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DICTÉES SPÉCIALISÉES – PARTICIPES PASSÉS 1. La Terre en péril Nous avons vu dans quel état l’être humain a mis la planète. Nous avons lu dans les journaux tous les ravages qu’ont causés les grosses Industries autant dans les régions dites civilisées que dans les coins les plus reculés. Les mammifères sont perçus comme des quantités négligeables, les oiseaux sont décimés, les poissons sont intoxiqués et la végétation a vu ses espèces dépérir sous les assauts répé douteuse. Dépités, le autochtones en sont inexorablement.

Les efforts qu’ont dé moins porté or 15 Sni* to View nextggge urs à la morale erritoire s’effriter « verts » ont plus ou fruit. Les sommes qu’on a dû investir ne sont que la pointe de l’iceberg comparées à celles qu’on devra débourser dans l’avenir pour rétablir l’équilibre ténu de l’écosystème. De plus, il ne faut pas oublier que l’État n’a pas toujours pris ses responsabilités au cours des décennies passées, entraînantl ainsi une dégradation marquée de nos étendues territoriales.

Les faibles amendes qu’il a imposées, les mesures souhaitées DICTEESA LA CARTE Claudine est demeurée complètement sidérée : un coup de fil lui appris qu’elle venait de gagner un voyage en France. Il faut dire qu’elle a fourni tous les efforts qu’elle a pu pour obtenir ce prix. À la suite d’une annonce parue dans les journaux, qu’elle a aussitôt découpée, elle s’est mise à envoyer des dizaines de coupons de participation, assurée qu’ainsi elle augmenterait ses chances de gagner.

Tout excitée à l’annonce de cette nouvelle inattendue, Claudine s’est empressée d’appeler tous ses amis afin de leur raconter ce qu’elle a ressenti durant la conversation téléphonique qu’elle a eue avec le responsable du concours. Elle leur expliqué qu’à ce moment défilaient dans sa tête toutes les images qu’elle avait vues dans des livres de voyage qu’elle a toujours adoré lire. Les quelques minutes qu’a duré cet entretien Pont laissée pantoise* Claudlne est on ne peut plus heureuse.

Elle, qui a toujours été d’une grande timidité, se voit maintenant entourée de tous ceux qui, à l’école, ont su ce qui lui était arrivé. Les gens se sont aperçus qu’elle était plus persévérante qu’ils ne l’auraient cru. Tout en réalisant un rêve ressassé depuis longtemps, Claudine s’est wvm. ccdmd. qc. ca/fr vue gagner Festime de ses com a nans. 15 ester là, mais c’était sans compter la cour assidue du père, qui s’est évertué à conquérir la mère de Julie. Les efforts qu’il a fournis ne se comptent plus. Puis, ils se sont mariés.

Ayant décidé qu’ils privilégieraient la tranquillité comme mode de vie, ils ont déménagé à la campagne. Après avoir bâti leur maison de leurs propres mains, ils y ont aménagé une toute petite chambre qui sera occupée par Julie, renfant la plus attendue du monde. On peut affirmer que les parents de Julie ont donné tous les soins et toutes les marques de tendresse qu’ils ont pu afin que leur petite ne manque de rien. L’attention qu’ils lui ont prodiguée, les tâches qu’ils ont accomplies, les exemples qu’ils lui ont donnés ont porté fruit.

Julie est devenue une adulte déterminée qui a acquis une autonomie et un sens des responsabilités hors du commun. Les modèles qu’elle a eus sous les yeux sa vie durant l’ont rendue plus forte. Ses parents, l’ayant DICTÉES À LA CARTE wv ». ccdmd. qc. ca/fr laisséel voler de ses propres ailes, lui ont assuré un avenir rempli d’espoir. 1. laissé (sur le modèle de fait) 4. Le bilan de ma vie courante. Mes parents m’ont donné le nom de Juliette. J’ai été choyée, dorlotée, et tout e que rai voulu m’a été accordé. plus tard, j’ai trouvé la vie plus difficile que je ne l’aurais cru.

Habituée à tout obtenir illico*, j’ai dû apprendre ? affronter les durs coups que la vie m’a portés. Les soixante-dix-neuf ans que j’ai vécu m’ont apporté leur lot de joies et de peines. Tous les événementsl que j’ai vus défiler dans mon existence m’ont forgée. Me sont restés un tas de souvenirs enfouls au plus profond de ma mémoire. Ces souvenirs m’ont toujours aidée à supporter les moments difficiles. J’aurai tout de même eu une vie des plus remplies même si je me suis contentée de cueillir les ruits tombés sur ma route. J’ai tenté toutes les expériences que j’ai pu dans la mesure de mes moyens limités.

J’ose espérer que les quelques annees qu’il me wvuw. ccdmd. qc. ca/fr reste à vivre me verront dégagée de tout tracas. 1. évènements 5. Soir d’octobre Courbés sous la force du vent im ré nés de la noirceur sinistre de ce soir d’octobre, PAGFd 5 loin. Des cris étouffés et des rires diaboliques, sortis de nulle part, donnent froid dans le dos. Des monstres horribles au sourire édenté, apparus aux fenêtres des maisons mal éclairées, font frémr. Sur les gazons, des boîtesl à ordures bandonnées ressemblent aux pierres tombales dun cimetière oublié.

Enfin, la vue des branches dénudées d’un arbre familier redonne espoir à celui qui, transi, rentre à cette heure funeste. Des pas pressés dans le corridor, le bois poli d’un escalier qui craque, une clé insérée dans la serrure, les soupirs d’une âme soulagée : enfin arrivé ! Mais peu après, la sonnerie stridente de l’entrée retentit. Le verrou rouillé grince et la porte entrebâillée laisse voir deux minuscules créatures : un fantôme maquillé et une sorcière ébouriffée qui réclament des bonbons. 1. boites 6. Le vol

Lorsque je suis arrivée chez mol cetl après-mldi, tout était dévasté. Mes penderies avaient été pillées, mes tiroirs, éventrés, et le parquet était jonché de vêtements jetés pêle-mêle2 comme si une uissante tornade était passée par là. Mes robes et PAGF s 5 volés puisqu’ils étaient marqués d’un numéro d’identification. Mais, j’ai été dépouillée de tous mes appareils électroménagers, à tout le moins ceux qui avaient été achetés récemment. Par contre, je suis restée totalement hébétée en entrant dans la salle de séjou tout était rangé !

Pour les policiers qui sont venus constater les égâts, une chose était assurée : les bandits avaient été vraisemblablement dérangés en plein cambriolage. peut-être que, ayant été aperçus par un voisin de palier, ils ont déguerpi. C’est d’ailleurs grâce à des témoins que les voleurs sont le plus souvent arrêtés par la police. Quant à moi, j’espère que les malfaiteurs qul sont entrés chez moi seront bientôt capturés. 1. cette 7. Une naissance dans les bois Édouard, mon arrière-grand-père, a pris femme à la fin du XIXe siècle, dans un état de grande pauvreté.

Immédiatement après la cérémonie, son épouse et lui ont s États-Unis, à la uivi, à pied, la route des é PAGF 6 5 n’avaient pas encore trouvé l’emploi et le logement convoités, ils ont improvisé une minuscule cabane dans les bois en prévision de raccouchement. Dès que Jeanne a semblé prête à donner naissance à l’enfant, Édouard a couru chercher le médecin du village, à deux jours de marche. Lorsque les deux hommes ont finalement rejoint la petite maison, les douleurs que Jeanne avait ressenties www. ccdmd. c. ca/fr ont cessé. Le médecin a donc décidé de rester avec eux jusqu’à la naissance. Malheureusement pour lui, deux autres journées ont passé avant ‘arrivée du bébé… Ainsi, le médecin a dû habiter avec eux et a partagé leur unique lit, en attendant. Les temps ont bien changé, n’est-ce pas ? 1. évènement 8. Un emploi dété Cet été-là, Élise et Françoise ont connu plusieurs chambres d’hôtel. Les souvenirs qu’elles y ont recueillis sont parfois merveilleux. parfois horribles, mais jamais ennuyeux. ?tudiantes en tourisme, elles ont déniché un emploi d’été taillé sur mesure. La proposition que le réda d’un hebdomadaire 7 5 ont affrontés au début du mois de juillet ne les ont pas rebutées. Elles ont courageusement poursuivi leur enquête. Sur le chemin, elles ont connu toutes sortes d’aventures. Elles ont côtoyé des gens charmants et croisé quelques goujats. Les mets qu’elles ont goûtésl ont souvent tenu leurs promesses, mais un soir, dans un petit hôtel, la cuisine était tellement malpropre qu’elle aurait coupé l’appétit de Gargantua…

Ce voyage, en fait, leur a donné l’occasion de mieux connaître2 leur région et de vivre, avec les gens qu’elles ont rencontrés et à qui elles ont beaucoup parlé, des moments inoubliables. 1 . goutés 2. connaitre g. Une femme remarquable Je suis née il y a plusieurs années. J’ai vécu dans un pays où la uerre et la famine ont ravagé nos contrées réputées pour leurs paysages majestueux, tous détruits aujourd’hui. Toute jeune, je fus envoyée dans un orphelinat délabré, mes parents ayant été faits prisonniers. J crou Irais encore SI une amie dévouée de ma mère PAGF 15 elle.

De toute façon2, je l’aurais suivie n’importe où ; elle était devenue ma famille, mon univers. Toutes décidées que nous étions, nous avons pourtant repoussé le moment du départ tant nous étions attachées à nos racines. Mais finalement, nous avons fui. Ces souvenirs me sont revenus à l’esprit la semaine passée quand ‘ai su que ma bienfaitrice était décédée. Tous les soins qu’elle m’a prodigués, toutes les attentions dont elle m’a entourée, tout l’amour qu’elle a pu me donner resteront ? jamais gravés dans ma mémoire. 1 . dégoutée 2. outes façons 10. La mort d’un ami « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » : ces mots ont déjà été écrits par Rimbaud. Pourtant, les jeunes que j’ai rencontrés hier ne correspondaient pas du tout à cela. Au contraire, les yeux rougis davoir trop pleuré et le regard figé, ils semblaient désespérés. Ils avaient perdu un des leurs, Charles, mort dans des irconstances tragiques, et s’étaient réunis dans une église pour lui dire adieu. De plus, des extraits de pièces musicales d’un groupe dont Charles était le bassiste ont été entendus.

Ce sont ces minutes qui ont été vécues avec le plus d’émotion : on aurait vraiment cru qu’il était parmi nous. Les derniers hommages rendus à cet ami nous ont sans doute attristés davantage sur le moment, mais ils ont donné l’occasion à tous d’y trouver une petite consolation, puisque ce sont surtout les beaux moments de cette trop courte vie qui ont été alors évoqués. DICTEES SPECIALISEES – PARTICIPES PASSES 11. La frousse de ma vie Quand j’étais petite, je passais tous mes étés à la campagne avec mes parents.

Un jour que je m’étais disputée avec eux, je me suis sauvée de la maison. Je me suis approchée de la grange et, en regardant par la fenêtre qui était brisée, j’ai aperçu deux hommes qui s’y étaient cachés. J’étais recroquevillée et blottie contre la porte quand les deux indlvidus se sont avancés vers moi. À mon grand désarroi, ils se sont regardés, se sont parlé à voix basse et se sont souri. puis, après s’être fait plusieurs clins d’œil, ils se sont en uis de la raison de ma présence. Toute terrorisé