MICHEL LEIRIS AUTOPORTRAIT l. Présentation L’Age d’homme est un récit autobiographique de Michel Leiris, publié en 1939 est considérée comme son œuvre majeure. Dans cet ouvrage autobiographique, Michel Leiris se livre par petites touches, comme s’il était allongé sur le divan d’un psychanalyste. Se succèdent ainsi un autoportrait peu flatteur, des souvenirs d’objets de son enfance et de moments vécus, des réflexions sur soi, des récits commentés de certains rêves….
Souci de se mettre en danger, influence de la culture mythologique et de ‘éducation chrétienne, fascination pour le tragique et la mort, to nextÇEge dominent l’ensemble cherche, semble-t- sa sexualité, notamm Lucrèce et de Judith, sans cesse présentes Il. Biographie ava ors e. Michel Leiris ant de comprendre res féminines de comparées, mais Michel Leiris est né au sein d’une famille bourgeoise cultivée habitant au 41 rue d’Auteuil dans le 16e arrondissement de Paris.
Sa famille le pousse contre son gré à faire des études de chimie alors qu’il est attiré par l’art et l’écriture. Il fréquente les milieux rtistiques après 1918, notamment les surréalistes. Il se lie d’amitié avec Max Jacob, André Masson, Picasso, etc. Son ŒUV Swipe to View next page œuvre a marqué les recherches ethnographiques et ethnologiques. En 1925 il publie un recueil de poésie Simulacre. Il publiera des textes surréalistes. En 1929 il quitte le mouvement surréaliste et rejoint Georges Bataille qui dirige la revu Documents.
C’est à cet époque qu’il rencontrera Marcel Griaure et il participera à une expédition d’ethnographie en Afrique. C’est ce voyage ui lui inspirera L’Afrique Fantôme publié en 1934 son premier livre d’importance, dans lequel il mêle autobiographique et ethnographique. Michel Leiris est ethnographe mais aussi critique d’art, il écrira de nombreux articles sur les artistes importants de l’époque. Leiris incarne le dynamisme du réseau artistique et intellectuel qui a fait de Paris un haut lieu de l’art moderne. Il décède le 30 septembre 1990 à Saint-Hilaire en Essonne. Ill.
Description Michel Leiris propose une interprétation subjective de lui même, n utilisant des hyperboles et des comparaisons. On le voit ? travers une exagération de la laideur, il est obsédé par ce qu’il n’a pas et surtout par ses défauts qu’il juge monstrueux. Dans cet autoportrait l’auteur a très peu de complaisance envers lui même. De plus l’organisation confuse et décousue de ce portrait donne une impression de mélange, « de fouillis » dans cette liste de défauts Michel Leiris ne montre aucune trace dhéroiÈme, au contraire par exemple dans la dernière ligne de l’ext