Dmitri Medvedev a annoncé jeudi matin la liste des produits alimentaires occidentaux interdits en Russie. – Pavel Golovkin/AP/ SIPA 1/1 précédent Suivant pour répondre aux sanctions occidentales la punissant pour son rôle dans la crise ukrainienne, Moscou a annoncé un « embargo total » de la majeure partie des produits alimentaires originaires de l’Union Européenne et des Etats-Unis.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev Pa révélé ce matin, Swipe to page Vladimir Poutine a si étals russes et penda un or4 lait, le fromage, le poi ori. rovenance de l’Unio l’Australie et de la No annissant des t légumes, le . ip et la volaille en -Unis, du Canada, de Un peu moins de des exportations agricoles de l’Union européenne vont à la Russie d’après la Commission Européenne, soit l’équivalent de 11 milliards par an.
Le pays importait en 2013 pour près de 1. 5 milliard de dollars de produits alimentaires venant des Etats-Unis, parmi lesquels 276. 000 tonnes de volailles, soit près de 8 % des exportations américaines du secteur. La France, elle, destlnait % de ses exportations alimentaires ? la Russie en 2012, ce qui représentait 1,2 milliard d’euros et certaines entreprises françaises sont très présentes sur le marché russe, à l’instar del’enseigne de distribution Auchan .
La Russie devrait à la place augm augmenter son importation de produits d’Amérique du Sud et notamment du Brésil, de l’Argentine, du Chili et de l’Equateur, d’après l’agence de sécurité sanitaire (VPSS) qui serait en discussion avec les ambassadeurs de ces pays. La Biélorussie, elle, se dit prête à se substituer à l’UE et à exporter vers la Russie ses propres produits alimentaires.
Le premier vice-ministre de « Agriculture biélorusse déclarait jeudi à l’agence RIA Novosti « avoir de tout » et vouloir augmenter de manière significative ses livraisons de fromage, de lait et de viande. M. Medvedev, dans une allocution télévisée, s’est dit prêt à lever cet embargo si leurs « partenaires font preuve d’une approche constructive » et estime que « toutes ces mesures ne sont purement qu’une réponse » aux sanctions occidentales, tout en affirmant ne pas avoir voulu d’un tel développement de la situation » puisqu’il « n’y a rien de positif dans les sanctions
Il a ensuite ajouté « espérer sincèrement que le pragmatisme économique prévaudra sur les considérations politiques stupides chez nos partenaires, et qu’ils penseront à ne pas isoler ou faire peur à la Russie Les experts considèrent quant à eux que ces mesures, bien que favorisant les producteurs locaux, provoqueraient une hausse du taux d’inflation en Russie (qui était le mos dernier de sur un an).
L’Union Européenne, après avoir pris connaissance de ces nouvelles sanctions, a déclaré se réserver « le droit de prendre des mesures » à l’encontre de PAG » OF d es mesures » à l’encontre de la Russie et va examiner la décision russe, d’après Frédéric Vincent, un porte-parole de l’institution.
Il a dénoncé une déclsion « clairement polltique » de la part des autorités russes et a pris soin de rappeler que les sanctions européennes à l’encontre de la Russie étaient « directement liées à l’annexion illégale de la Crimée et à la déstabilisation de l’Ukraine » avant d’ajouter que « l’Union européenne reste déterminée à la désescalade de la situation en Ukraine Le survol de la Russie interdit aux compagnies aériennes ccidentales ?
En outre, Medvedev a menacé jeudi la fermeture de l’espace aérien russe aux compagnies aériennes effectuant la liaison entre l’Europe et l’Asie, dont la route la plus courte passe par la Sibérie. Cette interdiction du survol de la Russie provoquerait un surcoût en carburant pour les compagnies, une « mesure grave » d’après le Premier ministre russe en réponse à l’arrêt des activités du transporteur russe Dobrolet, imposé par les sanctions occidentales. En savoir plus sur http://www. lesechos. r/monde/europe 10203690263042-la-russie-decrete-un-embargo-total-sur-les produits-alimentaires-deurope-et-des-etats-unis- 10311 83. php ? qQcLBUhSp4g1 FeKK. 99 08-06-2014 L’agriculture suisse devrait s’en sortir sans dommages. Alors que Moscou a confirmé jeudi une interdiction d’importer des produits alimentaires depuis divers pays occidentaux, Berne croi interdiction d’importer des produits alimentaires depuis divers pays occidentaux, Berne croit savoir que le pays n’est pas concerné par cet embargo.
La mesure décidée par le Kremlin vise avant tout le bœuf, le porc, la volaille, le polsson, le fromage, e lait, les légumes et les fruits en provenance des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Australie, du Canada et de la Norvège «Selon les informations dont nous disposons pour l’instant, la Suisse ne devrait pas être touchée» par les représailles russes, selon une porte-parole du Secrétariat d’Etat à Féconomie (Seco).
Dans l’Aargauer Zeitung, jeudi, l’ambassadeur russe à Berne, Alexander Golovine, a en tout cas dit, certes regretter les mesures décidées par Berne ce mercredi, mais a noté que le Conseil fédéral «agit avec prudence et n’adopte pas hâtivement les écisions de l’UE et des Etats-Unis». Sur le 127 milliard de francs de marchandises suisses destinées à la Russie, au 1er semestre, les «produits de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche» n’en ont représenté que 7,6% (97,93 millions de francs).
Néanmoins, avec ce blocus, les experts s’attendent à une surabondance de produits agricoles, et donc à une pression sur les prix. dans un marché européen déj? engorgé et dans lequel les agriculteurs suisses ont exporté pour 2,8 milliards de francs de marchandises, au 1 er semestre (61% du total). Swiss dans l’attente