La punition divine

La punition divine. Dans l’ensemble de cette fiche, je n’ai pu par souci de synthèse, étudier que les différents traits de la punition divine sous le prisme des cinq courants religieux majeurs en termes d’impact sur le monde contemporain : le christianisme, le judaiSme, l’islam, l’hindouisme et le bouddhisme. Je suis d’ailleurs conscient des divergences internes à ces courants et des insuffisances de mon devoir à ce sujet, qui se justifient par la volonté de contraction.

Définitions Punition : un châtiment, un traitement violent qui est infligé en réponse à une attitude considérée comme répréhensible, mmorale ou déplacée. Il consiste à imposer quelque chose de désagréable à une p et de la dissuader de divine serait alors le le rappeler à l’ordre d désormais. ns org tir,. % Sni* to nextÇEge a rappeler à l’ordre ude. La punition me pécheur pour r qu’il s’y tienne Il est donc ici question de justice. Ily aurait es règles, des lois, des normes, édictées par Dieu, qu’il faudrait respecter sous peine de sanctions.

L’expression « sentence divine » plus utilisée que « punition divine » nous confirme l’idée du jugement d’un comportement par une quelconque forme supérieure. Se posent alors les questions relatives à la lecture de la loi divine et ? l’exécution du châtiment divin. Il est aussi important de relever la no Swipe to View next page notion de la morale qui régit les comportements des hommes en considérant le bien et le mal, et qui donc influe sur la Justice. une telle morale peut-elle être divine ? Quelle serait alors la distinction entre la morale divine et la loi divine ?

Qu’arrive-t-il quand deux morales, l’une humaine et l’autre divine, s’opposent ? La nécessaire intermédiation humaine. Il est difficile de définir Dieu. Pour autant nous pouvons onsidérer trois visions dominantes : une vision d’un Dieu unique, supérieur, parfait, omniscient, transcendantal et créateur du Monde et donc de l’Homme (monothéisme) ; une vision de plusieurs êtres supérieurs pouvant interagir avec les humains et possédant leurs propres affects et défauts (polythéisme) , enfin une vision d’une force supérieure non personnifiée mais régissant le monde.

Cette dernière vision, déclinée dans le bouddhisme et quelque peu dans l’hindouisme est presque plus philosophique que religieuse. Malgré ces différences, la révélation de Dieu, des dieux, ou de a puissance supérieure se fait à l’Homme par l’intermédiaire d’autres hommes, les prophètes. Chaque religion voue ainsi un culte à un ou des personnages ayant permis de comprendre la volonté divine ou du moins de la rendre plus explicite pour tout un chacun. Ceux sont les figures de Jésus, d’Abraham, de Mahomet, de Bouddha, ou encore de Mohamad dans ‘Hindouisme.

Selon les religions, ils sont soit choisis par Dieu pour transmettre sa parole au Monde, soit ont atteint la Vérité après sont soit choisis par Dieu pour transmettre sa parole au Monde, soit ont atteint la Vérité après une vie de méditation, t ont ensuite pu la divulguer. Ainsi la volonté de Dieu, ou plus largement la Vérité sur le Monde, s’imposerait à l’Homme par la voix des prophètes obligeant celui-ci à s’y astreindre sans quoi il pourrait encourir la punition divine par un comportement en décalage avec la loi divine.

Ces lois ainsi révélées sont alors à la base des religions et des livres sacrés qui véhiculent ces grands principes : les dix commandements de la religion chrétienne et les quatre nobles vérités du Bouddhisme trouvent leurs semblables dans chacune des grandes religions. En plus des livres sacrés présents dans outes les religions et qui s’assimile presque à la loi écrite de ou des Dieu(x), les autorités religieuses ont un rôle très important dans la punition divine.

Ils servent à interpréter la volonté de dieu, et ont ainsi le rôle de juge. Comme le ferait un magistrat, le prêtre ou le moine, part de la majeure (la loi divine, les textes sacrés) pour raisonné sur la mineure (les actes ou les pensées du croyant) pour juger la morale de son comportement et lui intimer la meilleure chose à faire. Il est intéressant de constater qu’à quelques différences près, les rlncipes fondamentaux sont les mêmes d’une religion à l’autre : il est donc légitime de questionner les origines de ces lois divines révélées.

Proviennent-elles d’une quelconque force supérieure ? Découlent-elles d’une m lois divines révélées. Proviennent-elles d’une quelconque force supérieure ? Découlent-elles d’une morale propre à la conscience humaine ? Ce que certains appellent lois divines peut-il être compris comme une morale universelle et intemporelle qui permettrait le vivre ensemble ? Une sorte de précurseur au contrat social de Rousseau ? Quels sont les péchés répréhensibles et comment sont-ils punis ?

La religion chrétienne considère l’Homme comme un ensemble face à la colère de Dieu : c’est l’homme en général qui est pécheur et qui n’est pas digne de sa création. Ainsi Dieu punit l’Homme au moyen de forces naturelles : la mortalité humaine comme punition au péché originel ou encore la montée des eaux qui n’épargnera que Noé, sa famllle et les animaux. Certaines communautés évangéliques voient le virus Ebola comme une punition divine. Ces exemples montrent l’idée selon laquelle ‘Homme devrait tendre vers le bien mais qu’il est, par nature, tenté par le mal.

Lorsqu’il s’écarte de la morale divine, il est puni, corrigé directement par Dieu, dans ses erreurs dont il doit apprendre. Pour autant chaque homme, lors de sa vie, peut se racheter par des comportements bons et justes et obtenir de siéger aux côtés du père après sa mort. La sanction ultime pour un homme étant une éternité en enfers, où il recevra perpétuelles et éternelle souffrances. Des notions semblables se retrouvent dans les deux autres religions monothéistes, avec le Shéol juif ou le Janna musulman : ainsi chaque