Le conflit transnistrien, passage obligé pour une plus grande sécurité en Europe ? Longtemps tenu pour quantité négligeable, le conflit transnistrien semble prendre une nouvelle actualité dans le contexte de la redéfinltlon des institutions de sécurité en Europe. La Transnistrie fait partie des pseudo-Etats séparatistes postsoviétiques au même titre que l’Abkhazie er l’Ossétie du Sud (Géorgie), ou le Haut-Karabagh (Azerbaïdjan).
Ce territoire de 4163 km2 et d’un demi-million d’habitants, situé à l’Est de la Moldavie, a fait sécession en 1 990 sous la direction d’Igor Smirnov, toujours pr a connu des combats d’un millier de perso imposé par la Russie, Armée. L’OSCE a éta ors Snipe to vieu connue. La région rovoqué la mort -Ie-feu ne soit rritoire la XIVe ont l’objectif était de négocier une résolution pacifique du con it, consolidant la souveraineté de la Moldavie tout en trouvant un statut spécial pour la Transnistrie.
Or, la structure de négociations multilatérale incluant la Russie, l’Ukraine, la Moldavie, la Transnistrie et l’OSCE n’a pas eu les effets escomptés, quand bien même les Etats-Unis t l’Union européenne sont devenus obseNateurs par la suite. Les séparatistes ont obtenu un soutien multiforme de la Russie (militaire, diplomatique, économiqu Swipe to View next page économique, etc. , même si cette dernière hésitait entre deux stratégies divergentes, l’une consistant à accroitre son influence en Moldavie et l’autre visant à renforcer l’indépendance de la Transnistrie. pendant ces années, les élites transnistriennes se sont enrichies grâce à un » capitalisme de contrebande » [7], c’est-à-dire la création d’un système économique fondé sur e transport illégal de marchandises ou de personnes dans le cadre d’une absence de reconnaissance internationale (et de la responsabilité associée).
Consciente de l’absence de négociations réelles sur le terrain, le statut satisfaisant au final un certain nombre d’acteurs en Transnistrie et au-delà, l’Union européenne s’est intéressée sérieusement à la Transnistrie à partir de 2003, année de l’échec du mémorandum Kozak, projet russe de résolution du conflit [8]. En février 2003, l’Union européenne a établi une liste de 17 irigeants transnistriens qui sont désormais interdits de territoire.
En 2005, elle a renforcé son implication grâce à la nomination d’un Représentant special, Adriaan Jacobovits de Szeged (remplacé en 2007 par Kalman Miszei), chargé de contribuer ? la résolution du conflit. Son initiative la plus intéressante dans la perspective d’une résolution du conflit réside dans la misslon EUBAM (European Union Border Assistance Mission) initiée en 2005. La rationalité de cette mission civile de surveillance à la frontière consiste à rapprocher les milieux économiq