PERSEVERANCE

La F nous dit-on n’est que symbole et pourtant dans les entrailles de la terre, où commença mon histoire maçonnique, entourée de symboles et juste éclairée par la lueur d’une bougie 1 sentence m’interpella et continue de résonner encore : VIGILANCE ET PERSEVERANCE. pourquol de tels mots ? Lorsque nous avons demandé à devenir maçonne, nous avons fait acte de volonté. Volonté de vouloir chercher, de vouloir changer mais la volonté seule ne suffit pas. Derrière elle, il nous faudra force, courage et peut-être plus encore. N’est-ce pas ustement là que rentre en jeu ce simple mot LA PERSEVERANCE ?

Swipe to nex: page En fait que se cache-t-il derrière ? Persévérer c’est cont er on acte de volonté. La persévérance est ferme, constant et te Sni* to View u’on a résolu par un idu à demeurer ses décisions. La persévérance implique donc une volonte en permanence renouvelée, un effort constamment perpétué. Nous retrouvons d’ailleurs ces notions d’effort et de persistance par l’analyse étymologique du mot persévérance. Il est composé du latin severius qui signifie rigueur, gravité, et du réfixe per qui amène la notion de temps et de durée.

La persévérance n’est donc pas un vain mot ; rlgueur et gravité en sont ses racines ainsi que constance, persistance dans le temps. Lors de notre initiation, à plusi plusieurs reprises notre V :. M nous pose la question : Madame persévérez-vous ? A ce moment-là, je ne crois pas que nous sommes réellement conscientes de l’importance de cette questlon. Aujourd’hui, avec un peu plus de recul, j’en mesure plus les conséquences. Car en avançant pas après pas sur notre chemin, en découvrant etit à petit les symboles qui nous aident à nous construire, les questions se bousculent, le doute s’installe.

N’avons-nous pas eu envie un jour de baisser les bras et de tout arrêter ? Je vais vous raconter une tres courte histoire : Il était une fois une famille qui décida de construire un toit pour abriter tout son petit monde. Leur vie était tranquille et sereine. Un jour, le chef de famille croisa sur sa route quelqu’un de mauvais qui lui fit croire qu’en prenant des chemins différents il serait demain plus riche que jamais. La confiance en cette personne l’aveugla. Pendant ce temps, la femme du chef se battait pour sauver ce matériel qu’elle avait acquis et cela devenait jour après jour très compliqué.

Puis, un beau jour, n’en pouvant plus elle décida d’arrêter de se battre, puisqu’il n’y avait plus rien, croyait-elle sur le coup. De plus, dans la même période, elle perdit un être cher, qui alourdit encore sa peine et la plongea au fond du gouffre. pendant un certain temps, elle pensait que la fatalité s’acharnait. Et pourtant, un matin, elle se décida à ouvrir les yeux, elle entendit le chant du coq q PAG » rif 7 ntendit le chant du coq qui avait un jour croisé sa route et que vit- elle ?

Que contrairement à la personne mauvaise qu’ils avaient croisés, elle avait toujours sa famille autour d’elle et que même si ce n’était plus au même endroit et moins confortable, ses enfants avaient un toit au dessus de leur tête. Alors même s’ils n’avaient plus rien, ils avaient le plus important : ils étaient tous réunis. Le reste, ce n’était pas grave, il faut juste laisser le temps au temps et reconstruire jour après jour. La persévérance est un trait de caractère qui s’acquiert. C’est une discipline sur nous-mêmes qui nous permet d’aller plus loin.

Bien sûr, elle demande un prix à payer ! Mais nous devons apprendre ? payer ce prix si nous voulons réussir et avancer. Comme l’a dit W. Churchill « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte Nous avons tapé 3 coups avec le maillet sur la Pierre brute et avons par ce geste entamé notre action, car jour après jour nous devons continuer à tailler cette pierre, pour nous connaître , aller à la rencontre de son moi creuser et creuser encore pour ?tre enfin face à soi-même.

Car si nous voulons pouvoir aller à la rencontre de l’autre, des autres, connaître le monde, il faut avant tout se connaître soit même. Et lorsqu’enfin on saura entendre les autres, on pourra constater qu’autour des nous des ge PAGF3C,F7 même. qu’autour des nous des gens qui ont vécu des histoires incroyables il y en plein et que malgré tout, ils continuent à se battre et à exister. Alors, nous prenons une jolie leçon de vie et de persévérance. La persévérance peut être dans ce sens considérée comme une vertu.

Vertu si elle permet de tendre vers le bien, mais elle peut aussi rapidement basculer à l’obstination, à l’entêtement et au vice. Dans ce cas, c’est avancer coûte que coûte, en regardant droit devant soi, sans réajuster si besoin Sans rectifier ! Je citerai ici le Cardinal de Polignac : « L’erreur est humaine, persévérer dans l’erreur est dlabolique » Il faut pourtant avoir la sagesse de regarder ce qu’il y a sur les bords du chemin, parfois même s’arrêter, se retourner, prendre le temps d’évaluer ce qui a été parcouru, prendre conscience de e qu’il reste à parcourir.

La Sagesse nous inspire ses sentiments qui doivent faire de nous des femmes capables d’apprécier, avec discernement, le monde qui nous entoure, sans préjuger. Elle doit être le régulateur de nos instincts et de nos élans, elle doit nous maintenir dans une juste appréciation des situations qui se présentent à nous et nous forcer à agir avec justice vis-à-vis de tous et de tout en nous évitant les impulsions préjudiciables à notre bon raisonnement. Si, malgré tout, nous cédons à une mauvaise attitude, la sagesse devra nous fair