MODULE 5

MODULE 5 RELATION COMMUNICATION or 8 Sni* to View soin. Je suis déjà allé voir Mr M ce matin lors du petit déjeuner. Je frappe. ll m’invite a entrer Je referme la porte. – Ça va Mr ? vous avez bien petit déjeuner ? – Oui très bien j’avais faim. – Cest bon signe si vous avez faim ! – ‘espère car je ne veux pas rester là trop longtemps. Il me sourit Je me tiens au bout de son lit, lui est en position demi-assise. – Dites moi l’aide soignante souhaite m’évaluer lors de l’aide à la toilette ce matin seriez-vous d’accord ? Je vois son visage se fermer. l a perdu son sourire et me répond d’un ton sec : Je veux bien que vous m’aidiez lors de ma toilette,mais je ne veux pas que l’aide soignante soit présente ! Surprise par son refus, je m’éloigne un peu du pied du lit : -Je vais prévenir l’aide soignante et je reviens vous aider….. d’accord ? – Parfait je vous attend. Très mal à l’aise VIS a vis de l’aide soignante j’explique la situation à l’ A. S, elle me conseille de continuer de m’occuper de Mr M. comme j’en ai l’habitude De retour dans la chambre, je prépare son matériel, l’installe convenablement. Monsieur M, je vous laisse faire ce que vous pouvez, je vous aiderez pour le reste. Pas de souci madame ! Il avait retrouvé son visage souriant. Nous parlons de tout et de rien lors du soin, Mr M est détendu, il plaisante même avec moi. Il finit de se raser puis me dit : -J’ai terminé, pouvez vous vider la bassine, s il vous plaît ? – Bien sûr monsieur. Le temps de range terminé, pouvez vous vider la bassine, s il vous plaît ? Bien sûr monsieur. Le temps de ranger le matériel un silence s’installe. Je ressors de la salle de bain. ]e réinstalle Mr M en position demi-assise. J’ai terminé vous avez besoin d’autres choses ? je me trouve juste a coté de lui, il me regarde. – Oui je voudrais vous dire quelque chose. Il me prend la main, me tire un peu sur le bras comme pour me faire signe de m’assoir à coté de lui. – Asseyez vous s il vous plaît ! Il avait sur son visage un air assez grave. Je m’exécute, m’assois ? coté de lui. Sa VOIX est devenu enroué. – Que vouliez vous me dire ? – Vous savez je suis passé par les urgences avant de monter en chirurgie pour être opéré. – Oui, je suis au courant, j ai pris connaissance de votre dossier lors de votre admission. Et bien j ai vécu un enfer la bas Il me reprend de nouveau la main. Je perçois bien un malaise dans sa voix mais lequel ? Je lul demande Vous voulez m’en parler ? Les urgences ce n ‘est pas le lieu le plus calme ! – Si vous saviez ! Et puis plus un mot. ll regarde par la fenêtre,le regard fixe. Je ne sais pas quoi lui dire. Je vois qu’il a les larmes aux bords des yeux . Le silence devient pesant pour moi . Il reprend : – Vous avez peut être autre chose a faire?! – Mr M je ne suis pas là que pour vous aider à faire votre toilette, je suis aussi à pour vous écouter ! Heureusement que vous êtes là d’ailleurs. Jiai passé 2 nuits ? aussi là pour vous écouter ! – Heureusement que vous êtes là d’ailleurs. J’ai passé 2 nuits à ne pas dormir. pourquoi ne pas en avoir parlé a l’équipe ? – Ça n’aurait servi a rien – L’opération vous a fais souffrir ? – Non c’est pire que ça ! Il s’arrête de parler. Je n’est pas le temps de répondre, il reprend : – Au urgences un jeune homme de 20 ans était à côté de mol. Il n’arrive pas à finir ses phrases, je sens que c’est difficile pour lui de continuer tellement sa gorge se serre.

Il me tient toujours la main, la serre un peu plus fort, puls pose son autre main par dessus la mienne. j’essaie de me reprendre, face à la détresse de monsieur M. les mots ont du mal à venir . – Ce sont malheureusement des choses qui arrivent.. Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, il me coupe la parole, dans un calme absolut me dit : – Mon fils est mort il y a 8 ans d’un cancer généralisé. Silence. – Il avait 20 ans. Moi qui suis maman comment ne pas être insensible a ses mots . Je met les sentiments de coté, je fais face a cet homme en détresse psychologique. A m’écouter j’aurais sûrement pleurer. J’ entend bien que cette situation vous ai ramené quelques années en arrière et que ça à ravivé des souvenirs douloureux. -Vous savez, je sais que j’ai fais ce qu il fallait avec mon fils, jusqu au bout. je ne répond pas, je le regarde avec un léger sourire. Il me sourit, ne pleure pas. ll me tapote la main. – Vous avez des enfants ? PAGF avec un léger sourire. – Vous avez des enfants ? me demande t il. – oui….. 3 ! – Cest bien…. profitez! Donnez leur tout l’amour. C’est que du bonheur. Il continu : – Allez je vous libère, vous avez mieux à faire que d’écouter me lamenter ! Il s’arrête. Non je sais vous êtes la aussi pour m’écouter ! Je me lève, je lui souris, j’ai la boule au ventre – A toute à l’heure Monsieur, pour le repas. Si vous avez besoin n’hésitez pas. – Merci encore de m’avoir accordé du temps, ça m’a fait du bien. J’ouvre la porte et sors. B/ QUESTION DE DEPART Cette situation a retenu mon attention et a suscité chez moi une interrogation : Pourquoi Monsieur M. m’a t il raconté son histoire de vie à moi élève aide -soignante et pas a une professionnelle ? C/ ANALYSE DE LA SITUATION RELATIONNELLE Dans mon analyse j’ai repéré plusieurs points, qu’ils soient positifs ou négatifs.

Ces points ont pu mettre en difficulté ou pas la communication avec mon patient. Mr Mest un homme d’une cinquantaine d’année, je le prend en charge depuis son arrivée dans le service et je suis déjà allée le voir ce matin au moment du petit déjeuné, il est installé en osition demi-assise : ce sont des points positifs qui permettent l’instauration d’une confiance il me connaît déjà. pour la deuxième fois en urgence suite a une complication me semble pouvoir être un frein a la relation, cela peux engendrer chez lui une certaines anxiété.

Certains comportements, réactions ou ressentis peuvent entraver la communication, d’autres peuvent la favoriser : Je frappe, il m’invite à entrer et je referme la porte. Je respect son intimité . Il me sourit. Il est content de me voir. Il se trouve en position demi assise, cela permet d’avoir une communication qui se met en place naturellement Je perçois tout de suite le malaise quand je vois son visage se fermer, il a perdu son sourire, il me répond d’un ton sec. Pour ma part face à la situation je suis d’abord surprise par son refus, je m’éloigne du lit, je suis très mal a l’aise face a sa décision.

A ce moment là, la communication est rompu. De retour dans la chambre, Mr M. a retrouvé le sourire, il est détendu, il plaisante avec moi. Ayant respecté son choix (l)loi du 4 mars 2002 + léonetti et me voyant revenir seul, il est soulagé. Il me regarde, je suis prêt de lui, il me prend la main. Je ne suis visiblement pas assez prêt puisqu il me demande de m’asseoir. l garde ma main dans la sienne Il regarde par la fenêtre, il me fuit du regard. je ne sais plus quoi dire, je ne trouve pas les mots. Le silence est pesant. Je met mes sentiments de coté. J’essaie de ne pas montrer que cette situation me touche. J’ai la boule au ventre.

Malgré toute ma bonne volonté, cette sltuation m’a situation me touche. situation m’a touché que je le veuille ou non Cette situation a suscité en moi des réactions et des comportements. Sont ils appropriés ou non? Je vais essayer de faire des liens cause à effet pour essayé de mieux les comprendre. Mr M. st entré en urgence et a été opéré pour la deuxième fois pour une complication cela a pu augmenté son anxieté car ce n’était pas une opération programmé. Je prend en charge Mr M. depuls son arrivé dans le service il y a 3 jours, il me connaît, une certaine confiance s’est instauré ,cela peut le rassurer aussi.

Il me parle de ce qui lui ai arrivé, je ne trouve pas les mots pour rétablir le silence « La perte des mots pour rétablir les maux Le silence peut être une source de communication. Savoir écouter fait parti de la bientraitance(2)( on ne pratique plus les soins selon une méthodologie stéréotypée, sans prendre en onsidération le respect de la personne, de son histoire, de sa dignité et de sa singularité…. il est primordiale de valoriser son ressenti) Cela fait 3 jours que je m’occupe de Mr M. pourquoi a t-il attendu 3 jours pour me parler de son histoire de vie?

N’ai je peut être pas pris le temps de l’écouter au moment des soins. ( selon une étude un patient est en relation avec le personnel soignant 45 minutes/ jour dont 14 a 20 minutes pour la toilette){4) A la fin du soin, j’ai la boule au ventre, j’aurai ai dont 14 a 20 minutes pour la toilette)(4) A la fin du soin, j’ai la boule au ventre, j’aurai aimé pouvoir rendre plus de recul sur cette sltuation et ne pas faire de transfert. D/ LA NOTION DE RESPECT DE LA PERSONNE Certains éléments de la situation font ressortir du respect sous quel que forme que ce soit Je pars prévenir Mr M. our lui expliquer le déroulement du soin, je frappe,il m’invite a entrer, je referme la porte. Je respect son intimité. Je le vouvoie,il ne veux pas que l’A. S soit présente lors du soin. Je respect son choix de refuser un soin en tant que patient. Le silence est pesant pour moi. Je respect ses silences, ils valent parfois mieux que des paroles. Si je devait donner une définition du respect ce serai : ?couter c’est respecter, prendre soin d’un patient c’est lui laisser le choix, le prendre tel qu’il ai sans jugement de valeur.

Respecter les autres ça commence par se respecter soit même ! CONCLUSION • L’aide soignante est au cœur de la relation communication. Avec la préparation de ce module 5 je me rend compte que la communication est en constante évolution. ll est parfois difficile de se positionner selon les situations, pour ma part difficile sur cette situation de prendre vraiment assez de recul et de ne pas faire de transfert familiale, je pense que cela viendra avec le temps et l’expérience.