PANTALACCI L

FICHE DE LECrURE PANTALACCI, L, « Agriculture, élevage et société dans les oasis d’après les archives de Balat (fin de l’Ancien Empire) dans J. C. Moreno Garcia (éd. ), L’Agriculture institutionnelle en Egypte ancienne :état de la question et perspectives interdisciplinaires, CRIPEL 25, 2005, p. 79-91. Laure Pantalacci est une égyptologue française, directrice de l’IFAO (Institut français d’archéologie orientale) au Caire et est actuellement professeur d’égyptologie ? l’Université Lyon II.

Elle a participé à la rédaction du numéro 25 du Cahiers de recherches e l’Institut de papyr d’égyptologie de Lille ru l’agriculture institutio Sv. ivx to ancienne. L. Pantalac trouve être notre su ème était question qui se l’agriculture, élevage et soci te dans les oasis d’après les archives de Balat à la fin de l’Ancien Empire. Cet extrait de douze pages est accompagné de documents iconographiques et est organisé selon trois axes pour répondre à la problématique: le milieu naturel et paysage humanisé, puis l’agriculture et enfin l’élevage.

Tout d’abord, il faut savoir que la notion d’agriculture est dominante dans l’étude de l’Egypte haraonique, la totalité des sources textuelles évoquant cette notion sont des archives officielles conservées à Balat. En effet, la documentation à Balat comporte plus de 500 tablettes d’argile fragmentées ou complètes inscrites en hiératique traitant des inventaires, des comptabilités, des lettres, des distributions de biens et des listes de personnes. Malgré leurs impreclslons reprochées par les chercheurs, elles donnent de nombreux renseignements d’ordre variés sur l’agriculture.

Ces sources permettent d’établir une image des activités agricoles travail de la terre et élevage) des gens de l’oasis. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut d’abord avoir une idée de l’environnement physique et les ressources naturelles à la disposition du peuple de l’oasis: A la fin du Ill ème millénaire, les conditions naturelles de Dakhla se résume à l’aridité du climat qui est la caractéristique dominante de cette zone cantonnant la possibilité de vie aux oasis. On trouve dans la savane qui domine le paysage, des acacias, des tamaris et des palmier-dattiers. La végétation est maintenue en vie par l’eau phréatique.

Jusqu’au ébut du XX ème siècle, l’eau provenait de sources naturelles résurgentes et quelques puits artésiens. La population s’abreuvait d’ailleurs de cette eau. Sur le site urbain, des tracés d’anciens canaux-déversoirs et deux puits furent trouvés ; cependant il s’agit d’aménagement postérieur à l’Ancien Empire. Les sources artésiennes naturelles ont peut-être suffit aux besoins d’une population restreinte, cette dernière n’a donc pas eut besoin de creuser des puits durant l’Ancien Empire. Néanmoins, des théories inverses furent développées, comme celle de Mils.