App 1 Mathilde VENTURIN

Table des matières Contexte de stage 2 présentation de la situation 3 La situation4 Analyse de la pratique 6 Conclusion 7 or 11 Sni* to View Contexte de stage médecine Gériatrique de courte durée. Il comporte vingt-et-une chambres dont trois chambres doubles ce qui offre une capacité de vingt-quatre lits. Le seNice est divisé en deux secteurs dit « un » et « deux chacun de douze lits. pour chaque secteur le matin il y a une IDE et 1 à 2 ASD et le soir il ya 1 IDE et 1 ASD. Les horaires pour les ASD et les IDE sont soit 6h20-14h1 5 soit 13h35-21h.

Les étudiants font les mêmes horaires. La nuit, il y a une IDE et une ASD de 20h45 à 6h30. D’autres professionnels interviennent fréquemment, notamment diététicien, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien ou encore psychologue à la demande du médecin le plus souvent et par prescription médicale. On y prend en charge des patients entre 65 ans et 100 ans environ nécessitant des soins médicaux spécialisés en attendant soit un transfert dans un EHPAD ou dans un SRR soit un retour à domicile.

Les patients y sont envoyés souvent à la suite d’une prise en charge aux urgences ou à la suite de la demande u médecin de famille qui ne peut pas laisser la personne ? son domicile. La durée moyenne de séjour est de 13 jours. Les patients reçus sont souvent poly pathologiques. Les pathologies rencontrées sont souvent cardiaques (décompensation ou insuffisance, trouble du rythme), respiratoires (décompensation, infection, BPCO), neurologiques (AVC, démence), vasculaires (thrombose, plaies), endocrinienne (Diabète, dérèglement thyroïdien).

D’autres motifs d’entrées sont fréquemment vus comme une baisse de l’état général (dénutrition, déshydratation), bilan de chutes ou maintien ? domicile difficile. PAG » 1 l’état général (dénutrition, déshydratation), bilan de chutes ou maintien à domicile difficile. Les patients peuvent aussi bénéficier de services comme de coiffure, de pédicure ou encore d’esthétique payants venant de professionnels extérieurs. Ils peuvent aussi demander la télévision et le téléphone à condition de payer aussi. Présentation de la situation Il est environ 8h, les toilettes avec les aides-soignantes (ASO) ont commencé depuis 30 rmnutes. Avec A, une ASO, nous nous apprêtons à aller dans la chambre de Madame R. pour lui effectuer sa toilette au lit. Cette dame ne peut plus la faire seule, elle n’a presque plus d’autonomie et est très peu mobile. Nous avons besoin d’être deux pour l’effectuer. Ce matin l’infirmière nous a prévenues que Madame R. est très agitée, elle a refusé ses traitements et l’a même insultée. Madame R. st entrée en Médecine le 19/11/14 pour surdosage en neuroleptique à domicile ayant entraîné une embolie pulmonaire suite à un alitement prolongé, due à la somnolence entraînée par ce surdosage. Elle est mariée et a deux fils. Elle pèse 65kgSOO et mesure 1 60cm. Elle a été hospitalisée en 009 à Villefranche pour un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique thrombolyse et en 2013 pour décompensation psychiatrique et agitation diagnostiquée par le médecin accompagné d’une pyélonéphrite débutante.

PAGF30F11 Elle a divers antécédents dont l’AVC ischémique thrombolyse, un cancer au sein droit ayant nécessité une ablation de ce sein et ne nécessitant pas une prise en charge par radiothérapie ou chimiothéraphie, une hypertension artérielle traltée, une prothèse totale de hanche à gauche et un syndrome dépressif pour lequel elle a été hospitalisée plusieurs fois en psychiatrie. Traitement : Atenolol 50 mg, 2 comprimés matin et soir : bétabloquant utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et de certains troubles du rythme cardiaque. Aspegic 250mg, 1 sachet à midi : Ce médicament contient de l’aspirine qui possède de nombreuses propriétés : antalgique et antipyrétique, mais aussi anti-inflammatoire à dose élevée, et fluidifiant du sang. Madame R. prend ce médicament car elle se plaint souvent de cervicalgie et que le traitement aide lui aussi à la fluidité de son sang pour lequel elle a besoin d’être traitée. Loxen 20mg, 1 comprimé à 8h : Ce médicament est un asodilatateur qui appartient à la famille des inhibiteurs calciques. Il est utilisé dans le traitement de Ihypertension artérielle. – Triatec 10mg, 1 comprimé ? PAGFd0F11 artérielle. – Triatec 10mg, 1 comprimé à 8h : Il bloque la formation de l’angiotensine Il, une substance responsable d’une contraction des artères qui augmente la tension artérielle et fatlgue le cœur.

Il est utilisé pour traiter « hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque, pour prévenir le risque d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde chez les patients à risque, après un infarctus u myocarde chez les patients ayant des manifestations d’insuffisance cardiaque (en prévention des complications), pour ralentir la progression des atteintes rénales associees au non au diabète. Pour Madame R. il est indiqué dans le cadre de I’HTA. – Coumadine 2mg, 1 comprimé à 8h : Anticoagulant oral.

Il empêche la formation des caillots en se substituant à la vitamne K. Il est utilisé dans le traitement préventif et curatif des accidents thromboemboliques. pour la patiente il est utilisé en prévention. – Innohep 100001Jl/O. 5mL à 18h en sous-cutanée : Anticoagulant injectable. Il empêche la formation ou l’extension des caillots dans les vaisseaux sanguins. II est utilisé à faible dose dans le traitement préventif des accidents thromboemboliques chez les opérés récents et à forte dose, dans le traitement des thromboses veineuses (phlébite… et des embolies pulmonaire. – Tiapridal en sous-cutanée, 100mg/2mL à 10h et à 20h : Ce médicament est un neuroleptique. Il est utilisé dans le traitement de certains troubles ps s 1 médicament est un neuroleptique. Il est utilisé dans le traitement de certains troubles psychiques (agitation, troubles e comportement chez l’enfant) et de certains mouvements anormaux. en si besoin du Dafalgan 500 si douleur et deux sachets de Movicol par jour si constipation. La situation Et L’aide-soignante avec qui je vais effectuer la toilette au lit me propose de me laisser faire la toilette.

L’ASD va s’occuper de l’essuyage et du maintien de madame R afin qu’elle puisse réajuster ce qui ne va pas et ainsi de pouvoir m’évaluer. Je prends donc un tablier pour protéger ma blouse, deux paires de gants vinyles, de la solution hydro-alcoolique (SHA), un change-complet L car madame R. st incontinente urinaire et fécale, deux serviettes de bain, un gant de toilette, quelques carrés de soins jetables, des draps et un sac poubelle blanc type DAOM (déchets assimilés aux ordures ménagères). Je frappe, entre et marque la présence dans la chambre.

J’explique la raison de notre venue à Madame R. et elle me répond de suite, de manière agressive, qu’il n’est pas question qu’on la touche. Elle dit savoir qu’on vient dans sa chambre dans le but de l’agacer, de la narguer et de se moquer d’elle. Je lui dis que non et que je veux uniquement la laver pour qu’elle se sente ien. 6 1 moquer d’elle. Je lui dis que non et que je veux uniquement la laver pour qu’elle se sente bien. L’aide-soignante me dit que quoi qu’il arrive nous lui ferons sa toilette, qu’on ne peut pas se permettre de l’écouter au vu de sa pathologie psychiatrique.

Je pose donc toutes les affaires et vais chercher une bassine d’eau chaude et du savon. Pendant ce temps, Madame R. s’agace de plus en plus et hurle qu’elle veut « crevée J’ai un moment d’hésitation mais je commence à lui laver le visage en essayant de lui dire qu’il ny a pas de raison qu’elle meurt et que l’on ssaye juste de l’aider puisque c’est notre travail et qu’on le fait à beaucoup d’autres patients. Elle ne m’écoute pas. Elle continue de crier qu’on veut la tuer.

Nous arrivons alors à la petite toilette, j’enfile mes gants après avoir utilisé le SHA. Elle me dit qu’elle n’est pas contagieuse au point de mettre des gants. Je lui explique que si je les mets c’est uniquement un principe de précaution, pour me protéger moi mais aussi et surtout pour la protéger, elle, des germes que je pourrais lui transmettre. Une nouvelle fois, elle n’entend pas ce que je tente de lui dire. L’aide-soignante est aintenant obligée de lui contentionner les mains car elle me frappe pendant que j’effectue la petite toilette.

Elle gigote et hurle encore de plus belle que l’on est des mauvaises filles qui lui font du mal. Je termine vite, change l’eau de la bassine et enleve mes gants en effectuant après une hygiène des mains à l’aide du SHA. L’aide-soignante tourne vers elle Madame R. qui a peur qu’on la laisse tomber. Je lui dis que jamais on ne la laisserait tomber et essaye l’humour en lui disant que si elle tombe, PASD tombera aussi avec elle mais cela ne fonctionne pas. La communi PAGF70F11