Titre du livre : une vieille dame en maison de retraite : journal de fin de vie Auteur : Tirelli Jean sous le pseudonyme de Joseph Barbaro Biographie : L’auteur a vécu durant quinze ans en Ardèche méridionale. II a fini ses études à Aix en Provence et exerça comme psychologue dans des institutions pour enfants et pour personnes âgées. Il fut maire d’une petite commune de la moyenne montagne ardéchoise pendant douze ans. Son premier roman fut : » IJne vieille dame en maison de retraite et s’en suit d’autres romans ainsi que des pièces de théâtre et des nouvelles dans un magazine.
THEME, SUJET, PROB Le quotidien et les co e retraite. Comment peut-on g me p nne âgée en maison e nous sommes infantilisés et placés en institution ? Edition : L’Harmattan Collection : Histoire de vie et formation Nombre de pages : 238 pages Date de parution : 31 octobre 2007 SAVOIRS THÉORIQUE OU MOTS CLÉS : La connaissance de la personne âgée est incontournable pour optimiser la prise en charge. Accepter la vieillesse et tout ce qui l’entoure comme les déficiences mentales et physiques assure le respect et la dignité qui leur fait souvent défaut.
Les accompagner dans les gestes Amandine est une personne âgée de 85 ans, sans famille, or mis n neveu en Amérique et dont elle n’a plus de nouvelles depuis ses 18 ans, issue d’un milieu aisé et vit en maison de retraite médlcalisée dans le servlce nommé « ESPOIR pour rompre la solitude et garder sa mémoire qui lui fait de plus en plus défaut, elle écrit 3 fois par semaine dans son journal intime. Elle raconte le quotidien en institution. Elle parle très peu d’elle-même mais raconte certains faits qui la révoltent.
Cette institution comprend des personnes atteintes et non atteintes de la maladie d’Alzheimer. Amandine explique que les personnes âgées sont infantilisées, et maltraitées par le ersonnel soignant. Elle énumère les falts. Le matin, se sont les soignants qui réveillent les pensionnaires et c’est souvent très tôt. La toilette s’effectue chacun son tour en fonction du numéro de la chambre et que l’on soit autonome ou pas, cette toilette est effectuée par les aides-soignantes.
Arrive ensuite le moment le plus anxiogène des résidents : « le repas ». Certains d’entre eux sont gavés et parfois trop, entrainant les vomissements et d’autres sont priés de finir la totalité du bol ou de l’assiette. Ces moments sont récurrents et se répètent au fil des jours. arfols raconte Amandine, c’est la famille qui cholsit pour leur parent préférant le chocolat au lait au café tant convoité. Cest la perte de toute dignité humaine, une maltraitance insidieuse qui s’installe, qui se tait, qui perdure.
Certains résidents fuguent. Le personnel est plus inquiet de la réputatio PAG » OF d la réputation de l’établissement que du risque encouru par le résident qui souffre de troubles cognitifs. D’ailleurs, Amandine, lors d’une sortie a été victime d’un vol à l’arraché et a vu son agresseur mourir sous ses yeux. La société évolue est peut être hostile. Amandine remarque révolution de la domotique, les poussettes que l’on plie, les voitures qui deviennent plus rapides etc…
Cette société n’est pas adaptée à la population vieillissante et elle remarque l’agacement et l’incivilité des citoyens à l’égard de la personne âgée, ce qui la rend d’avantage pessimiste. Pourtant, Amandine a un caractère fort et n’est pas une résidente docile. Elle prend la défense des plus démunis et se rebelle lorsque les soins ne respectent pas la dignité humaine. Elle aborde les tabous au sein de Finstitution, comme la mort, la sexualité, la solitude et les odeurs d’urines et de cuisine mniprésentes. Elle devient la risée du personnel soignant et du médecin traitant.
Cela lui est égal pourvu qu’elle ait encore le courage de se défendre. Dès que l’on devient agité écrit elle alors les résidents sont transférée dans un service fermé pour déments. Expérience qu’Amandine a mal vécue lors de son séjour pour avoir menacé le personnel soignant de raconter leurs dérives envers les résidents et leur mauvaise gestion en ressource humaine pour être en sous effectif un jour et en surnombre le lendemain. Pour finir, Amandine est révoltée de l’acharnement de notre société pour trouver un coupable à la m