Lecture analytique 4: paul valéry, La crise de l’Esprit, 1919 Intro : Auteur : Paul Valéry,XXe siècle, poète et écrivain, débute dans les revues symbolistes, contexte d’après-guerre 14-18. Livre : Extrait de La Crise de l’esprit, 1919 Lecture du texte Texte • Dans ce texte, fait preuve de réflexion et de mise en garde sur la fragilité des civilisations et les progrès de l’homme. Pb : Comment Paul Valéry souligne-t-il ici la crise de I ‘esprit qui touche l’homme au début du XXème siècle, après la première guerre mondiale ? l. L’analyse perspicac ‘ur,• 1. n constat pessim le thèse uteur formule 2 thèses successives sur les civilisations occidentales 1. 1 « Nous autres civilisations » : thèse moderne car juste après la première guerre mondiale + adverbe « maintenant » l. 1-15 : thèse pessimiste Thèse 1 : paragraphe 1 et 2 formulée explicitement 1. 1 : présent de vérité général + « nous » généralisant + phrases affirmatives Pessimiste : illusion que nous n’étions pas périssable ( civilisations antiques ) mais la guerre a prouvé le contraire. Opposition entre verbes au passé et au présent (l. 5,1 6,13) : le danger appartient maintenant au présent. Opposition entre verbes traduisant l’insouciance (1. 2,8) : perception flou des dangers posés et connaissance purement th théorique (1. 7) Thèse 2 : complète la 1ère « ce n’est pas tout » (1. 20) Accentue le pessimisme : fragilité du monde causé par l’homme lui même, il souligne le paradoxe de notre attitude (123-25) avec le mot « paradoxe » 2. Un raisonnement logique convaincant thèses pas seulement affirmées mais justifiées Thèse 1 : s’appuie sur un raisonnement par analogie : rapprochement entre des noms de ville et de pays (1. 2-15) parallélisme de construction : reprise de « beaux noms » : nalogie danger proche : temps verbaux imparfait : »etaient de beaux noms vagues » (l. 12) : passé, ce serait aussi de beaux noms » (l. 18) : présent d’actualité qui semble annoncer une ruine imminente. Thèse 2 : formulée abstraitement dans le paragraphe 3 puis illustrée par un exemple concret historique dans les paragraphes 4 et 5 (126) : « je n’en citerais qu’un exemple il vient montrer concrètement le paradoxe de notre monde à travers le peuple allemand durant la guerre.
Antithèses (1. 27 33) montrent l’inversion des valeurs, hyperbole dans l’éloge et dans la ruine our marquer les esprits. 3. Une forme maîtrisée : un soucis didactique développement très clair qui veut être compris. Raisonnement déductif car il part de la thèse puis la justifie Texte construit en deux thèses elles-mêmes subdivisées en paragraphes progression de raisonnement bien souligné (1. 20-23), il reprend la 1ère thèse, (123-25) il annonce la 2ème + (1. 26 PAG » OF d raisonnement bien souligné (1. 0-23), il reprend la 1ère thèse, (123-25) il annonce la 2ème + (1. 26) il introduit un exemple le locuteur apparaît crédible : cultivé et fait preuve d’une hauteur e vue capable de réfléchir sur les civilisations et de faire un constat clair sur son époque La force de ce texte vient de la qualité des arguments et de la démarche mais aussi de son éloquence car Paul Valéry frappe les esprits. II ne propose pas un constat froid mais fait aussi appel aux émotions du lecteur.
Il. Le tableau inquiétant d’une civilisation menacée Valéry joue sur la peur pour emporter l’adhésion du lecteur. 1. Un rappel de la fragilité des civilisations Il rappelle le chute des civilisations passées, contraste entre grandeur et chute : grandeur avec énumération (1. 4-7) des cultures et des richesses hute avec champ lexical de disproportion de mort « cendre » répété + métaphore filée (1. 2) du naufrage qui rend concrète cette peine (1-3-9,11).
Valéry fait appel aux souvenirs culturels du lecteur:nostalgie des mondes engloutis pour mieux ramener au présent. 2. Une menace imminente (analogie avec civilisations disparues) Valéry établit une comparaison entre les civilisations antiques disparues et les nôtres. Il rapproche . -la richesse des cultures, des civilisations énumération de savoirs l. 2 7+ parallèles établis très clairement quand il évoque les mouvements littéraires propres à I