Monographie Loup Pr V

Monographie Étude exhaustive portant sur une espèce protégée. Le Loup Canis Lupus Le loup, un carnivore Incomprls Lloyd ZARD BTSA Gestion et Protection Sommaire 17/1 1/2014 l. Biologie a. Généalogie b. Physiologie Sni* to View c. Hiérarchie, communication et déplacement d. Chasse et alimentation Reproductlon Dynamique de la population a Habitat en Europe / France b. La dispersion Ill. Cohabitations a. Le loup, le berger et le chien Les attaques contre l’Homme . Mythes et légendes de loups IV. Menaces st un terme générique qui englobe plusieurs espèces de la famille des Canidés, qui regroupe aussi le chacal, le renard, etc.

En parlant du « loup » on fait référence le plus souvent sans le savoir au loup gris (Canis lupus) qui est le plus connu et le plus largement répandu dans le monde. Dans cette monographie, je m’attarderai à présenter les caractéristiques générales du loup à travers cette espèce (Canis Lupus), mais je me réfèrerai parfois aussi à d’autres sous-espèces. Nous verrons que le loup, souvent pointé du doigt, est finalement ndispensable au bon fonctionnement de l’écosystème puisqu’il maintient les charognards, élimine les blessés et les faibles de la nature.

Voici la description que le naturaliste Buffon faisait du loup au milieu du XVIIIème siècle. « Désagréable en tout, la mine basse, l’aspect sauvage, la voix effrayante, l’odeur insupportable, le naturel pervers, les mœurs féroces, il est odieux, nuisible de son vivant, inutile après sa mort… » Comment s’étonner alors de la réputation qui précède ce carnivore incompris et meconnu ? Le devenir du loup en France Malgré les lois nationales qui le protègent, la population de loups en France reste faible et instable.

De plus, Fimage du loup reste mauvaise et la cohabitation entre cet animal et les éleveurs reste difficile. La ministre de l’Ecologie a annoncé en PAG » OF d ministre de l’Ecologie a annoncé en juin 2014 vouloir faciliter les tirs sur ces animaux protégés, car les attaques de loups contre les troupeaux sont « trop » nombreuses. En ce qui concerne la sauvegarde du loup il faudrait surement prendre exemple ur la Réserve américaine de Yellowstone où le loup a été introduit après 70 années d’absence.

Personne ne s’attendait à un tel impact du loup sur l’écosystème local. En effet, après sa réintroduction, le loup a reconquis les espaces qu’il colonisait autrefois et a repris la chasse des carlbous et wapitis de ces grandes plaines. En étant chassée, la population entière de ces ongulés a changé de comportement et a évité les « zones à loup » ce qui a entrainé une augmentation de la surface végétale, auparavant limitée par le routage permanent. Ainsi certains arbres ont doublé de taille en 6 ans !

Sulte à cela les oiseaux sont revenus s’installer et des espèces disparues de la région depuis des années ont refait surface. Les castors, qui sont de véritables architectes de la nature, ont créé des terriers que des loutres ont pu habiter. Non seulement la faune s’est enrichie, mais le paysage aussi a donc été modifié par la présence du loup puisque l’augmentation du nombre d’arbres a solidifié les berges et a rendu les rivières plus stables et leur chemin bien racé.

Les coyotes ont pu se réinstaller, ainsi que l’ours, puisque la nourriture s’est fa chemin bien tracé. nourriture s’est faite plus abondante (plus d’arbres donc de baies fruits). Les charognards ont également pu venir se nourrir sur les carcasses laissées par les carnivores. Nous nous rappelons régulièrement que les loups sont des prédateurs qui tuent pour se nourrir ; ce que l’on redécouvre avec cet exemple de Yellowstone est que le loup donne vie à de nombreuses autres especes et maintient les écosystèm et maintient les écosystèmes.