e plan analytique se distingue du plan thématique en ce qu’il propose un examen méthodique dune notion : ce peut être le type de plan « causes/conséquences/solutions » ou une approche méthodique d’une notion qu’on commencera par expliquer, puis qu’on justifiera avant d’analyser ses implications. sujet 2 « Il n’y a pas de vrai sens d’un texte. Pas d’autorité de l’auteur. Quoi qu’il ait voulu dire, il a écrit ce qu’il a écrit. Une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens. » Comment comprenez-vous cette opinion de Paul Valéry ?
Les termes du sujet entendu à la fois co interprétation de son nten Le libellé du sujet : il appréciation personn otion de « sens ndre au texte et verte vers une sion de vous défaire de cette croyance naiVe selon laquelle l’auteur voudrait toujours « faire passer un message » (sic), mais aussi de cette prudence intimidée devant le texte que ‘école, il faut bien le dire, encourage sans toujours le vouloir. La position de la problématique : les théoriciens modernes ont combattu la notion de « sens », en raison des lois internes de l’écriture qui génère plusieurs niveaux de signification inconnus e l’auteur lui-même.
Ils ont fait valoir ainsi les droits du lecteur, fondé à déterminer librement le parcours personnel qu’il choisit d’emprunter dans l’œuvre. Comment just page justifier alors cette position selon laquelle l’auteur n’aurait pas d’autorité particulière sur le sens de son texte, et le lecteur tous les droits de l’interpréter, comme il le veut et peut ? Les domaines d’application : la création littéraire, la critique littéraire, le rôle du lecteur dans l’appréciation de l’œuvre. La recherche du plan : cette question appelle un examen méthodique.
Il faudra d’abord expliquer les termes de Paul Valéry, puis les justifier avant de déterminer leurs conséquences sur l’acte d’écrire et de lire. l- EXPLICATION : Cette affirmation peut surprendre : l’auteur passe pour celui qui s’efforce de transmettre un message (voir les nombreuses préfaces, les avlS au lecteur, par exemple ceux de Laclos dans Les Liaisons dangereuses, des Confessions de Rousseau). Traditionnellement, la littérature a fait l’objet d’exégèses, d’explications de textes où le commentateur, le professeur prétendent se faire les interprètes quasi officiels du texte.
Parallèlement, celui-ci apparait au public comme un monument vers lequel il désespère de jamais pouvoir se hisser, découragé par ses opacités, ses mystères. Si la question rituelle du lecteur est encore le fameux « qu’est- ce que l’auteur a voulu dire c’est aussi que certains courants littéraires l’y ont habitué. On pense à toute la littérature à thèse, aux écrivains « engagés » qui imposaient clairement leur vision du monde : voir les apologues du XVIIIO siècle (Candide de Voltaire), les écrits d’un Sartre (Qu’est-ce que la littérature? ). Il -JUSTIFICATION : Or, depuis le XIXO siècle, l’aut PAG » OF d