60 Sciences sociales Travail de lecture: La rumeur d’Orléans,d’E. Morin Lovinfosse Carolane 6D 1) Distinguer org Sni* to View L’objet de la recherch comprendre la sociét orin est de e l’observation et l’analyse d’une rumeur, la rumeur d’Orleans. Orléans est une ville moderne et rationnelle et pourtant cette rumeur infondée c’est propagée de façon fulgurante. Il va chercher à comprendre pourquoi une société d’aujourd’hui qui est si «développée » ressemble à une société Moyenne-Âgeuse lorsqu’il est question de peur. En effet, la société est pleine de fantasmes et de craintes. Elle est un peu paranoïaque.. ur expliquer la rumeur d’Orléans, il va utiliser trois grands concepts • Le mythe : c’est le fait que la rumeur est née d’un mythe à 2 faces, c’est-à-dire qu’il est le résultat d’un jumelage entre 2 mythes : 1. La traite des blanches 2. Les juifs L’anti-mythe : c’est tout ce qui discrédite la rumeur : Elle consiste a l’intervention de plusieurs facteur de dissuasion comme la justice (on tente des procès), la presse, Vintervention de personnalités, des autorités, etc. 3. e complot antisémite L’archétype : c’est les pensées inconscientes telles que les fantasmes qui nourrissent la rumeur.
En plus de Futilisation de ces trois grands concepts, il va extrêmement se prendre au serieux en utilisant du vocabulaire « professionnel » tel que «métastase » pour désigner un des stades d’évolution de la rumeur. 2) Les présupposés Le modèle que Edgar Morin va lui permettre d’expliquer son phénomène est le fait que la société évolues en fonctions de plusieurs evenement tel que la rumeur dans ce cas ci. Ceux-ci sont en effet révélateurs de la société. pour permettre cette observation, il va aller dlrectement au cœur de ‘évènement, il va s’immerger dans la situation.
Il va faire ce ue fon appelle de la « sociologie à chaud Et ensuite noter et analyser tout ce qu’il verra et constatera avec une équipe de « chercheurs 3) Le modèle théorique Synthèse préface de 1970 et anticorps a) Les milieux conducteurs b) Les anticorps c) L’intelligentsla ambiguë V. Le « stress » juif VI. Le ressac politique VII. Les interrogations Journaux d’enquête -Edgar Morin -Bernard Paillard -Evelyne Burguière -Suzanne de Lusignan -Julia Vérone Documents l. Les articles du 2 Juin 1969 Il. Les communiqués (3-4 Juin) Ill. Le S Juin 1969 IV. L’Egiise V. La presse parisienne VI.
Note annexes : la rumeur de Rouen La Rumeur d’Amiens Claude Fischler Principes d’une sociologie du présent 4) Les origines et la thématique de la rumeur La rumeur prend son origine à la fois d’un article de presse, « Noir et blanc » qui fournit le scénario de la rumeur. En effet celui-ci parlait de l’enlèvement des femmes dans les cabines d’essayage. De fait, cet article était tout bonnement tiré d’un roman de Maz, Un couvent dans le vent. beaucoup. Mais on peut lier plusieurs bruits à une rumeur puisqu’ils en sont le fondement, ainsi plusieurs bruits rassemblés qui ont trouvé un terrain de propagation se sont mué en une rumeur. n mythe, c’est une croyance . Or une rumeur est aussi une croyance. Donc une rumeur est un mythe, en prenant cette hypothèse on peut donc en déduire que le double mythe qui prend la réalité de façon objective serait la source de la rumeur, voir la rumeur en elle-même. 5) Définition de la rumeur La rumeur est assez difficile à définir mais on peut lui attribuer de nombreuses caractéristiques : 1. Elle se répand très rapidement 2. Elle va chercher des faits du passé et s’en sert pour éveiller des peurs 3. Elle est virulence et se propage à une vitesse vertigineuse 4.
C’est une croyance, un mythe 5. Elle est à la base des ragots, des cancans 6. E. Morin donne une métaphore à la rumeur c’est la métastase (c’est le fait qu’elle se répand partout comme un virus et peut même se séparer en diverses contre-attaques) 7. Elle laisse aussi des germes sur son passage ce qui l’a rend presque invisible et éternelle. En effet même en arrêtant d’y croire, il reste toujours des particules de celle-ci qui vivent dans les souterrains de notre société et qui sont prêtes à resurgir à n’importe quel moment, à n’importe quel endroit.
Il suffit qu’un élément déclencheur intervienne et elle renaitra de ses cendres. 6) Stade de développement l. L’incubation : C’est le pre a propaeation de la L’incubation . C’est le premier stade de la propagation de la rumeur. Elle a démarré chez des adolescentes ou jeunes filles issu de milieu assez clos (Instituts religieux, etc) où ces jeunes filles sont plus propices à la rêverie fantastique puisqu’elles n’ont pas vraiment d’expérience dans le milieu social et aussi car ces lieux sont de véritable caisses de résonnance et propices ? l’amplification.
Pour finir par atteindre les enseignantes et les parents. A la base cette rumeur ne visait que le magasin d’Orphé et non plusieurs autres comme cela c’est passé plus tard au fil de l’évolution de la ropagation. C’est un mythe adolescent qui prend vie. Il. La propagatlon : Le mythe commence réellement à atteindre les adultes, il se propage dans les milieux de papotage et touche tout le monde. En même temps que s’être propagée, la rumeur c’est amplifiée et touche dorénavant plusieurs magasins tous spécialisé dans la confection pour jeunes filles et jeunes femmes et ils sont juifs.
Cependant il y a quand même certains réticents qui disent que c’est ridicule et les hommes la considèrent comme une « demi- fiction » La pollce s’en mêle mais découvre que c’est un faux bruit et bandonne les recherches. Néanmoins, les magasiniers sont à peine au courant de Pampleur de la rumeur qui court sur eux et sont prévenu par des amis dont leurs filles leur ont dit. La rumeur commence à faire peur et n’évoque plus des fantasmes mais bien la protection. Ill. La métastase : Avec l’absence de tout mouvement de répression, la rumeu protection. épression, la rumeur devient proliférante. Elle se nourrit de tout et devient évidente. Même une plaisanterie peut devenir une part du scénario (référence au sous-marin de Léwy). Et pour donner plus d’explications dans le fait que les autorités ne ont rien et que l’on n’en parle pas dans les médias, on propage une nouvelle rumeur : la police a été achetée par les juifs, le préfet et la presse aussi. C’est aussi dans ce stade que les personnes vlsées vont enfin être directement avisées et qu’ils y reconnaitront de l’antisémitisme.
De plus, les foules vont devenir plus agressives et virulentes, elles vont directement accuser les marchants. Dans ce stade même les hommes vont se sentir concernés et vont interdire à leur femme d’aller dans ces magasins qui sont « dangereux » et cela pour les protéger. La rumeur fait dorénavant peur partout. IV. Juin 1969 : c’est la résorption, la rumeur régresse pour aller dans les baffons après que plusieurs autorités aient criés ? l’antisémitisme.
Par contre, la rumeur ne s’est pas estompée, elle a donné naissance à plusieurs mini-mythes prêt à resurgir au moindre moment. 7) Comment est envisagée la fin de la rumeur ? Pour E. Morin la rumeur n’est pas finie, elle s’est juste disloquée en mini-rumeurs qui sont retournées dans les baffons de la ville et se sont répandue partout mais restent taiseuses jusqu’à ce qu’un autre événement les fassent ressortir ou la fasse ressortir au complet. *AGF 6 rif q