Fiche De Lecture

Fiche de lecture ‘ Traité Théologico-politique, Spinoza p. 174 S’il était aussi facile de commander à l’esprit qu’à la langue, tout pouvolr régnerait en sécurité et nul gouvernement n’appellerait la violence à son secours. Conscience Personne ne peut fair et de la faculté qui es librement des chose Raison or 3 droits naturels ement et de juger contraint. C’est que toutes ces choses sont le droit propre de chacun, droit qu’aucun citoyen, le voulût-il, ne saurait aliéner.

Mais, quelle que soit l’habileté du gouvernement, il n’en reste as mons certain que chacun abonde dans son sens, et que les opinions ne diffèrent pas moins que les goûts. Politique Quel que soit donc le droit du souverain sur toute chose, quels que soient ses titres à interpréter le droit civil et la religion, jamais cependant il ne pourra faire que les hommes ne jugent pas les choses avec leur esprit et n’en soient pas affectés de telle ou telle manière. aurait un danger extrême à leur laisser cette liberté entière et sans réserve. La fin de l’État, c’est donc véritablement la liberté.

Société, Raison uiconque veut respecter les droits du souverain ne doit jamais agir en opposition à ses décrets ; mais chacun peut penser, juger et par conséquent parler avec une liberté entière, pourvu qu’il se borne à parler et à enseigner en ne faisant appel qu’à la raison, et qu’il n’aille pas mettre en usage la ruse, la colère, la haine, ni s’efforcer d’introdulre de son autorité privée quelque Innovation dans l’État. Pouvoir, raison p. 176 la justice tout entière dépend des décrets du souverain, et personne, à moins de conformer sa vie aux décrets qui en émanent, ne saurait être uste.

Justice, Raison, Que chacun puisse user raisonnablement de son libre jugement sur toutes choses sans blesser les droits du souverain, c’est ce qui ressort de l’examen des fondements de l’État. p. 177 Vouloir tout soumettre à l’action des lois, c’est irriter le vice plutôt que le corriger. Les hommes sont ainsi faits, la plupart du temps, qu’il n’est rien qu’ils supportent avec plus d’im atience que de se voir reprocher des opinions qu’ils considè vraies, et imputer à crime imputer à crime ce qui au contraire anime et soutient leur piété envers Dieu et envers leurs semblables. 178 Le citoyen qui se sait honnête homme ne redoute point la mort comme le scélérat et ne cherche point à échapper au supplice. Raison, Mort P. 179 il est impossible de ravir aux hommes la liberté de dire ce qu’ils pensent sans porter atteinte au droit et à fautorité des souveralns, cette liberté peut être accordée à chaque citoyen, pourvu qu’il n’en profite pas pour introduire quelque innovation dans l’État ou pour commettre quelque action contraire aux lois établies Société, Pouvoir P. 78-179 il n’y a rien de plus sûr pour l’État que de renfermer la religion et a piété tout entière dans l’exercice de la charité et de l’équité, de restreindre l’autorité du souverain, aussi bien en ce qui concerne les choses sacrées que les choses profanes, aux actes seuls, et de permettre, du reste, à chacun de penser librement et d’exprimer librement sa pensée. Raison, Pouvoir, Société Je sais que je suis homme, et que j’ai pu me tromper ; mais j’ose dire que j’ai fait taus mes efforts pour ne me tromper point et pour conformer avant tout mes écrits aux lois de ma patrie, à la piété et aux bonnes mœurs.