T ES2 Le caractère multiforme des inégalités Selon la déclaratlon des droits de Phomme et du citoyen de 1789, « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Ce principe d’égalités des droits n’a toutefois pas entravé la persistance d’inégalités. On distingue deux grands types d’inégalités, qui ne sont pas seulement basées sur des ressources matérielles. Les inégalités économiques (revenu et patrimoine) et les inégalités sociales (santé, loisirs, logement, éducation… ). Ces Inégalités sont di variétés.
Premièrement, intér Lorsqu’on observe la r 3 Sni* to View en existe plusieurs s économiques. des ménages (en France, en 2009) sous orme de d ciles et en fonction de leur âge, on constate que les français les moins bien rémunérés sont les plus jeunes (moins de 18 ans) et les plus âgés (65 ans ou plus), car il est plus difficile pour un jeune de s’insérer dans le milieu professionnel ou pour une personne âgée de s’assurer une retraite convenable. De plus, sur l’ensemble des français (toutes tranches d’âges confondues), on observe de très fortes inégalités entre le salaire des 10 % les plus pauvres qui se trouve 3. ois moins élevé que le salaire des 10 % les plus riches. Aussi, les 10 % Swipe to vlew next page les plus riches perçoivent 1. 8 fois plus que le salaire médian (DS), alors que les IO % des plus pauvres perçoivent 1. 8 fois moins que ce salaire médian. Si l’on y regarde de plus près, les inégalités de revenus et de patrimoines des français proviennent des inégalités inter catégorielles, c’est-à-dire que certaines catégories de salariés sont mieux disposées sur le milieu du travail que d’autres.
C’est le cas pour les cadres supérieurs ou chefs d’entreprises alariés qui en plus d’avoir de meilleurs conditions de travail touchaient 3. 2 fois plus qu’un ouvrier, en 2008. Mais le vice ne s’arrête pas là, on constate aussi qu’une femme perçoit en moyenne 23. 6 % de moins qu’un homme pour le même poste ? temps complet. Chez les cadres cet écart se creuse jusqu’à 30 % contre seulement 6. 1 % chez les employés. En terme général, ces inégalités sont dites cumulatives c’est-à- dire que l’une peut en entraîner une autre, c’est pourquoi les inégalités économiques ont un impact sur les inégalités sociales et vice versa.
Ces inégalités sont donc basées sur un système inégalitaire, le privilège engendre le privilège comme le handicap engendre le handicap. Intéresserons-nous désormais aux inégalités sociales. Selon notre catégorie sociale nous ne sommes pas face aux mêmes chances de réussites on ne parle donc plus de mobilité sociale mais de disparités sociales qui donnent lieu ? de n réussites on ne parle donc plus de mobilité sociale mais de disparités sociales qui donnent lieu à de nombreuses inégalités.
Par exemple, si l’on se penche sur le milieu scolaire on constatera u’un enfant qui a de meilleurs conditlons de vie et un capital social important aura plus de chance de s’en sortir qu’un enfant se retrouvant dans une chambre mixte et ne disposant d’aucunes activités culturelles extérieures. On peut donc dire que ces inégalités de réussites sont rattachées aux inégalités de revenus et de patrimoine. Dans un cas plus extrême, on observe depuis quelques années une forme de discrimination à régard des immigrés et des Français d’origine étrangère.
Cette ségrégation, renferme les principaux touchés dans une spirale infernale, c’est- ?-dire qu’ils se sentent « exclus « bannis » de la société. Ils vivent dans des quartiers côtoyant la misère et doivent faire face à différentes formes de discriminations dans l’accès à l’emploi, au logement ou à la santé par exemple. Les inégalités en France sont au cœur d’une réalité multiforme, on ne parle non plus d’une inégalité en elle-même mais de plusieurs inégalités liées les unes entre elles qui peuvent ainsi touchées toutes la population. On parlera dès lors, d’inégalités multiformes, cumulatives et dynamiques.