Béatrice MARIN-REINALDO Filière ASSI session 2013 / 2016 beatricemarin@free. fr n 06. 24. 49. 29. 86 or 18 Sni* to View FICHE DE LECrURE La guerre secrète, vaincre la violence conjugale Nathalie ZEBRINSKA principale de ce livre est la violence conjugale. Ce thème va se décliner en plusieurs chapitres et plusieurs idées. L’auteur définit dans un premier temps ce qu’est la violence conjugale et le profil des hommes violents. Elle décrit comment s’exercent leurs agressions sur leur femme et/ou famille.
Dans un deuxième temps elle va nous livrer ce qu’elle appelle ? la descente aux enfers », avec la description des scènes de violences physiques ou psychologiques. Elle démontre comment l’homme exerce son pouvoir afin de couper sa femme de tout et de l’assujetir afin qu’elle ne puisse dépendre que de son mari. Par la suite, elle dépeint la manière de vaincre cette violence et quelles sont les différentes stratégies qui peuvent être mises en place afin de ne pas flancher, mais également comment s’organiser afin de pouvoir partir de cette structure familiale construite de toutes pièces par le mari.
Dans une dernière partie elle décrira non seulement sa fuite mais ?galement, comment elle s’est reconstruit. B/ – RESUME Dans son avant propos l’auteur livre son ressenti quant à sa manière de vivre actuelle. Elle nous décrit ses peurs et sa difficulté à vivre l’instant présent. Elle se compare à des militaires revenant d’une guerre, comp ètement dévastés à qui il ne reste rien.
Grâce à ce témoignage de son combat et des atrocités qu’elle a subit, elle tente ainsi non seulement de se sauver, mais également de répondre aux questions que se posent toutes les femmes avec ou sans enfants, qui subissent encore cette violence et cette soumi 18 outes les femmes avec ou sans enfants, qui subissent encore cette violence et cette soumission , afin qu’elles trouvent également le courage de s’évader de leur prison. Nathalie ZEBRINSKA décrit la violence conjugale comme « multiforme, mouvante, parfois souterraine[… qui s’adapte à l’environnement et à la personnalité de la cible. Complexe, maligne, explosive ou rampante, sporadique ou continue…. » Il existe toutefois une ligne directrice qui est l’atteinte à l’intégrité physique et/ou psychique du conjoint maltraité. Un rapport de force et de domination s’établit afin que l’homme puisse prendre e contrôle tel un dictateur, car son but est le contrôle total de la femme. pour cela il use de diverses stratégies. Elles vont être dans un premier temps psychologiques.
Il va utiliser la « manipulation mentale » avec beaucoup de talent, dès le début afin de préparer le terrain à d’autres formes de violences. Il va changer la vie de la personne afin qu’elle devienne une autre et qu’il puisse en disposer comme il le souhaite. II utilise aussi « le chantage affectif », afin d’asservir un peu plus son conjoint en utilisant la culpabilité. Tour à tour il utilise les différents rôles endossés par la emme, (épouse, mère, fille, sœur), afin de la dénigrer et d’altérer l’image qu’elle a d’elle.
Vient ensuite « le harcèlement qu’elle décrit comme le plus difficile à supporter. C’est le moment où il tente de la pousser dans ses retranchements afin qu’elle craque et qu’il puisse ainsi justifier de sa violence. La dernière stratégie retranchements afin qu’elle craque et qu’il puisse ainsi justifier de sa violence. La dernière stratégie psychologique utilisée est « l’humiliation » qui peut être orale via des insultes, humiliations, critiques ou encore silencieuse via du mépris.
Cette dernière est distillée également de façon très subtile devant des tierces personnes, afin d’altérer encore plus l’image qu’elle se fait d’elle même. Après avoir utilisé les manœuvres psychologiques viennent les brutalités physiques, avec les coups et les blessures infligées, pouvant aller jusqu’au viol pour certaines. Viol qui est la cruauté extrême. En dernier lieu il va utiliser la « violence économique h, en privant sa femme de toutes ressources financières afin qu’elle ne puisse plus dépendre que de lui.
Liauteur nous fait part également de la difficulté qu’éprouvent les emmes subissant cette violence à dénoncer leur bourreau car le sentiment de honte est trop important. D’autre part elles sont souvent dans une confusion des sentiments entre l’amour et la haine, car cette relation a débuté de façon fusionnelle et avec un sentiment de confiance envers l’homme. Cette difficulté à dénoncer un homme violent, ou a assister une femme subissant les vlolences est également vécue par les personnes qui savent ou entendent les cris.
Celle ci est, entre autre, due à un manque d’information et beaucoup d’à priori. Face à ce manque d’informations le Comité des Nations Unies pris les devants avec la recommandation 19 afin que les pays puissent êtres tenus pour responsabl 8 avec la recommandation 19 afin que les pays puissent êtres tenus pour responsables et soient par conséquent dans l’obligation de prévenir la violation des droits et de les réparer. En 2001 une étude à démontré qu’une femme sur IO subit des violences conjugales en France et que c’est la plus grande cause de mortalité pour les femmes de 16 à 44 ans.
Cette violence conjugale malheureusement se déroule le plus souvent devant les enfants 70 % en sont témoins et 10 % les subissent également. Nathalie ZEBRINSKA insiste sur le fait qu’il faut protéger leur intégrité et leur équilibre car eux aussi vont s’enfermer dans ce sentiment de honte et de peur, ce qui va induire des comportements difficiles et/ou des difficultés scolaires. Elle dit clairement que rien n’est perdu à l’avance et qu’afin de résister et fuir, il faut tout d’abord se libérer du déni de la violence qu’elle et leur famille subissent.
Il n’existe pas de réel profil de femmes subissant la violence conjugale. Toutes les catégories socio-professionnelles sont touchées. Toutefois les femmes romantiques ou fragilisées par es expériences difficiles sont plus facilement manipulables. Lhomme violent est très souvent un individu ayant un complexe d’infériorité ou une blessure profonde, pourvu d’une grande facilité d’adaptation, mais pour lequel l’épanouissement de la femme n’est pas la priorité. Il va d’abord la soumettre sur le plan psychologique puis sur le plan social et enfin sur le plan physique.
Il pense être tout puissant et que rien ne peut lui arriver. Il existe PAGF s 8 enfin sur le plan physique. Il pense être tout puissant et que rien ne peut lui arriver. Il existe des hommes violents dans toutes les ouches sociales. Afin d’avillr la femme il procède par étapes. La première est celle de la « rencontre et ouverture du portail de votre univers s. Cest un discours basé sur de réels attachements. Il se présente en homme parfait qui a trouvé une femme parfaite, ceci afin d’endormir sa méfiance et lui faire baisser sa garde. Il crée ainsi une fusion, et incite la femme à se dévoiler.
Il lui révèle également des éléments intimes douloureux. A ce stade l’auteur donne le conseil de ne pas exposer ses failles mais plutôt de garder son jardin secret. Vient ensuite le moment de la « reconfiguration e l’univers-ancrage dans lequel il va rentrer dans son monde afin de le rendre plus beau. Il répond ainsi à tous ses désirs avant même qu’elle ne les ait exprimés. Cest également la phase dans laquelle il manipule l’entourage afin de mieux isoler sa proie. Il va ainsi éloigner toutes les personnes qu’il pense lui être néfastes. Le conseil de l’auteur est de se méfier de l’homme parfait car il n’existe pas.
La troisième étape est « la demande d’engagement Lorsqu’il a enfin opéré le changement dans le monde de la femme, il va lui demander une approbation totale ? tous ses changements. Il lui demandera de l’épouser ou bien de lui faire un enfant. Ceci étant fait dans un élan de romantisme, la femme ne s’aperçoit de rien, alors qu’il prend un peu plus le contrôle de sa vie. Le conseil sera de le 6 8 s’aperçoit de rien, alors qu’il prend un peu plus le contrôle de sa vie. Le conseil sera de le faire attendre en lui disant qu’elle préfère prendre son temps. Une réponse négative peut déclencher ses foudres.
La dernière étape sera celle de « la fermeture à double tour du portail de l’univers 9. La violence commence a être distillée de manière sournoise sous une orme très paternaliste, il joue sur la culpabilité du conjoint. Les amis peuvent être pris à partie mais la critique est toujours formulée de manière positive. C’est à ce moment là qu’il prend le contrôle des finances et utilise la violence sociale afin qu’elle ne puisse plus s’exprimer et il va la tourner en ridicule. La femme est alors prise au piège dans un sentiment d’incrédulité et d’incompréhension.
La violence de l’homme passe toujours par les mêmes étapes. Ce dernier prend d’abord le contrôle, si la femme montre une résistance et qu’il pense perdre son autorité, le verdict tombe et il st suivi d’une punition. La dernière phase est celle du pardon. Dans toutes les scènes de violence on retrouve les mêmes composantes qui sont la manipulation, le chantage, la culpabilisation, le harcèlement, les insultes, les humiliations et les coups afin que la femme soit dans une position de faiblesse et dans un état de servitude psychologique.
La personnalité déséquilibrée de l’homme va ainsi osciller entre l’ange et le démon. La personnalité angélique est celle où il va expier ses fautes sans toutefois reconnaître qu’il les a provoquées. Il sera ainsi prévenant, et p 8 ses fautes sans toutefois reconnaître qu’il les a provoquées. Il sera ainsi prévenant, et prendra le rôle du sauveur afin que sa femme ait le sentiment qu’il veut se faire pardonner et qu’il ne recommencera plus.
Cette violence se décline en 3 cycles qui vont se répéter sans cesse et de manière plus brutale et plus fréquente à chaque fois, pouvant aller jusqu’au viol, voire le décès du conjoint. Le premier est celui dans lequel tout va bien. Le deuxième est celui dans lequel un événement même mineur amener l’homme à se déchainer et être violent à l’extrême. Le dernier est celui dans lequel l’homme fatigué de sa propre violence, inverse les rôles et accuse sa femme d’être responsable de tous les maux. Cette manière de procéder peut amener la femme jusqu’à la folie.
Dans tous les cas, elle se retrouve en rupture sociale, perte de motivation , manque affectif, désaffection de ses propres enfants qui ne vont que renforcer son impression de honte et de culpabilité. Cela pose un réel problème pour la construction identitaire des enfants. En effet, ils ne vivent plus que dans la peur et l’angoisse alors qu’ils ont besoin d’être sécurisés. Leur personnalité se construit par rapport à celle des parents. Les conséquences peuvent être dramatiques et elles dépendent du temps que l’enfant a passé dans cet entourage violent et son âge.
L « adolescent pourra être marqué à vie. un garçon peut lui même devenir violent et une fille pourra soit détester les hommes, soit rechercher la même figure paternelle et ainsi trouver également un homme 8 détester les hommes, soit rechercher la même figure paternelle et ainsi trouver également un homme violent. Afin que les enfants puissent se reconstruire leur mère devra monter sa ontestation, et qu’elle fait tout ce qui est en son pouvoir afin de sortir de cette situation. pour pouvoir sortir de ce marasme il faudra analyser et comprendre comment débutent les crises de violence et ce qui les augmente.
Les facteurs déclenchants sont fréquemment des évènements conjoncturels négatifs ou des éléments importants de la vie avec une charge émotionnelle trop importante. Ils sont souvent combinés à des évènements structurels qui mettent en cause les compétences de l’homme et qui engendrent un profond désarroi . Ces facteurs sont décuplés en cas de dépendance lcoolique ou drogue, ce qui crée une désinhibition, non excusable, rendant la situation plus dangereuse. Lorsqu’une crise survient, malheureusement, la fuite devient impossible car le conjoint a tout prévu en subtilisant les clés de la voiture ou le portable.
Répondre à la violence par la violence n’est pas une solution acceptable, mais plutôt dangereuse. Il faut prévoir des solutions de repli comme s’enfermer afin d’appeler les urgences, cacher les clés dans un endroit sur ou prévoir un peu d’argent Il n’y a pas de solutions efficaces, mais dans tous les cas il faut refuser de rentrer dans son jeu malsain. L’auteur conseille de changer les règles et dans un premier temps d’agir avant la crise. Deux stratégies sont possibles. La première est la « stratégie d’évitement » PAGF 18 la crise.
Deux stratégies sont possibles. La première est la « stratégie d’évitement » qu’elle qualifie de préventive. La violence revient a des fréquences régulières et peut donc être anticipée. Dans ce cas il faut être le moins présente possible au domicile afin de pas être seule avec lui. Il faut sortir avec les excuses les plus sérieuses et indiscutables possibles, car il faut être aussi anipulatrice que lui. Si toutefois la crise ne peut être évitée, il faut dans la mesure du possible protéger les enfants s’il y en a.
La deuxième stratégie est celle du « désamorçage qui consiste à ne pas se soumettre mais lui laisser croire qu’il contrôle la situation. Il faut rester calme et ne pas répondre à ses différentes provocations. Lorsque la femme s’adresse à son conjoint il ne faut pas utiliser le pronom « tu mais utillser des mots plus neutres et nuancés et ne pas montrer ses émotions. Même si elle a l’impression de s’inférioriser ce n’est pas grave car cela permet ien souvent de modérer les excès de violence.
Le deuxième temps consiste à « faire le deuil du paradis amoureux ». En effet il faut assimiler que l’on a commis une erreur vis à vis de son conjoint et qu’il n’est pas celui qu’il dit être. Cette phase peut être longue, d’autant plus si la phase de manipulation mentale l’a été également. Il est conseillé de se faire aider psychologiquement pendant et après afin de mieux de se reconstruire. La troisième étape consiste à « s’affranchir de l’esclavage psychologique pour un départ sans retour ». Il faut agir secrète