les fables

Séquence Fables de La Fontaine SOMMAIRE Fiche pédagogique réalisée par Kim-Lan Delahaye, professeure de Lettres modernes Sni* to View dans les Hauts-de-Seine. Séance 1 Les Animaux mala Lecture analytique (2de) Édition de référence Fables choisies, La Fontaine, Folio classique na 3237 Séance 2 LeRat et »p. 3 Séance 3 or 15 genres de l’argumentation. En outre, les différentes activités de la séquence préparent les élèves aux épreuves écrites et orales anticipées de Français en leur offrant des entraînements variés. Retrouvez toutes nos fiches pédagogiques sur le site W. mw. cercle-enseignement. om Fables choisies / La Fontaine Séance Niveau 2de « Les Animaux malades de la Peste » Lecture analytique Objectif Étudier la stratégie argumentative mise en œuvre dans cette fable support : p. 95 à 97 l. Pour guider votre analyse A. Un texte riche et varié 1. ette fable falt apparaitre une variété narratlve. Relevez c les différentes étapes du récit en leur donnant un titre. 2. bservez la métrique employée par le fabuliste. o Quels constats pouvez-vo PAGF 15 faire le point Dans cette première fable du livre VII, La Fontaine ‘attaque à la société de son temps, et notamment à l’absence de vérltable justice. ? la cour du roi, les courtisans flatteurs et hypocrites s’assurent la protection du souverain. À l’inverse, les plus faibles sont à la merci des puissants. Le fabuliste met donc tout son art au sen,’ice d’une critique efficace à travers un récit varié. Le lecteur se divertit à travers les aventures des animaux. La structure dynamique du poème renforce l’intérêt de la narration. Néanmoins, l’auteur n’oublie pas le but ultime de son texte, à savoir développer une stratégie argumentative. Ill. De l’écrit à l’oral 1. herchez d’autres fables dans lesquelles le fabuliste remet en cause la justice des puissants. . Sous quel régime La Fontaine a-t-il publié cette fable ? van. ‘w. cercle-enseignement. com 3. uel événement marquant dans l’entourage du fabuliste Pa confronté au despotisme du souverain ? 4. Proposez une définition de la fable. 2 15 peut-on dire que sa décision est précipitée ? Comment le fabuliste parvient-il à renforcer cet effet ? 3. uelles expresslons révèlent avec ironie que le Rat Q a une vision erronée du monde en raison de sa grande naiVeté ? B. Un piège fatal uels procédés littéraires sont employés par l’auteur pour suggérer le caractère très appétissant de l’Huïtre ? 2. serNez les propos du Rat et montrez que le personnage est sûr de lui. 3. Repérez le dénouement de la fable et justifiez le choix du temps employé par La Fontaine. C. L’art du fabuliste 1 . Quels sont les indices qui nous permettent d’affirmer que le fabuliste est présent à divers moments de son récit ? 2. Comment rauteur parvient il à inclure peu à peu le lecteur dans la progression de la fable ? 3. Quels enseignements délivre-t-il dans la morale ? Il. Pour faire le point La Fontaine excelle dans l’art de représenter les failles de l’être humain dans le portrait qu’il brosse de ses personnages.

L’auteur porte un regard amusé, mais aussi sans concession sur ce Rat na’lf et sans expérience. Sa mésaventure met en garde le lecteur contre les dangers de l’ignorance et sur l’excès de confiance en soi. PAGFd 5 partagée entre l’auteur et son lecteur. . itez deux autres fables qui illustrent chacun des enseignements délivrés dans ce récit. 2. Faites une description formelle de cette fable. 3. uels indices nous prouvent que La Fontaine est n auteur classique inspiré par la mythologie ? 4. Dans quelles autres fables le fabuliste emploie-t-il les mêmes personnages ?

Niveaux 2de et 1re Autour de fœuvre cquérir des connaissances sur Hauteur, l’œuvre, ainsi que l’époque PAGF s 5 versification à la fable en prose ? Ill. L’œuvre et ses thèmes 1. onnez des exemples de fables s’attaquant à des défauts D propres aux hommes. 2. ourquoi peut-on dire que certaines fables ont également p une portée politique ? 3. ontrez qu’au fil du temps, La Fontaine semble s’interroger davantage sur l’existence et le bien-être de l’Homme. B2i : À vos claviers Sur internet, effectuez des recherches sur les principaux auteurs contemporains de La Fontaine, ainsi que sur le mouvement classique. www. ercle-enseignement. com 4 Niveau 1re 6 5 sur les deux personnages dès les premiers vers de la fable. 2. ar la suite, comment peut-on juger l’attitude de la Souris puis du Chat ? 3. uelle image de la vieillesse le Chat donne-t-il ? 4. bservez la morale de la fable. Comment Hauteur invite-t-il le lecteur à réfléchir à ses propres défauts ? Il. pour faire le point Dans cette fable, l’auteur remet en cause l’attitude des deux personnages. Il pointe la complexité des rapports humains à travers les différentes générations, et n’excuse ni l’excès de confiance de la jeunesse, ni l’intransigeance de la vieillesse.

Pour cela, le fabuliste emploie le couple antithétique traditionnel du Chat et de la Souris, mais cette dernière n’est pas une innocente victime. Elle pâtit de son assurance au détriment de la prudence. C’est donc un portrait sans concession des relations entre les hommes que La Fontaine nous livre dans ce récit. La narration vive et plaisante qui caractérise la fable est bien présente, mais le message semble s’assombri uelque peu. L’expérience d’un auteur âgé prend le pas sur la plus grande légèreté des premiers écrits. Ill. De Pécrit à l’oral 1. ns quelle autre fable La Fontaine aborde-t-il un thème similaire ? 2. ourquoi peut-on dire que le Chat et la Souris sont des animaux stéréotypés . 7 5 les Fables s’adressent à un public varié ? 4. peut-on mettre en relation la fable et la vie de l’auteur ? « Le Juge arbitre, l’Hospitalier, et le Solitaire » omment le fabuliste fait-il l’éloge d’une vie paisible et retirée du monde ? support : p. 160 à 163 A. L’échec du Juge arbitre elle image de la justice nous est transmise dans les premiers vers de la fable ? 2. omment le fabuliste perçoit-il le rapport que les hommes entretiennent avec la justice ? . ourquoi peut-on dire que le u e arbitre a échoué dans le recueil des Fables. Il clôt l’ouvrage et sert en quelque sorte de conclusion générale à l’ensemble des morales. De plus, il représente pour l’auteur son dernier enseignement à livrer aux lecteurs. On peut donc voir dans ce récit une forme de testament d’un auteur vieillissant. Tout au long de ses fables, La Fontaine a mis en garde ontre les défauts des hommes, a analysé les petites et grandes mesquineries des relations humaines, a remis en cause le fonctionnement d’une société injuste.

La leçon finale qu’il en retire est la sagesse d’une vie retirée de l’agitation de l’activité humaine, une vie de retraite dans laquelle Phomme peut se retrouver et vivre en paix. Ill. De l’écrit à l’oral . ans quelles autres fables La Fontaine fait-il l’éloge de la retraite ? ourquoi peut-on penser que La Fontaine s’est inspiré 2. de l’observation de la société de son temps pour construire cette réflexion sur l’existence ? V »‘w. ercle-enseignement. com 3. n quoi cette fable sert-elle également de conclusion à l’ensemble du recueil ? 4. uels autres auteurs prônent une vie paisible, retirée du monde ? eprésentation du pouvoir Texte A La Fontaine, Fables, « La Cour du Lion », p. 101 à 103 Texte B Montesquieu, Lettres persanes, 1721, lettre XXXVII Usbek à Ibben, À Smyrne. Le roi de France est vieux. Nous n’avons point d’exemple dans nos histoires d’un monarque qui ait si longtemps régné. On dit qu’il possède à un très haut degré le talent de se faire obéir : il gouverne avec le même génie sa famille, sa cour, on État. On lui a souvent entendu dire que, de tous les gouvernements du monde, celui des Turcs, ou celui de notre auguste sultan, lui plairait le mieux : tant il fait cas de la politique orientale.

J’ai étudié son caractère, et j’y ai trouvé des contradictions qu’il m’est impossible de résoudre : par exemple, il a un ministre qui n’a que dix-huit ans, et une maîtresse qui en a quatre-vingts; il aime sa religion, et il ne peut souffrir ceux qui disent qu’il la faut observer à la rigueur ; quoiqu’il fuie le tumulte des villes, et qu’il se communique peu, il n’est occupé epuis le matin jusqu’au soir qu’à faire parler de lui ; il aime les trophées et les victoires, mais il craint autant de voir un bon général à la tête de ses troupes qu’il aurait sujet de le craindre à la tête d’une armée ennemie.

Il n’est, je crois, jamais arrivé qu’à lui d’être en même temps comblé de plus de richesses qu’un prince n’en saurait espérer, et accablé d’une pauvreté qu’un particulier ne pourrait soutenir. Il aime à gratifier ceux qui le servent ; mais il paie aussi libéralement les assiduités, ou plutôt l’oisiveté de ses cou