Si la faculté à élever correctement ses enfants peut s’avérer une tâche difficile, Victor parvient dès son jeune âge au dressage de sa mère avec un véritable talent. Nous pourrons donc nous demander comment Victor va exercer une autorité sur sa mère par le biais d’une rhétorique maîtrisée. Effectivement, Roger Vitrac, écrivain du début du XXème siècle, écrit une satire du conformisme bourgeois, et donne une dimension paradoxale à son héros.
Nous verrons dans une première partie quelle approche fait Roger Vitrac sur le dialogue mère fils et à quel point il va banaliser es scènes familiales. Puis dans un second temps, il s’agira de comprendre comment Swipe to nex: page le personnage de Vi sentimental tragique déclsions parentales. Dans cet extrait, Ro or 3 Sni* to View par un chantage ontrôle même des sonnage sans gene, intelligent et trop gâte par une m re qui accepte et subit le vocabulaire, et Ihumiliation implicite de son fils.
Ce sont dans les échanges entre Émilie et Victor qu’on constate une familiarité audacieuse contrastée par un véritable art de la parole, comme de la lignes 37 à 39 « Allons, allons, bonne mère. Primo, je vais mourir, secondo, parce qu’il faut que je meure, et tertio, il faut donc que je te pardonne. Tu es pardonnee. » ; à l’image d’un grand d’Église, Victor bénit sa mère ce qui choque le lecteur tant les rôles rôles sont inversés à croire que Roger Vitrac se soit inspiré de L Tle des Esclaves de Marivaux.
Ajoutons aux agissements insolents et accueillis par sa mère, le fait que Victor bouleverse de nouveau le lecteur avec une comparaison cruelle ligne 27 « une mère qui fait cela, c’est un monstre. ». Une autre métaphore filée, à son ujet cette fois, lignes 43 à 52, en laquelle Victor voit en lui une ressemblance avec des génies ou des héros. Il dresse alors un tableau de lui peu modéré, vante et grossit ses qualités, lequel souligne encore sa nature dans l’hyperbole lignes 40-41 « Il est des enfants géniaux.
C’est dans cet autoportrait que le texte va nous mener vers un véritable chantage de l’enfant roi comme nous allons le voir dans la seconde partie. Victor agit dans la scène comme un moraliste, il entame une réflexion déraisonnable à propos de la gifle que lui a donnée sa ère à travers l’anaphore « Si c’est pas malheureux, battre un enfant malade, un enfant qui souffre. une mère qui gifle un enfant qui va mourir, qu’est-ce que c’est, maman ? ? lignes 18-20, Victor insiste sur sa faiblesse et sa condition pour tenter de déshumaniser les actes de sa mère. On constate alors une utilisation vicieuse et intelligente de tous les terrains du langage par Victor. Nous pouvons analyser dans cette réplique, l’utilisation répétitive du mot enfant, appuyée par le caractère dubitatif qui rappelle à Émilie que son fils n’est qu’un enfant, dans le passage « Si c’est pas malheur