La prééminence de la logique protessionnelle va entraîner plus d’autonomie des médecins dans l’utilisation des ressources mises par la société à leur disposition pour soigner les malades. Ce type de gouvernance prend en compte la figure du patient, dont l’intérêt ne peut être garanti que par le médecin au nom de la relation de confiance qui encadre le colloque singulier entre le médecin et son patient. La prééminence de la logique technocratique va conduire à plus déconomie et moins de solidarité pour serrer les budgets.
Ce type de gouvernance envisage l’usager comme un administré éré par l’autorité Cas Gestion Hospitalie Re Premium gy TP7atticial MapTa 2015 6 pages Les logiques de régulation dans la gouvernance hospitalière 1 L’existence des différents « îlots bureaucratiques » crée, comme l’explique André-Pierre Contandriopoulos (96), la coexistence de quatre grandes logiques de régulation dont l’articulation est une clé de la performance hospitalière.
Il souligne donc l’interaction, dans toutes les décisions prises dans le système de santé, notamment à l’hôpital, des différentes logiques aux mains de quatre groupes d’acteurs importants. La logique professionnelle : diffusée par les professionnels La logique technocratique : diffusée par les gestionnaires La logique économique : diffusée par le monde marchand Swipe to page La logique démocrati L’enjeu de la gouvern de quelle loglque elle prééminence d’une déterminer la typolo cc OVE de politique. éterminer autour aura toujours une s (97) et celle-là va publique, dont l’intérêt est garanti à travers l’intérêt général. La prééminence de la logique économique va favoriser la libre concurrence et soumettre le secteur sanitaire à la main invisible du marché. Ce type de gouvernance favorise la prise en ompte du consommateur de soins, qui doit être responsabilisé notamment dans l’objectif de maîtrise des dépenses. La prééminence de la logique démocratique va se manifester par une gestion – administration, une centralisation et une mainmise de l’Etat.
La modernisation du service public conduit ce type de gouvernance à prendre en compte le citoyen en tant qu’acteur émergent dont la voix s’exprime notamment à partir des dispositifs de la démocratie sanitaire. Contandriopoulos pose ainsi le premier élément problématique de l’intégration des usagers à la gouvernance du système de santé. En effet, les articulations traditionnelles de la gouvernance du système de santé annexent les usagers à un groupe particulier, détenteur d’une logique de régulation particulière.
Ce qui change avec la loi de 2002, consacrant la participation des usagers, c’est que les usagers ont l’occasion d’introduire une nouvelle logique de régulation distincte des quatre logiques traditionnelles. La question alors est de savoir s’ils en ont la capacité. Afin de mieux comprendre l’articulation des différentes logiques, nous présentons ici la traduction des mondes communs de Boltanski et Thévenot (1991)98 dans la gouvernance hospitalière raditionnelle, en conséquence de la prééminence d’une logique sur les autres.
En reprenant le tableau des mondes communs de Herreros et Livian publié chez Amblard, Bernoux, Herreros et LiVian (199 tableau des mondes communs de Herreros et Livian publié chez Amblard, Bernoux, Herreros et Livian (1995: 89)99 où ils définissent les ordres de grandeur, nous proposons l’interaction potentielle entre les traditionnelles logiques de régulatlon ainsi que leurs conséquences pour le système. Tableau no 2 : Exemple d’ascendance des mondes communs dans la gouvernance hospitalière Inspiré des mondes communs de Boltanski et Thévenot, 1 991
L’analyse de ce tableau montre que si la prééminence de chaque logique de régulation porte des enjeux de développement du système (par exemple, le développement de l’innovation dans la prééminence de la logique professionnelle), elle porte également des conséquences pouvant être source de dysfonctionnement (par exemple, l’inégalité de la prise en charge à travers la remise en cause du service public).
Par ailleurs, la complexité du système notamment l’existence de plusieurs logiques complexifie le fonctionnement. Dans le cas de l’hôp•tal, l’articulation de deux logiques très ortes crée non seulement des avantages mais aussi des conséquences multiples. En effet, la prééminence à la fois de la logique professionnelle et de la logique technocratique dans les CHU, par exemple, crée à la fois les conditions d’une pratique libre de la médecine et un interventionnisme tutélaire garant de l’intérêt général.
Cependant, le tableau nous montre que derrière ces avantages, des conséquences telles que la balkanisation et l’explosion des dépenses peuvent apparaître. C’est donc aux réformes en tant que « chan ement rafond apporté dans la forme d’une institution afi er, d’en obtenir un de