lamiel (1840, éd. 1 890), qui n’a jamais été terminé et dont la partie éditée n’est qu’une longue exposition alors que le reste du roman est resté seulement en sous-entendus dans ses notes au brouillon. Cette fois-ci le roman nous présente une héroïne du même nom qui fait le pendant au héros stendhaliens.

Nous entrons dans le vif de notre suet principal ce qui est alors une contribution à la typologie des personnages. Nous nous poserons la question quelle est la caractérologie et la présentation des héros de Stendhal. Ses héros se ressemblent. Ils sont décrits essentiellement de la part de leur VIe interne, ils vivent dans une certaine société qu’ils essaient de fuir, ? la quelle ils veulent s’arracher. Et c’est aussi le cas de Julien Sorel et de Lamiel. D’une part les deux personnages sont très proches, d’autre part ils différent ce que nous apprendrons au cours de notre étude de leurs caractères.

La caractérologie des ersonnages fait une grande partie des romans de Stendhal. Pour cette raison nous avons choisi ces deux protagonistes comme Julien Sorel et Lamiel, un héros masculin et un héros féminin, qui nous servent d’un exemple précis quant à la façon du travail de Stendhal et ses études psychologiques, parfo’s autobiographiques. 4 29 est né à Grenoble le 23 janvier 1783 dans une famille honorable de la cité. Son père, Chérubin Beyle, est avocat au Parlement, il montre de l’inclination pour la noblesse, et son grand père maternel, Henri Gagnon est un médecin très estimé.

A l’âge de sept ans, il perd sa mère. Henri est un enfant très sensible, il se révolte alors contre son père, contre sa tante et contre son précepteur, l’abbé Raillane et participe passionnément aux évènements de la Révolution. Il trouve refuge chez son grand père maternel qu’il aime. Henri acquiert à FEcole Centrale de Grenoble une solide instruction et en 1799, il part à paris, yfaire des examens d’entrée à l’Ecole Polytechnique à laquelle il renonce enfin.

Finalement avec l’aide de son cousin, le comte Pierre Daru, Secrétaire Général à la guerre, il commence en 1800 une carrière militaire et rejoint l’Armée d’Italie. L’Italie le charme et notamment Milan. L’armée l’ennuie et il démissionne en 1802. Il a l’intention de faire une carrière d’auteur dramatique. En 1806, toujours grâce à son cousin Daru, il reprend du service dans l’intendance et exerce ses fonctions en Allemagne, en Autriche, devient Conseiller d’Etat, mène une vie de dandy, participe aux campagnes de Russie et de Saxe. époque napoléonienne reste dans ses pensées l’époque des combats, des luttes et des passions où un individu peut s’imposer par son héroïsme personnel. Stendhal s’installe alors à Milan où il reste sept ans et compose en 1814 son premier livre sous le titre Vies de Haydn, de Mozart et e Métastase, sous le p S 29 compose en 1814 son premier livre sous le titre Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, sous le pseudonyme de Louis César Alexandre Bombet. Il voyage en Italie et fréquente la Scala qui, ? l’époque est le lieu de réunion de l’élite intellectuelle milanaise.

I publie en 1817 deux livres PHistoire de la peinture en Italie et sous le pseudonyme de Stendhal Rome, Naple et Florence. Mais en 1821 après une déception amoureuse causée par Mathilde Viscontini-Dembowski et devenu suspect à la police autrichienne, il doit quitter Milan et regagner Paris, ce qu’il fait en juin 1822. L’héritage de son père ayant disparu, Stendhal est ruiné et doit gagner sa vie de sa plume. Il fréquente alors les salons célèbres et connaît une vie amoureuse intense et agitée.

Il publie De l’Amour en 1822, sorte de journal de sa passion pour Mathilde, La vie de Rossini en 1 823, Racine et Shakespeare en 1823-1825. A 43 ans, Stendhal devient romancier et publie un roman d’analyse Armance (1827), Promenades dans Rome en 1829, puis revenant au roman d’analyse, il édite à la fin de 1830, son premier chef d’œuvre, Le Rouge et le Noir. La Révolution de Juillet fait de lui un Consul de France en Italie, ‘abord nommé à Trieste qui appartient alors à l’Autriche qui le refuse, il est ensuite nommé en 1831 à Civitavecchia où il éprouve un profond ennui.

Il entreprend durant cette période de grands livres inachevés Une position sociale (1832), Souvenirs d’égotisme, Lucien Leuwen (1834-35), Vie de Henry Brulard (1835-36). Il obtient un congé de trois ans en France et Leuwen (1834-35), Vie de Henry Brulard (1835-36). Il obtient un congé de trois ans en France et y écrit Mémoires d’un touriste (1838). Il conçoit en 1838 La Chartreuse de Parme qui paraîtra le 6 Avril 1839, précédée par les Chroniques italiennes, publiées sous e nom d’une des nouvelles L’abbesse de Castro (1839).

En 1839, il est obligé de rejoindre son poste et il écrit sa dernière oeuvre, aussi inachevée, Lamiel. Sa santé se détériore, le 15 mars 1841, il est victime d’une première attaque d’apoplexie à la suite de laquelle il est autorisé ? retourner à paris pour se faire soigner. Le 22 Mars 1842, Stendhal a une seconde attaque et meurt. Il est inhumé au cimetière de Montmartre. Le génie de Stendhal ne sera reconnu que beaucoup plus tard. Stendhal, qui s’affirmait milanais, est encore lu et très apprécié au 2 le siècle.

Présentation des ouvrages étudiés Les deux grands romans que Stendhal publie de son vivant Le Rouge et le Noire en 1830 et La Chartreuse de Parme en 1839, n’ont que peu d’échos à l’époque. Ce dernier, qu’il écrit en cinquante deux jours, lui vaut toutefois un article de 72 pages, signé Balzac : « M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre… » L’auteur de la Comédie humaine est le premier à déceler en Stendhal l’un des grands écrivains du dix- neuvième siècle. Lamiel, le roman inachevé paraît bien après sa mort, d’abord par fragments en 1889, puis dans leur forme définitive entre 1927 et 1929. Le premier roman choisi pour notre étude est Le Rouge et le Noir publié par Stendhal 29 et 1929. Le premier roman choisi pour notre étude est Le Rouge et le Noir publié par Stendhal en 1830. Il a alors quarante sept ans. Le Rouge et le Noir est son second roman, après Armance publié en 1827. Stendhal emprunte son canevas initial à l’actualité, s’inspirant de l’histoire d’Antoine Berthet, originaire du village de Brangues.

En 1827, Berthet, fils d’un artisan et jeune séminariste est jugé et condamné à mort le 23 février 1828 à Grenoble pour avoir assassiné en pleine messe son ancienne maitresse Mme Michoud, l’épouse d’un notable qui l’engage comme précepteur de ses enfants. 4 L’action se passe sous la Restauration, à Verrières, une petite ville du Jura. Julien Sorel a dix-neuf ans. C’est un jeune homme d’origine modeste. Il est le fils d’un charpentier brutal. Sa condition le prédestine aux travaux de force. Mais Julien Sorel est le représentant des classes pauvres à la conquête du monde.

Pour lui il s’agit de deux conquêtes : la conquête de ses projets, de la fortune, du pouvoir et puis la conquête des femmes et par les femmes (Mme de Rênal et Mathilde de La Mole). Il eut dépasser sa position basse dans la société, il veut avoir la possibilité de vivre. Il est ambitieux, rêve de gloire et s’évade dans la littérature. Il puise son imagination dans les Confessions de Rousseau, Les Bulletins de la Grande Armée, et Le mémorial de Sainte Hélène. Il est fasciné par le prestige de Napoléon, et se verrait bien épouser une carrière militaire.

Mais sur les conseils de l’abbé Chélan, le curé de son village, il envisage dent 8 29 carrière militaire. Mais sur les conseils de l’abbé Chélan, le curé de son village, il envisage d’entrer au séminaire. Il sait bien choisir ? son uniforme du siècle». Cela lui paraît en effet la seule voie judicieuse d’une ascension sociale, la voie de l’homme d’EgIise. Donc il se met un masque d’hypocrlsle, derrière lequel il cache ses vraies idées, son admiration pour Napoléon et il simule la pitié.

Grâce à l’abbé Chélan, qui lui enseigne le latin, Julien est engagé par Monsieur de Rênal, le maire légitimiste de la ville qui recherche un précepteur pour ses enfants pour qu’il montre sa supériorité sur Monsieur Valenod, directeur du dépôt de mendicité, dans leur lutte de prestige. Julien Sorel trouve un certain attrait à cette nouvelle VIe. Tout le monde estime « ses qualités il tombe sous le charme de Mme de Rênal et devient son amant. Il conquiert son coeur par l’esprit calculateur, mais enfin, même lui plonge totalement dans cet amour passionné.

Grâce à la tendresse qu’elle lui manifeste Julien connaît alors un bonheur éphémère. La colère du mari trompé oblige Julien ? quitter Verrières. Ce départ n’altère en rien l’amour profond que lui porte Mme de Rénal, et qui ne se démentira pas. Julien décide de se rendre au séminaire de Besançon. Il est reçu par l’abbé Pirard. Il y passe des moments pénibles, mais il y pprend la vraie dissimulation grâce à laquelle il avance. Cabbé Pirard lui propose de devenir le secrétaire du marquis de la Mole.

Julien quitte le séminaire, rend une dernière Visite de nuit à Mme de Rénal. 9 29 de la Mole. Julien quitte le séminaire, rend une dernière visite de nuit à Mme de Rénal. Il part pour paris afin de prendre ses fonctions auprès du marquis de la Mole. Le marquis de La Mole, qui vient de la haute noblesse parisienne influente, remarque très vite l’intelligence et la personnalité hors du commun de Julien et Julien lui devient presque indispensable. Julien est à la fois fasciné et plein de mépris vis à vis de ce monde aristocratique qu’il découvre.

Malgré son mépris, il veut y pénétrer à tout prix, y gagner sa position et exceller. Pour ce but- là, il conquiert l’intérêt et le coeur de la fille du marquis, Mathilde. Mathilde lui donne un rendez-vous nocturne dans sa chambre et se donne à lui. Puis quelques jours après, elle le congédie comme un domestique, lui avouant qu’elle ne l’aime plus et que son imagination Ila trompée. Elle se rend compte enfin qu’elle est amoureuse de Julien. Elle lui avoue qu’elle est enceinte et révient son père de son souhait d’épouser son secrétaire.

Julien triomphe. Le marquis, Sil veut éviter le scandale, doit l’accepter dans sa famille. Il fait anoblir Julien, qui devient ainsi le chevalier de la Vernaye, et il lui permet d’obtenir un brevet de lieutenant. Tous ses désirs sont détruits par une lettre de madame de Rênal adressée au marqu•s de la Mole où elle dénonce l’ambition et l’immoralité de son ancien amant. Julien, ivre de colère, se rend de Paris à Verrières, entre dans l’église et tire, en pleine messe, sur son ancienne maîtresse, sans toutefois la tuer. Il est emprisonné et 00F 12g