Mr FLAMENT Benoit BPREA 2014/2015 Glossaire 1- Historique or 12 Sni* to View 2- Les différents acte 3- Organisation de la cynophilie en France p. 5 4- Le « marché du chien » en chiffres 5- Du point de vue de l’éleveur p. 10 6- Conclusion p. 12 à son maître une miche de pain que lui donnait une main inconnue (SASIAS G. , 2004). La fidélité est d’ailleurs la qualité du chien la plus vantée par les auteurs de l’Antiquité. Argosfut le seul être qui reconnut Ulysse, après vingt ans et, après avoir salué ce retour avec les maigres forces qui lui restaient… l mourut ! (Odyssée, XVIII). Au début du Moyen Âge, les chiens reprirent très probablement leur rôle d’éboueurs des habitats, de consommateurs de charognes ; certains profitèrent même des cadavres enterrés à la hâte en raison de la misère, d’épidémies au de famines. Dans les familles nobles et royales au contraire, les chiens sont des hôtes reconnus. Les chiens de chasse favoris circulent librement dans les châteaux. assistent aux repas, dorment dans les chambres et suivent partout leur maître. ? tel point que Charlemagne se voit obligé de faire signifier aux nobles l’interdiction d’emmener leurs hiens aux services religieux. Les seigneurs, dont la puissance grandissait, possédaient des meutes de chiens de chasse, lévriers croisés de molosses, bien protégés des chiens à moitié sauvages et faméliques qui erraient dans les campagnes. Ainsi, en Europe continentale et en Angleterre, les chiens de grande vénerie furent peu à peu sélectionnés dans les chenils des maîtres, passionnés de guerre et de chasse.
Mais, au fur et à mesure de sa diffusion, le chien s’est montré utile dans de nombreux autres domaines et aucun animal ne connaît autant d’usages que le chien, partageant les léas de l’aventure humaine. Objet de sacrifice et de consommation rituelle ou profane, sa chair est consommée en Europe ju 12 humaine. chair est consommée en Europe jusqu’à la romanisation, en Amérique précolombienne, aujourd’hu encore en Asie, dans le Pacifique et en Afrique centrale.
Plus près de nous, on a mangé du chien en Allemagne et en Suisse alémanique, jusqu’à l’entre- deux-guerres ; sans oublier bien sûr que le chien a été consommé occasionnellement dans les périodes de disette. Le poil du chien est filé et tissé un peu partout, par exemple dans les Pyrénées usqu’à la Première Guerre mondiale ; sa peau est tannée, sa fourrure, ses os, tendons et sa graisse ont divers usages. L’agressivité du chien est mise à profit pour la garde et la défense des personnes et des biens, dont les troupeaux. our le combat à la guerre ou contre d’autres animaux. Son énergie en fait un animal de traction et de portage, voire même un animal « source de chaleur » : les Aborigènes australiens en faisant des bouillottes vivantes. Le flair, bien sûr, outil précieux de la chasse, est utilisé pour des recherches en tous genres, de la truffe à la rogue en passant par la recherche criminelle. Son intelligence et sa fidélité en font un auxiliaire presque incontournable de la conduite de troupeaux, du guidage d’aveugle, de la zoothérapie..
Mals à côté de ces usages multiples, les chiens, dans nos sociétés occidentales actuelles, ont très souvent perdu leur rôle strictement utilitaire pour devenir chiens de compagnie. puis du simple compagnon, le chien a pris la place de membre ? part entière de la famille, pour 76 % des propriétaires selon un sondage SCC / Sofres réalisé à l’échel 19 de la famille, pour 76 % des propriétaires selon un sondage SCC / Sofres réalisé à l’échelle européenne en 2000.
Cette « humanisation » grandissante du chien notamment dans les villes engendre des besoins nouveaux allant jusqu’au lancement récent d’une gamme de parfum pour chien ! 2- les différents acteurs de la filière . Les producteurs Les éleveurs occasionnels Les éleveurs amateurs Les éleveurs professionnels Les commerçants Les grandes surfaces animalières Les animaleries indépendantes Les animaleries des jardineries Les courtiers Les fournisseurs L’industrie de l’alimentation animale L’industrie pharmaceutique vétérinaire
Les prestataires Les cabinets vétérinaires Les éducateurs/dresseurs et « hôteliers » Les toiletteurs La presse spécialisée Les organisateurs de manifestations Les associations de bienfaisance Les associations de protection animale Les associations d’éducation de chiens d’aide aux personnes handicapées Les utillsateurs Les utilisateurs amateurs et sportifs Les utilisateurs professionnels 3.
Organisation de la cynophilie en France 2 éleveurs et propriétaires de chiens de race grâce à sa banque de données cynologiques, à ses fiches et bulletins d’information et ? es campagnes d’information sur le terrain. Outre ces principaux rôles, elle fédère 96 associations de race et 64 sociétés canines et participe à la formation des juges et experts confirmateurs en partenariat avec les services de zootechnie des écoles vétérinaires.
Pour assumer ces objectifs, la SCC dispose de moyens de contrôle et d’encouragement à la sélection comme la tenue du fichier national d’identification par tatouage permettant de contrôler l’identité des reproducteurs, de retrouver les chiens égarés ou volés (environ 70 000 par an en France) et de limiter es falsifications. La SCC a également pour mission la tenue du livre généalogique et la délivrance des certificats de filiation (certificats de naissance, certificats d’inscription provisoire ou définitive au LOF). ? cela s’ajoute le traitement des demandes d’affiliation des élevages via la délivrance des « affixes sorte d’appellation d’origine contrôlée d’un chien permettant à la simple lecture de son pedigree d’en déterminer la provenance. Enfin, elle est dotée d’une mission disciplinaire qui lui permet d’attribuer soit des encouragements (titre « d’élevage recommandé D), soit es sanctions (interdiction provisoire ou définitive d’inscription au LOF) au cours de contrôles inopinés des déclarations et des engagements des éleveurs adhérents.
B Le Livre des Origines Françaises et la Confirmation : Le Livre des Origines Françaises enregistre environ 150 000 naissances (1 62 000 inscrits en 2002) de chiots de PAGF s 9 Origines Françaises enregistre environ 1 50 000 naissances (162 000 inscrits en 2002) de chiots de race par an parmi les 260 races qu’il référence. Environ un tiers seulement de ces naissances donne lieu à une inscription définitive au LOF, autorisant a reproduction dans la race.
Les autres chiens ne sont pas présentés à la confirmation ou, plus rarement, ne sont pas admis à l’issue de cette épreuve. Ce livre généalogique est ouvert à tous les chiens conformes au standard de leur race, c’est-à-dire aux sujets susceptibles de stabiliser ou d’améliorer les qualités de leur race. Cependant, une dizaine d’associations de race, à l’instar du Club du berger allemand, estimant leur effectif suffisant, ont décidé, en accord avec la SCC, de fermer provisoirement leur livre, ce qui n’autorlse que l’inscription différée de sujets jugés xceptionnels.
La confirmation est la reconnaissance officielle de la capacité d’un animal à améliorer sa race ou tout au moins à en transmettre les caractéristiques essentielles à ses descendants et donc à les maintenir. En effet, l’examen de confirmation concerne tout chien de race, mâle ou femelle, destiné à être utilisé en élevage en vue de faire inscrire au Livre des Origines Français sa descendance. Cette particularité française est actuellement sur le point d’être supprimée comme nous le verrons dans le chapitre correspondant au projet de décret relatif à la tenue des livres énéalogiques.
Les autres associations • La Fédération cynologique internationale (PCI) Les Sociétés canines régionales (SCR) Les Clubs d’utilisation Les Clubs de race La Société Francophone de PAGF 19 canines régionales (SCR) La Société Francophone de Cynotechnie (SFC) 4. Le « marché du chien » en chiffres La filière canine en France, c’est d’abord 8,6 millions de chiens répartis dans 27% des foyers de notre pays. 15 % d’entre eux ont un pedigree et sont donc inscrits au livre généalogique canin, le LOF (Livre des origines français).
Cette élite constitue le socle de a qualité de l’élevage français. La filière canine, c’est également un chiffre daffaires estimé à 3,9 milllards d’euros et c’est aussl environ 27 000 emplois et plus de 10 000 bénévoles militants. D’après l’étude FACCO/Sofres 2002, 52,1 % des foyers français possèdent au moins un animal familier, un chiffre presque inchangé depuisl 993, et dans 45 % des cas il s’agit au moins d’un chien ou d’un chat (PIERSON & GRANDJEAN, 1996).
Avec près de 9 millions de chiens sur le territoire, la France est le pays qui abrite la population canine la plus importante d’Europe. Ce ont ainsi environ 900 000 chiens qui s’installent sur le territoire chaque année. Ces chiens se répartissent en chiens dits « de race » c’est-à-dire inscrits au LOF, mais aussi en types raciaux c’est- à-dire qui ont l’apparence d’un chien de race mais qui ne sont pas inscrits sur le livre des origines, ou encore en bâtards ou corniauds.
Certains distinguent d’ailleurs ces deux derniers types en définissant le bâtard comme le produit d’un accouplement entre deux chiens de races différentes ou issu du croisement d’un chien de race et d’un autre d’origine indéterminée, et le corniaud omme le fruit du hasard, issu d’un croisement 7 2 d’un autre d’origine indéterminée, et le corniaud comme le fruit du hasard, issu d’un croisement entre deux reproducteurs de races indéterminées.
Alors que bâtards et corniauds représentent environ 60 % du cheptel canin français, ce sont 162 163 chiens qui ont été inscrits au LOF en 2002. Ainsi, alors que la majorité des pays impliqués dans la cynophilie mondiale sont confrontés ? une décroissance des naissances de chiens de race, ces derniers affichent en France une santé presque insolente dans ce contexte de récession.
Lieux de vie des chiens (enquête Facco/Sofres 2002) 22%37 % Hameaux et villages Ville de 2000 à 20 000 hab Ville de 20 000 à 100 000 hab Ville supérieure à 100 000 hab Agglomération parisienne RÉPARTITION PAR CATÉGORIE DE CIRCUITS TOTAL (milliers € TTC) POIDS CIRCUIT ÉVOLUTION 02/01 GRANDE SURFACE ALIMENTAIRE 1 936 397 62,81 % 9 grands-mères où on laissait aux chiens et aux chats restes de midi, mou et os. D’après le cabinet Xerfi, 80% des propriétaires achètent de la nourriture industrielle. Pain bénit pour les deux mastodontes du secteur, le suisse Nestlé (Purlna, Gourmet, Felix,
Friskies, Ado) et l’américain Mars (Royal Canin, Frolic, Sheba, pedigree). Le business du «pet food» est, de loin, leur plus rentable. Les marges y frôlent les 20%. Granulés d’hiver ou d’été, pour animaux à poils ras ou longs, jeunes ou vieux, petits ou gros, castrés ou pas, tous les segments et sous-segments de marché sont bons pour justifier des prix au kilo supérieurs à ceux de la nourriture pour bébé, malgré un grand flou sur les ingrédients. Et se permettre, en télé, des pubs dont le coût et la logistlque n’ont rien à envier au secteur du luxe.
S’il n’y avait que les croquettes… Comme leurs maîtres, nos 65 millions d’amis meurent de plus en plus vieux et exigent de plus en plus de sains. «Les dépenses vétérinaires ont explosé de 72% en dix ans, pour atteindre 470 millions d’euros en 2010», précise Jérôme Salord, P-DG de la premiere mutuelle pour animaux, SantéVet. Outre-Atlantique, les ventes de psychotropes pour chiens et chats déprimés atteignent 4 milliards d’euros par an. Et le plus délirant de ce «pet business» reste à venir. Psys, clubs de gym, bijoux. ites de rencontres, chirurgie esthétique… à voir ce qui se passe aux Etats-Unis et au Japon, les filons semblent ussi innombrables qu’improbables. (Il s’agit ici de propos recueillis par Marie Mathilde pour sa thèse vétérinaire de 2005 à l’Univer de propos recueillis par Marie Mathilde pour sa thèse vétérinaire de 2005 à l’Université de Toulouse car je n’ai pu trouver de professionnel pouvant me rencontrer) Il S’agit de l’Elevage « CANILAND’S DREAM » situé à Rosières dans le Tarn (81) et créé en juillet 1999. éleveur est une femme. Sept races y sont élevées (Labrador, Golden retriever, Cocker anglais, Cocker américain, Lhassa apso, Sharpei et Bouledogue français) ; ous les chiens sont inscrits au LOF. Le nombre de reproducteurs varie de 3 à 10 selon les races. Chaque chienne produit en moyenne 3 portées tous les 2 ans. Les moyens de publicité sont très variés : inscription aux pages jaunes ; expositions ; vétérinaire et bouche ? oreilles prlncpalement.
La vente est uniquement directe, occasionnellement, des chiots sont livrés. Le prix des chiots varie de 500 à 1000 euros selon les races. Concernant les reproducteurs, à l’âge de 7 ans en moyenne, ils sont stérilisés et placés dans des familles pour, je cite, « couler une retraite heureuse Les frais vétérinaires et liés à l’alimentation sont équivalents et représentent les 2 principaux frais (aucun pourcentage n’est donné pour le reste).
En moyenne, l’éleveur participe à 8 à 10 expositions de beauté et à 8 à 10 expositions de vente (type salon du chiot). pour cet éleveur, la formation continue passe par un dialogue avec son vétérinaire ainsi qu’avec d’autres éleveurs outre la lecture de magazines spécialisés. Sa formation initiale est un BEPA (Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles) complété par un bac professionnel « élevage équin Sa mère, précise-t-elle, est également éleveur