Philo explication de texte

THON texte Elena 19/03/15 Introduction Philosophie • Explication de TLI Dans ce texte, Schopenhauer montre ce que la connaissance de son histoire apporte à un peuple. Selon lui, elle est à l’espèce humaine ce que la conscience et la raison sont à un individu. Ce passage s’ouvre d’ab la raison humaine, q PACE 1 le cas de l’animal san ais… Snipe to connaissance de son décisif de l’histoire p entre l’histoire et deux illustrations : ple privé de la L enfin sur le rôle onsequences l’ignorance de son histoire entrainerait-t-elle pour un peuple ?

Quel pourrait être pour un peuple le bon usage à faire de ‘histoire ? l. Une comparaison entre fhomme et l’animal a. L’instinct animal L’animal est caractérisé par son instinct, c’est-à-dire un ensemble de caractéristiques héréditaires, finalisées et propres à toute son espèce. Comme l’a montré Kant, dans son Traité de pédagogie, l’instinct est pour l’animal une « raison étrangère qui a pris d’avance pour lui tous les soins indispensables Grâce à lui, l’animal sait exactement ce qu’il doit faire dans une situation donnée.

Il n’a nul besoin de faire appel à sa mémoire ou à ses capacités d’anticipation « l’animal, au contraire, dont la onnaissance sans réflexion est bornée à l’intui l’intuition l. 5-6, l’instinct lui fournit mécaniquement dans l’instant présent la réponse appropriée. Il manque une certaine réflexion, l’animal ignore qu’il ignore, il est « ignorant, engourdi, stupide, désarmé et esclave » 17, néanmoins le terme « désarmé » n’est pas adéquat puisqu’en général l’animal possède crocs, griffes, défenses etc.

Ainsi, l’animal est en quelque sorte enchaîné à son instinct : il ne fera pas autre chose que ce que la nature ? prévu pour lui. a. La raison de l’homme A l’inverse, l’homme est dépourvu d’instinct « Grâce à sa raison, l’homme n’est pas renfermé comme l’animal dans les limites étroites du présent visible Il est tout le contraire de l’animal, c’est un être savant, dégourdi, intelligent.

Il faut, toujours selon Kant, qu’il « se fasse à lui-même son plan de conduite Il n’est pas enfermé dans les necessités de l’instinct «c’est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l’avenir. » et il a la possibilité de réagir librement en faisant usage de sa raison. Pour cela, il doit faire appel à ses expériences passées afin d’examiner ce qu’il doit faire face à une situation présente. C’est pour cette raison que la connaissance de son histoire lul est essentielle.

Il. La conscience de l’espèce humaine a. La conscience soutenue par la raison pour un individu L’homme est daté d’une conscience et d’une raison « L’histoire peut donc être regardée comme la conscience raisonnée de l’espèce humaine » l. 11-12. La première est une capacité à faire réflexion sur sa propre activité. Par elle, l’homme n’agit pas mécaniquement mais en ayant la connaiss PAG » OF d propre activité. Par elle, l’homme n’agit pas mécaniquement mais en ayant la connaissance de son action.

La seconde est une faculté qui lui permet d’examiner ce qu’il doit faire et d’élaborer des jugements afin de déterminer sa conduite. Armé de ces deux facultés, l’homme a donc la possibilité d’agir librement ? la différence de l’animal. L’histoire joue le même rôle pour une peuple que la conscience soutenue par la raison pour l’individu parce qu’elle est une sorte de réservoir dans lequel les hommes peuvent aller puiser des exemples d’expériences passées « Seule l’histoire donne à un peuple une entière conscience de lui- même » l. 0-11. Elle est la mémoire collective d’un peuple. De la même manière qu’un individu conscient tire de ses expériences passées une meilleure connaissance de ce qu’il doit falre. Dans le présent on peut espérer qu’un peuple, éclairé par les conséquences des erreurs du passé, saura agir à l’avenir de façon plus raisonnée. b. La connaissance du passé : source de quelques désavantages L’histoire contient tant d’exemples qu’elle peut permettre de justifier absolument tout ce que l’ont veut.

Les exemples ne manquent pas de cet usage négatif de l’histoire : sitôt qu’un tyran veut fanatiser un peuple, il commence toujours par lui rappeler sa gloire passée et les prétendus responsables de sa chute présente. Les tyrans usent de l’histoire de la façon qui les arrange. D’ailleurs peut-on tiré du passé des leçons utiles pour le présent ? Chaque époque, chaque peuple se trouvent dans des conditions si particulières, forme une situation si particulière, que c’est seulement e fonction de cette situation unique qu’il doit se décider. Le présent en effet n