accaparement des terres en Afrique

Libre Afrique Libre afrique. org Nature Organique alternatif Auteur : Mathieu Bédard Caractère : PARTISAN Fiabilité : 21 avril 210 INFORMATIONS PREL Comprendre le probl Des sociétés privées ou émergents achète Ces pays pauvres so OF4 S. vip next page ENT NO I nant de pays riches es pays pauvres. e humanitaire vendent des hectares de terre déjà exploités par des paysans depuis des générations. Cependant, comme les droits de propriétés privées ne sont pas ou très peu reconnus dans ces pays, les fermiers originaires n’ont accès à aucun titre formel ni de uridictions « officielles » ni faire valoir leurs droits traditionnels.

Les paysans se retrouvent donc expropriés et n’ont d’autres solutions que de devenir salariés des institutions ou des sociétés privées sur leur ancienne terre. Repérer le(s) point(s) de vu du/des auteurs du document et noter les arguments (objectifs ou partisans ? ) L’auteur rappelle qu’un argument en faveur de l’accaparement des terres agricoles (land grabling) est mis en avant de manière récurrente par les partisans : « efficacité économique ».

Vendre es terres arables à des sociétés agricoles permet certains avantages liés à l’investissement étranger : introduction libérale » est totalement contradictoire au respect des droits individuels. En effet, laisser ce débat glisser sur le terrain de l’efficacité économique constitue une dérive faisant place ? l’autoritarisme et niant les droits individuels des africains. Cauteur conclut que SI les pays du Sud doivent se sortir du marasme économique, ce sera sûrement avec un peu moins d’autoritarisme mais d’avantage de respect des droits individuels.

GRAIN Grain. org Organisme international ANONYME 20 aout 2012 NFORMATIONS PRELEVEES DANS LE DOCUMENT NO 2 Comprendre le problème Suivant une tradition multiséculaire dans plusieurs pays africains « La terre ne se vend pas Or, depuis la crise alimentaire de 2008, l’accaparement des terres est en grande expansion. Cette expansion s’inscrit dans l’agro-buisness qui ne vise que le profit. Ce qui est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations essentiellement rurales. les arguments (objectifs ou partisans ? ‘auteur rappelle que l’existence des agriculteurs et la production alimentaire aux niveaux locale et nationale sont subordonnées à l’accessibilité à la terre. Or, l’accaparement des terres par des gouvernements étrangers privent les petits agriculteurs de leur terre en les transformant en ouvriers agricoles sur leur propre terre. L’auteur présente la souveraineté alimentaire qui est un concept développé par la VIA com 2 développé par la VIA compesiva comme alternative aux politiques néo libérales et aux modèles de production industrielle.

Cest le droit des populations, des états à définir leur politique agricole et alimentaire sans intervention de l’extérieur. Cette souveraineté alimentaire inclut . – La priorité donnée à la production agricole locale, l’accès des paysans et des « sans terres » à la terre, à l’eau, aux semences, au crédit. – Le droit des paysans à produire eux-mêmes des aliments. – Des prix agricoles liés au court de production, avec la possibilité les importations à trop bas prix – La participation des populations aux choix des politiques gricoles. La reconnaissance des droits des paysans qui jouent un rôle majeur dans la production agricole et l’alimentation. Sur les 41 6 cas d’accaparement de terres que nous avons identifiés, 228 cas sont en Afrique. Ainsi, Certains veulent protéger les flux financiers et le modèle agricole qu’ils perpétuent, en rendant les contrats et les accords « gagnant-gagnant » pour les deux parties contractantes. Si les accapareurs gagnent avec leur business, que gagnent les petits agriculteurs dépouillés des terres qui ont nourri leurs ancêtres, eurs grands-parents et parents, et qui les ont nourris jusqu’ici ?

D’autres considèrent qu’il n’y a rien de positif pour les nationaux dans ces affaires d’accaparement de terres. De ce fait, ils mobilisent des résistances pour arrêter cette ten 3 d’accaparement de terres. De ce fait, ils mobilisent des résistances pour arrêter cette tendance, et mettre en avant la souveraineté alimentaire comme vraie solution à la crise alimentaire. Tableau 1: Pourcentage des terres agricoles déjà sous contrôle des intérêts étrangers pour la production agro-alimentaire dans uelques pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pays concernés Taux par pays Surface louée ou vendue aux investisseurs étrangers pour une production alimentaire Bénin Terres Terres agricoles: 3% Superficie totale: 2% 236 100 ha Gabon Terres arables: 128% Terres agricoles: 8% 415 000 ha Ghana Terres arables: 21 % Terres agricoles: 6% Superficie totale: 907 000 ha Terres arables: 56% Terres agricoles: 1 1 % Superficie totale: 7% 1608215 ha Liberia Terres arables: 434% Terres agricoles: 67% Superficie totale: 16% 4