Latin 3e Dossier Les amours de Mars et V nus tableaux de La Renaissance

Le sujet du tableau est la victoire de l’amour. Un bosquet de Myrte, l’arbre de Vénus, constitue un arrière-plan au deux divinités qui reposent l’une en face de l’autre sur une prairie. Vénus est vêtue et contemple Mars dans son sommeil. Le dieu de la guerre a délaissé son armure et repose nu sur sa cape rouge, seul un tissu blanc recouvre son intimité. Pendant que Vénus dans sa riche robe blanche observe Mars, de petits faunes jouent malicieusement avec les armes et l’armure du dieu de la guerre.

La thèse de Botticelli est que le pouvoir de l’amour peut vaincre la force du guerrier. Les turbulents petits faunes qui forment une partie du cortège de Bacchus, le dieu du vin et des plaisirs de l’amour, s tradition, avec des pe es j queue. Le coquillage Trito dans l’oreille de Mars de chasse. Le faune ors uivant une antique , des cornes et une des faunes souffle ite comme corne arine dans l’oreille de Mars a aussi peu de chance de le réveiller que les guêpes qui volent à la droite de la tête du dieu endormi.

Les guêpes sont peut-être une référence aux commanditaires du tableau. Elles sont une partie des armes de la famille Vespucci, dont le nom ient de l’italien vespa »: guêpe. Swipe to Wew nexr_ page Mars et Vénus, Sandro Botticelli (1483) Malgré des datations différentes données aux deux panneaux du diptyque: la mort de Procris et Vénus et Mars, ils ont peut- être constitué une partie d’un cycle illustrant des thèmes de la mythologie.

La forme allongée des panneaux suggère qu’ils ont pu décorer un fronton en caisson. un autre aspect de la personnalité artistique de Piero di Cosimo est sa capacité d’infuser son sujet avec de la fantaisie et de l’humour. La matière u tableau est sensuelle par nature, avec Cupidon blotti contre la poitrine de Vénus près d’un lièvre aux longues oreilles, un symbole de sexualité exubérante.

Les oiseaux noirs et blancs en bas du tableau paraissent symboliser les amants: Vénus et un Mars épuisé endormi à même le sol. Ce panneau a peut-être été peint comme partie d’une suite de meubles matrimoniaux, bois de lit, commode, frise. Vénus, Mars et Cupidon, Piero Di Cosimo (1490) Imitant différents exemples de fresques peintes et de gravures, Tintoret présente un sujet tiré de la mythologie risquant le urlesque et le scabreux de la farce, une histoire qui laisse une impression de mauvais goût.

Informé de la liaison entre sa femme Vénus et Mars, le dieu de la guerre, Vulcain, le forgeron des dieux, quitte en boitant sa forge, examine de façon grossière et insultante Vénus pour voir en boitant sa forge, examine de façon grossière et insultante Vénus pour voir si, comme il le redoute, l’adultère a été commis. Mars se cache sous une table. C’est en vain que son petit chien veut le trahir en aboyant. pendant ce temps le dieu de l’amour, Cupidon, qui n’est sans doute pas étranger à ‘histoire, fait semblant d’être endormi.

Vénus, Mars et Vulcain, Tintoret (1551) Le tableau est signé en bas à gauche sur le tronc de l’arbre: O. PARIDIS. / aordono La belle courtisane, avec un large habit écarlate qui tombe en cascades, apparait de deux manières. La première est Vénus, avec une pomme (ou une orange, que l’enfant Jésus tient également parfois à la place d’une pomme, et qui représentent le désir, de sorte que les deux fruits, donnés par Bacchus, ont la même valeur symbolique: l’amour et la beauté.

Le fruit évoque une multitude d’associations érotiques et fait allusion au prénom de l’artiste : paris (Paris Bordone). Mais la pomme prend aussi le sens de l’allégorie de la victoire qui porte généralement une pomme grenat dans sa main droite et un casque dans la gauche. C’est une allusion à Mars désarmé par Cupidon, l’angelot ailé fils de Vénus, assis sur l’armure. Mars, selon Aristote, est directement lié à Vénus, car les guerriers sont fortement inclinés au plaisir. La victorieuse Vénus s’appuie sur la souche de l’arbre. Derrière on devin