La Theorie

Dr. hc. Guy TURCHA NY Prof. of Town and country planning, Environmental management and Sustainable Development. Member of the Executive Committee of the International university of Sustainable Development IJIDD. Member of the Hungarian Committee of EMAS Accreditation. Vice-President the World Council Hungarian University professors. Expert NO. 9981807638 of the European Commission and SZ-Û701-78 of Tempus La théorie des systè et systémiques Vue d’ensemble et d H – 4069 EGYEK or 148 Sni* to View initions. CH – 1213 Onex/Genève Petôfi S. . 7 tél. : + 3652 – 579. 000 Av. du Gros-Chëne 18 E-mail : guy@prof-turchany. eu turchany@dunaweb. u dom aines d’application de la théorie systém ique 5. 1 Les outils systémiques Le raisonnement analogique Les techniques d’aide à la décision Les représentations graphiques 5. 2 La modélisation systémique 6 Place de la systém ique dans la science. 6. 1 Systémique et psychothérapie 6. 2 Axiomatique 6. 3 Systémique et cybernétique 7 Cybernétique 7. 1 Le premier mouvement cybernétique 7. 2 Le deuxième mouvement cybernétique 7. Champs d’application 8 D éfinitions 9 Biographies 10 Références H — 4069 EGYEK 4 paraissait simple, comme architecte – urbaniste, je supposais savoir ce que système voulait dire. Mais seulement en parlant avec des collègues et des amis je me suis rendu compte qu’on n’entendait pas tous et toujours la même chose. Du coup et une fois de plus, il m’était évident que « Les plus grands malheurs de l’humanité naissent de malentendus, et non pas comme le veut la polémique partisane, de la perversité des uns triomphant de la bonté naturelle des autres.

Mais les pires malentendus, à leur tour, naissent de confusions faites sur les mots. Il n’y a pas de „questions de mots » au sens futile, accoutumé, parce que tout est d’abord question de mots, au sens précis et définitif de l’expression. Si nous ne artons pas, dès nos premières démarches, d’une définition concrète des mots en jeu, la partie est perdue davance ou plutôt elle va se jouer dans un domaine où ne subsiste plus ni sanction ni arbitrage; où chacun peut prétendre d’avoir gagné; où la victoire de l’un n’est pour l’autre que tricherie.

J’appelle sanction le simple jugement de vérité ou d’erreur, dans un domaine où quelques vérités fondamentales sont reconnues. »1 Voilà le fond même du problème quant on parle de culture, de civilisations, de développement durable, de croissance et d’éducation au développement durable ( de système ou de la paGF3r,F t c’est le résultat de cette petite recherche que j’aimerais rendre public par ces quelques pages. 1 Denis de Rougemont « penser avec les mains Edition Gallimard, 1932 CH – 1213 onewcenève Av. du Gros-Chêne 18 Dr. hc.

Guy TORCHA NY University of Sustainable Development UIDD. University Professors. Expert No. EEI 9981807638 of the European Commission and SZ-0701-78 of Tempus La notion de système et [qu’on doit] tenir compte des relations entre les divers systèmes secondaires et les systèmes qui les « coiffent » [pour] comprendre le comportement des parties ». Cette idée s’éclaire par le phénomène d’émergence : au niveau global, pparaissent des propriétés non déductibles des propriétés élémentaires, ce qu’on peut expliquer par un effet de seuil.

L’organisation est le concept central pour comprendre ce qu’est un système. L’organisation est l’agencement d’une totalité en fonction de la répartition de ses éléments en niveaux hiérarchiques. Selon son degré d’organisation, une totalité n’aura pas les mêmes propriétés. On arrive ainsi à cette idée que les propriétés d’une totalité dépendent moins de la nature et du nombre d’éléments qu’ils contiennent que des relations qul s’instaurent entre eux. On peut donner deux exemples . s isomères sont des composés chimiques de même formule et même masse, mais ayant des agencements structurels différents et, de ce fait, des propriétés différentes. les cerveaux humains possèdent tous à peu près le même nombre 2 Voir notes blographiques. 3 Voir notes biographiques. No. EEI 9981807638 of the European Commission and SZ-0701-78 of Tempus de neurones, mais ce qui va décider des différentes aptitudes, c’est la nature et le nombre de relations entre eux dans telle ou telle aire.

On peut dire que, en s’organisant, une totalité se structure (une structure est donc une totalité organisée). L’organisation est aussi un processus par lequel de la matière, de l’énergie et de l’information s’assemblent et forment une totalité, ou une structure. Certaines totalités développent une forme d’autonomie ; elles s’organisent de l’intérieur : on parle alors d’auto organisation. Il existe deux sortes d’organisation : l’organisation en modules, en soussystèmes (qui renvoie aussi à l’organisation en réseaux) et l’organisation en niveaux hiérarchiques.

Corganisation en sous-systèmes procède par intégration de systèmes déjà existants, tandis que l’organisation niveaux hiérarchiques produit de nouvelles propriétés, à chaque iveau supplémentaire. La notion d’organisation retrouve donc celle d’émergence, dans la mesure où c’est le degré d’organisation d’une totalité qui fait passer d’un niveau hiérarchique à un autre, et fait émerger de nouvelles propriétés. L’émergence est la création d’un niveau hiérarchique supérieur.

De manière générale, on s’aperçolt donc que la notion d’organisation recouvre un aspect structurel (comment est construite la totalité) et un aspect fonctionnel (ce que la structure lui permet de faire). On peut environnement la difficulté, sinon l’impossibilité d’identifier tous les éléments et outes les relations en jeu. CYoù l’idée que les lois qui permettent de décrire ce type de système ne condulsent pas ? sa reproduction à l’identique, mais à la détermination d’un comportement global caractérisé par une prédictivité réduite. 1. Description d’un système Sous son aspect structurel, un système comprend quatre composants : les éléments constitutifs : on peut en évaluer le nombre et la nature (même si ce n’est qu’approximativement). Ces H _ 4069 Prof. of Town and country ronmental manaeement particulièrement mouvante, comme dans le cas d’un groupe social, es réseaux de relations : les éléments sont en effet inter reliés. Nous avons vu que, plus les interrelations sont nombreuses, plus le degré d’organisation est élevé et plus grande est la complexité. Les relations peuvent être de toutes sortes.

Les deux principaux types de relations sont : les transports et les communications. En fait, ces deux types peuvent se réduire à un seul, puisque communiquer c’est transporter de l’information, et transporter sert ? communiquer (faire circuler) des matériaux, de ‘énergie ou de l’information. d. des stocks (ou réservoirs) où sont entreposés les matériaux, ‘énergie ou l’information constituant les ressources du système qui doit être transmises ou réceptionnées. Sous son aspect fonctionnel des flux de matériaux, d’énergie ou d’informations, qui empruntent les réseaux de relations et transitent par les stocks.

Ils fonctionnent par entrées/sorties (ou inputs/outputs) avec l’environnement, des centres de décision qui organisent les réseaux de relations, c’est-à-dire coordonnent les flux et gèrent les stocks, des boucles de rétroaction qui servent à informer, à Ventrée des flux, sur leur sortie, de façon à permettre aux centres de écision de connaître plus rapidement l’état général du système, des ajustements réalisés par les centres de décisions en fonction des boucles de rétroaction et de délais de réponse (correspondant au temps s informations Town and country planning, Environmental management and Sustainable Development.

University professors. Expert NO. EEI 9981807638 of the European « montantes » pour être traitées et au temps supplémentaire que mettent les informations « descendantes » pour se transformer en actions). Il existe deux sortes de systèmes : les systèmes ouverts et les systèmes fermés. Comme leur nom l’indique, les systèmes ouverts ont plus d’échanges avec leur environnement, les systèmes fermés jouissent d’une plus grande autonomie (auto organisation). Évidemment, cette distinction n’est pas tranchée : aucun système n’est complètement fermé sur lui-même, ni complètement perméable.

Cette distinction a été introduite par la thermodynamique au milieu du XIXe siècle : un système fermé échange uniquement de l’énergie avec son environnement, contrairement à un système ouvert, qui échange énergie, matière information. La notion de système ouvert s’est considérablement élargie vec les travaux sur le vivant de Cannon4 vers 1930 et de Von Bertalanffry dans les années 1940. La notion de système fermé n’est en fait qu’un concept théorique, puisque tout système est plus ou moins ouvert. . 4 sont tous dans un état de déséquilibre thermodynamique, dans la mesure où ils ne cessent d’échanger de l’énergie avec leur environnement. Ils retrouvent donc obligés de se maintenir dans un état constant, caractérisé par une relative stabilité au sein même de laquelle existent des déséquilibres provoqués par les flux d’entrées et de sorties. L’image mécanique pour comprendre cette dynamique interne du ystème est celle du vélo qui doit avancer pour être en état d’équllibre dynamique. n système se retrouvant dans un état d’équilibre en ayant épuisé tous les échanges possibles avec son environnement a atteint le stade « mort thermique » (pour reprendre l’expression de Boltzmann5). La loi physique montrant que tous les systèmes fermés finissent tôt ou tard de cette façon s’appelle ‘entropieb (dit aussi 2e principe thermodynamique). La conservation d’un état constant est aussi une nécessité des 4 Voir notes biographiques. a Voir définitions. 5 Voir notes biographiques. b Voir définitions. PAGF 28