A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d’oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez Premium By Jenn-Turbide aarycTa 12, 2014 4 pages Sujet de dissertation critique A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d’oiseau et es Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez. Dans l’œuvre Cage d’oiseau d’Hector de Saint-Denys Garneau et dans l’œuvre d’Émile Nelligan, Les Corbeaux, il est passible Swpe to page d’observer des similit uteurs sur la fatalité n e PACF 1 to neKtÇEge représente la morte s’ag œuvres.
Ce thème es deuxième strophe Io partagent les poèmes, la fatalité pal des deux Cage d’oiseau à la l’olseau représente la mort : « L’oiseau dans ma cage d’os / C’est la mort qui fait son nid. » (v5 et v6) alors que dans Les Corbeaux c’est le champ lexical qui réfère à la mort vols funèbres (v2), tombeaux 0/5), carcasses (v6), ténèbres (v7), proie (v9), démons (v9), âme (v1 » Aussi, ceux-ci utilisent l’image de l’oiseau pour représenter la mort.
Dans le poème Cage d’oiseau, on retrouve par exemple les les vers suivants : « L’oiseau dans ma cage d’os/ C’est la mort qui fait son nid. » (v5-6). Dans le poème Les Corbeaux on peut lire: « J’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux /En pleine lande intime avec des vols funèbres. » (v1 Dans les deux cas, on y retrouve la métaphore de l’oiseau. Celui-ci représente la liberté qu’apporte la fatalité. On peut donc affirmer que les deux auteurs ont une vision semblable de la fatalité.
Par contre, il existe également des divergences dans la façon ont Nelligan et Saint-Denys Garneau abordent la fatalité. En effet, dans Les corbeaux, la mort est représentée comme étant extérieure à Phomme. L’auteur utilise d’ailleurs un champ lexical qui prouve que pour lui la menace vient des autres. En utilisant des mots comme « en cercle » (vs) et « tournant » (VII), il met l’accent sur la menace extérieure qui se resserre autour de la victime. On peut en déduire que pour Émile, qui a été interné par ses parents à l’âge de 19 ans, la menace provient de l’entourage direct.
D’autre part, dans Cage d’os d’Hector de Saint-Denys Garneau, la mort provient de rintérieur PAG » OF d D’autre part, dans Cage d’os d’Hector de Saint-Denys Garneau, la mort provient de l’intérieur. Certes, l’auteur écrit . « C’est un oiseau tenu captif ‘La mort dans ma cage d’os » (v13-14). En utilisant la métaphore d’une cage d’oiseau emprisonnant la mort à l’intérieur de l’homme, Hector démontre que, pour lui, chaque individu est maître de son destin. D’ailleurs, les deux auteurs ont une vision très différence de la vie qu’on leur enlève.
Saint-Denys semble préférer la vie à la mort puisqu’ il écrit : « Lorsque rien n’arrive/ On entend froisser ses ailes/ Et quand on rit beaucoup ‘Si l’on cesse tout à coup/ On l’entend qui roucoule ‘Au fond/Comme un grelot. »(v6 à12). Il s’agit de deux comparaisons qui nous font comprendre que l’ennui nous pousse vers la mort et le bonheur vers la vie. Il est donc préférable de vivre sa vie pleinement si on souhaite calmer la mort. Émile Nelligan, quant à lui, ne voit pas la vie. Il voit simplement la mort et l’attente de celle-ci.
C’est d’ailleurs ce que prouve l’extrait uivant : « Or, cette proie échue à ces démons des nuits/N’était autre que ma l’extrait suivant : « Or, cette proie échue à ces démons des nuits/ N’était autre que ma Vie en loque, aux ennuis/ Vaste qui tournant sur elle ainsi toujours/ Déchirant à large coup de bec, sans quartier /Mon âme, une charogne éparse au champ des jours » Même si les deux auteurs abordent un même thème et exploitent tous les deux l’image de l’oiseau de façon similaire, il n’en demeure pas moins que les fondements de leur vision face ? la fatalité sont bien trop différents.
En effet, l’un voit la mort prisonnière en nous et l’autre la voit partout autour. À mon avis, la plus grande différence réside dans le message qui se dégage des deux œuvres. St-Denys nous donne une belle leçon en nous disant de profiter pleinement de la vie avant que l’inévitable fatalité ne vienne, tandis que pour Nelligan, nous souffrons jusqu’à ce que la mort vienne nous libérer. Voilà deux messages beaucoup trop différents pour affirmer que ces deux hommes partagent une même vision de la fatalité. Nombre de mots 0671 motsC