Le C. D. O. Chief Digital Officer Depuis quelques années nous assistons au développement de la fonction C. D. O. (Chief Digital Officer) car les entreprises commencent à comprendre que le numérique peut accélérer leur développement. Pascal Cagni (ancien VP d’Apple Europe) disait récemment: « le virage numérique n’est pas une option tactique mais bien un impératif stratégique. Il doit irriguer et impacter la structure même de l’entreprise et la sensibilité de tous ses dirigeants opérationnels et fonctionnels et de tous ses administrateurs ».
Ce vous là encore demai Forum 2015, car la c internes et externes umériques ouvrent or7 ctz Sni* to View la question « Serez- n du 01 Business es données elles technologies qui n’étaient même pas envisageables il y a une dizaine d’années. Il est donc important voire crucial de s’y positionner avant ses concurrents comme le montre une étude menée par le MIT et Capgemini » les entreprises les plus mûres sur le digital sont plus performantes de 26% – que la moyenne de leur industrie ».
Etre Digltal ne se résume pas à créer un Slte internet ou à avoir une équipe web! C’est un état d’esprit qui tient compte des évolutions du marché et des clients et du fait que les cycles ‘évolution ne sont plus les mêmes. Cet état d’esprit Digital s’appuie sur deux qualités qui peuvent paraître désuètes mais qui en fait sont fondamentales et Swlpe to vlew next page et doivent être présentes en même temps: l’orientation client et l’agilité.
C’est ensuite grâce à toutes les nouvelles technologies numériques (Big Data, Profiling, ecommerce, email, que l’on pourra surfer sur les vagues du marché et affiner des stratégies de « long tails » qui n’est qu’une personnalisation à l’extrême du marketing rendue possible par le Big Data. Le sujet n’est donc pas de tout casser mais simplement de profiter de tout ce que les ouvelles technologies permettent de faire.
Mais on ne s’invente pas digital du jour au lendemain et pour en tirer partie les entreprises vont devoir se réformer comme le dit Jérôme TOLOT (administrateur et Directeur Général de GDF Suez) « les innovations rapides du monde digital modifient profondément les attentes de nos clients et notre environnement concurrentiel. De ce fait, elles nous obligent à réinventer notre business model. Le digital induit un nouveau partage de la valeur auquel il convient de faire face sans tarder… l est indispensable que les dirigeants s’engagent avec leurs équipes ans la transformation de leur business model. Cela suppose des changements organisationnels et une évolution dans la composition de leurs équipes » En France, des groupes comme Axa, April Assurances, Allianz, Accor, l’Oréal, Groupe Société Générale, Renault, Bouygues Telecom, Yves Rocher, La Poste et très récemment la SNCF et Publicis ont confié la numérisation de leurs activités à un Directeur Général ou un CDO.
Et la tendance s’accélère, le cabinet américain Gartner prévoit que 25 % des entreprises devra PAG » rif 7 Et la tendance s’accélère, le cabinet américain Gartner prévoit que 5 % des entreprises devraient avoir leur CDO d’ici à fin 2015. Ce métier s’impose petit à petit à l’intersection des fonctions de CIO (Informatique), CMO (Marketing) et COO (Operations), en France le CDO est souvent appelé Directeur de la Stratégie Digitale. Mais quelle est sa mission?
Jusqu’à présent, le monde vu de l’entreprise était conditionné par sa structure parcellaire et « silotée », chacun voiyant midi à sa porte: le commercial voit un client, le marketing voit un prospect, la RH un salarié, la communication un journaliste, la production un utillsateur, la OSI un usager, etc. Aujourd’hui tous ces métiers oivent devenir digitaux. Ils interagissent avec et sont impactés par le web, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies. Du coup chacun commence à se sentir concerné et à considérer l’enjeu du digital comme déterminant pour le développement de sa propre activité.
Ils ont raison mais le risque est grand que chaque département s’aventure individuellement sur ce nouveau terrain et de voir ainsi apparaitre de belles initiatives mais dispersées, mal coordonnées et incohérentes, elles pourraient finalement nuire au bien commun. Cest ce constat qui a donné naissance à ce nouveau métier de CDO qui porte la responsabilité e la transformation digitale et coordonne les actions des différentes entités de l’entreprise. Beaucoup de sociétés se sont déjà glissées dans le lit du digital ? travers la création d’un site vitrine ou de e-commerce.
Cela s’est souvent fait en para PAGF3C,F7 du digital à travers la création d’un site vitrine ou de e-commerce. Cela s’est souvent fait en parallèle et sans coordination avec la partie commerciale traditionnelle de peur de la déstabiliser par un développement dont la réussite était incertaine. Contralrement aux idées de l’époque, ce canal de vente s’est développé et continue à le faire! On se retrouve donc aujourd’hui avec 2 structures de ventes, l’une physique et l’autre numérique qui se regardent en chien de faïence.
D’un coté, la force commerciale traditionnelle (vendeurs ou magasins) accuse les petits jeunes d’internet de leur voler des clients. De l’autre, les équipes web pensent que la vente traditionnelle vit ses derniers jours! L? il faut rétablir une vérité, selon la FEVAD (Fédération du e- commerce et de la vente à distance) les ventes sur internet ont beau être en fabuleuse progression de 12% en 2014, elles ne représentent encore que du commerce de détail en hors alimentaire).
Cette situation conflictuelle n’est plus possible car le client (B2B ou B2C) a changé en adoptant rapidement les smartphones et tablettes il est devenu omni-canal et a inversé les rapports de force avec les marques. Il ne comprend plus qu’une entreprise dont il est client reste figée dans des positions nuisant à l’efficacité de sa relation, qu’elle ne le reconnaisse pas, ne se souvienne pas de ce qu’il a pu aller regarder sur internet quand il arrive en magasin ou continue à lui envoyer des publicités pour un produit qu’il vient d’acheter par exemple! La mission du CDO sera donc non seulement de