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Moi, un noir. – 1958, 70 mn. Il s’agit du film le plus célèbre de Jean Rouch, celui qui lui a permis un accès à un public plus large. Il s’agit de l’histoire de trois jeunes nigériens qui viennent tenter leur chance à Treichvi le, quartier populaire d’Abidjan. Ici, le récit de la vie de ces trois jeunes donne l’occasion d’un formidable document, d’un portrait d’Abidjan et plus largement des africains. (Disponible en VHS et DVD) Admirateur de Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau), il s’impose rapide- ment comme un des maîtres de ce genre.

Parce que pour ui ses films doi- vent permettre au grand public de découvrir et comprendre des pratiques culturelles jusque là méprisées, il va être controversé. Cela lui vaudra Pop- position d’une partie des Africains et du milieu tourné en 1954, supe e or 15 au sein de la secte d He Moro natja. – 1957, 2 Ce film a été tourné ant, Les maitres fous es de posses- sion enise en 1957. ne voix-off qui fait les com- mentaires. Il s’agit de lac r monie d’enterrement du roi des Moro Naha, et du couronnement de son successeur. Il s’agit d’un document important pour deux raisons,

Pour désamorcer les reproches que lui font les Africains, son cinéma va de- venir plus sociologique. Il va sonder la société africaine de l’intérieur et soumettre de plus en plus les Blancs au regard des Noirs. d’ab Swipe to View next page d’abord parce qu’il dépeint des rituels compliqués et pleins de symbo- lisme, ensuite parce qu’il date de 1958 et qu’il existe peu de choses sur l’Afrique à cette époque. (Disponible en VHS) Devenu cinéaste à part entière, il revendique son droit à la subjectivité dans ses films.

Ce qui fait la marque de Jean Rouch, ‘est son humanisme, sa sympathie pour les sujets filmés et surtout son respect de leur identité ethni- que et culturelle. C’est une évidence dans ses films les plus connus : Moi, un Noir (1958), La chasse au lion à l’arc (1965), Jaguar (1967), Cocorico Monsieur poulet (1974). Paris vu par. – 1965, 90 mn. Six réalisateurs emblématiques de la Nouvelle Vague revisitent Paris à leur manière, échafaudant des fictions au coeur des quartiers de la capi- tale.

Tandis que Jean-Daniel Pollet vagabonde Rue Saint-Denis, Jean Rouch s’intéresse à la Gare du Nord, Jean Douchet à Saint-Germain des Prés et Eric Rohmer à Place de l’Etoile. Jean-Luc Godard hésite entre Montparnasse-LevalIois, alors que Claude Chabrol préfère La Muette. (Disponible en VHS) Si son sujet de prédilection est l’Afrique et ses mythes traditionnels, il n’hésite pas à porter un jugement critique sur l’Afrique décolonisée et sur ce qu’il appelle la néo-colonisation, le fait que les structures économiques et politiques soient calquées sur les modèles européens.

Il a grandement contribué à la prise de conscience par les Africains de leur spécificité. Il a également ontribué à les inciter à fabriquer eux-mêmes leurs propres ima 15 spécificité. Il a également contribué à les inciter à fabriquer eux- mêmes leurs propres ima- ges cinématographiques, à ne pas laisser qu’aux autres la possibilité de les représenter. Son œuvre, importante par la quantité, 120 films, est unique par sa richesse et sa qualité.

Parce qu’il ne coupait pas les longs plans-séquences, filmant les évènements dans leur continuité, parce qu’il tournait au cœur de l’ac- tian, parce que ses commentaires ne paraphrasent jamais l’image, il a per- mis de ransmettre fidèlement les traditions orales Africaines. Jean Rouch est décédé le 18 février 2004 au Niger. ROUCH A LA MEDIATHEQUE brousse chercher les poulets qu’il vendra à Niamey. Assisté de Tallou et Damouré, il espère faire des affaires juteuses. Mais les imprévus s’accu- mulent, les poulets sont introuvables, le fleuve Niger difficile à traverser.

Et une diablesse ne cesse de jeter des sorts. Ce film constitue la principale incursion de Jean Rouch dans la fiction. Les films Bataille sur le grand fleuve. – 1951, 33 mn. (Disponible en DVD) Les Sorko sont un peuple de pêcheurs. Ils chassent Phippopotame au har- pon sur le fleuve Niger. Avant le départ pour la chasse qui donnera lieu à la capture des deux hippopotames, ils procèdent ? une cérémonie pour in- terroger le génie du fleuve sur le succès de leur entreprise. Coffret Jean Rouch. — 1953-1971. Disponible en VHS et DVD) Ce coffret de 4 DVD contient quelques-uns des courts-métrages embléma- tiques de Jean Rouch « les maitres fous », « Tourou quelques-uns des courts-métrages embléma- tiques de Jean Rouch « les maitres fous « Tourou et Bitti, les tambours d’avant », « Mamy water « un lion nommé l’américain ». Tous ces pe- tits films présentent des moments partlculiers de la vie africaine. Mais sur- tout, on retrouve les meilleurs longs métrages du cinéaste, « la chasse au lion à l’arc », « Jaguar « petit à petit », « Moi, un noir b, « la pyramide humaine qui sont autant de chefs-d’œuvre.

Tous oscillent entre fiction et documentaire, et constituent une vision novatrice de l’Afrique. Ce cof- fret nous prouve combien Jean Rouch a une place originale dans le cinéma français, et nous démontre l’importance qu’a encore aujourd’hui le regard de ce cinéaste. Parmi les bonus, on trouve n formidable documentaire sur Jean Rouch. La chasse au lion à l’arc. – 1965, 85 mn. pour les Peuls, le lion est nécessaire au troupeau, et ils savent identifier chaque lion à ses traces. Cependant, quand un lion mange trop de bœufs, il faut le supprimer.

Entre 1957 et 1964, Jean Rouch a suivi les chasseurs Gao de la région de Yatakala. Le film retrace les épisodes de cette chasse où technique et magie sont intimement liées. Chronique d’un été. – 1961, 90 mn. Ce film est réalisé en collaboration avec le sociologue Edgar Morin. Du- rant l’été 1960 ils vont tenter une expérience inématographique. Celle-ci consiste à interroger des hommes et des femmes de milieux et d’âges très divers autour de questions simples : C 5 interroger des hommes et des femmes de milieux et d’âges très divers autour de questions simples : Comment vis-tu ?

Comment te dé- brouilles-tu dans la vie ? 40 ans après, Edgar Morin estime que ce film contient l’essentiel sur le bonheur. Le Dama D’Ambara. – 1974, 60 mn. Tous les cinq ans, la société des masques des Dogons de Sanga au Mali, organise un grand Dama, levée de deuil pour chasser la « chose dange- reuse II s’agit ici du grand Dama de sept ignitaires dont Amhara Dolo. Le Dama dure trois jours pendant lesquels les nouveaux masques peints et ornés défilent et dansent pour enchanter les âmes des morts qui encom- brent le village. n classlque du film ethnologique. Cimetières dans la falaise. – 1950, 19 mn. Ce film court est un bouleversant témoignage sur les funérailles d’un jeune noyé. Jean Rouch nous fait découvrir le rituel funéraire chez les Do- gons du village d’Ireli, proche de la falaise de Bandiagara au Mali. (Disponible en VHS et DVD) Les hommes qui font la pluie, Yenendi. – 1952, 28 mn. Cocorico, Monsieur Poulet. – 1974, 90 mn. Ce film nous restitue une cérémonie de Yenendi au cours de laquelle les Songhaïs demandent aux dieux de leur donner la pluie.

Cette cérémonie a lieu tous les ans au septième mois de la saison sèche, près du village de Simiri au Niger. Dans une 2 CV bringuebalante, Lam, surnommé M. Poulet, s’en va (Disponible en DMoi, un noir. Il s’agit du film le plus célèbre de Jean Rouch, celui qui PAGF s 5 DMoi, un noir. nigériens qui viennent tenter leur chance à Treichville, quartier l’occasion d’un formidable document, dun portrait d’Abidjan et Africalns et du milieu de l’ethnologie.

Cependant, Les maitres fous tourné en 1954, superbe document sur les rites de posses- Sion au sein de la secte des Haoukas, est primé à Venise en 1957. Moro naba. – 1957, 28 mn. Ce film a été tourné de façon classique avec une voix-off qui fait les com- mentaires. Il s’agit de la cérémonie d’enterrement du roi symbo- lisme, ensuite parce qu’il d 6 5 contribué à les inciter à fabriquer eux-mêmes leurs propres 7 5 embléma- tiques de Jean Rouch « les maitres fous », « Tour 5 simples PAGF 15 Il s’agit du film le plus célèbre de Jean Rouch, celui q