Norval Morisseau

Norval Morisseau et l’École Woodland Norval Morrisseau est un peintre Ojibwé. Né en 1932 et mort en 2007, à Pâge de 79 ans. Il fonde l’école de peinture des « Woodlands » (Terres boisées), caractéristique de sa région et sa culture. Connu comme le « Picasso du Nord », il crée des œuvres illustrant les légendes de son peuple, les tensions culturelles et politiques entre les traditions européennes et canadiennes autochtones, ses luttes existentielles, sa profonde spiritualité et son mysticisme. Sa peinture se caractérise par d’épais contours noirs et des couleurs vives.

Des lignes de puissance émanent des personnages et s’enroulent autour de ceux-ci. Son style est parfois appele peinture-médecine, « peinture de légendes » ou encore « style ra avec des couleurs pu Il représente les inté aux rayons X. Son sty l’Amérique du Nord. tures sont faites ais contour noir. ains, vus comme s autochtones de Remarquez les couleurs clatantes, les contours noirs et les yeux. Le style demande à l’artiste de peindre un animal important pour lui. Ensuite, il doit peindre des éléments qui ont une signification profonde dans sa vie.

Voici ce que Norval disait de ses œuvres : ? Je transmets, par mes pinceaux, les harmonies du plan astral au plan physique. Ces couleurs d’un autre monde se reflètent dans l’alphabet de la nature, une grammaire dont les symboles sont les plantes, les animaux, les oiseaux, Swipe to View next page oiseaux, les poissons, la terre et le ciel. Je suis simplement un canal qu’utilise l’esprit et c’est rendu nécessaire par une société affamée de spiritualité » Dans la culture autochtone, les animaux totems sont des protecteurs qui transmettent leurs pouvoirs et leurs forces aux humains.

Les élèvent devaient donc choisir un animal, effectuer ne recherche et peindre leur totem personnel. Bravo aux élèves pour leur persévérance dans ce projet Je suis fier d’eux !!! 1932-2007 copper Thunderbird N0Nal Morrisseau est un peintre Ojibwé. fonde l’école de peinture des « Woodlands » (Terres boisées), caractéristique de sa région et sa culture. Les musées du Canada et ceux du monde entier collectionnent les œuvres de cet artiste internationalement célèbre.

Morrisseau a passé son enfance dans la réserve de Sand Point, près du lac Nipigon, où son grand-père lui a enseigné les coutumes et légendes anishnabes (ojibwés) et a grand-mère les traditions catholiques. Il réussit neanmoins ? combiner ces systèmes apparemment antinomiques et à trouver un moyen d’exprimer ses propres valeurs spirituelles. L’école des « Woodlands » se distingue entre autres par un traitement « radiographique » des personnes et des animaux, des couleurs éclatantes et contrastées et des lignes d’« esprit » et de « puissance » qui émanent des diverses figures, les enveloppent et les relient.

Cette organisation visuelle de la spiritualité anishnabe se fonde sur l’iconographie des rouleaux en bois de bouleau de Midewiwin (société d’Anishnabes vouée à la spiri PAG » OF d des rouleaux en bois de bouleau de Midewiwin (société d’Anishnabes vouée à la spiritualité, la guérison et la politique), des pétroglyphes et pictogrammes de différents lieux du nord- ouest de l’Ontar10. Influence par la suite le style des peintres autochtones d’Amérique du Nord. « Mon objectif est de briser les barrières entre le monde blanc et le mien.

Je ne souhaite qu’une chose, être un artiste et être respecté en tant que tel – et que mes peintures soient vues par tous Connu comme le « Picasso du Nord D, Norval Morrisseau crée es œuvres dépeignant les légendes de son peuple, les tensions culturelles et politiques entre les traditions européennes et canadiennes autochtones, ses luttes existentielles, sa profonde spiritualité et son mysticisme. Sa peinture se caractérise par d’épais contours noirs et des couleurs vives.

Des lignes de puissance émanent des personnages et s’enroulent autour de ceux-ci9. Ses œuvres sont pour l’essentiel exécutées avec de la peinture acrylique sur papier ou toile6. Son style est parfois appelé peinture-médecine. Il est à l’origine du mouvement artistique de l’école des Woodlands, aussi appelé « peinture e égendes » ou encore « style radiographique », et basé dans Ille Manitoulin, sur le lac Huron, où des images semblables aux pétroglyphes de la région des Grands Lacs sont retranscrits sous forme de peintures et de gravures6.

Narval Morrisseau est un membre éminent du « Groupe indien des sept »10, l’Association professionnelle des artistes amérindiens, avec Alex Janvier, Daphne Odjig, Jackson Beardy, Carl Ray, Eddy Cobiness et Jo artistes amérindiens, avec Alex Janvier, Daphne Odjig, Jackson Beardy, Carl Ray, Eddy Cobiness et Joseph Sanchez. Morrisseau est un artiste autodidacte. Il développe ses propres techniques et son propre vocabulaire artistique, qui traduit d’anciennes légendes et images, qui lui viennent dans des visions ou des rêves.

Au début, il est critiqué par la communauté autochtone, car ses images divulguent des connaissances spirituelles traditionnelles, notamment celles contenues dans les rouleaux pictographiques en écorce de bouleau de la société Midewiwin4. Ses peintures sont executées avec des couleurs pures et entourées d’un épais contour noir (outline drawing). Il représente les intérieurs d’animaux et d’humains, comme vus aux rayons X. Inltlalement, il peint sur tout matériau qu’il peut trouver, surtout sur des écorces de bouleau, mais aussi des peaux d’orignal, du papier et du contreplaqué.

Il dessine au stylo-bille et à la craie de cire4. Dewdney l’encourage à utiliser des couleurs aux tonalités terreuses et des matériaux traditionnels, car il pense qu’ils sont adaptés au style natif de Morrisseau. l’alphabet de la nature, une grammaire dont les symboles sont les plantes, les animaux, les oiseaux, les poissons, la terre et le ciel. Je suis simplement un canal qu’utilise l’esprit et c’est rendu nécessaire par une société affamée de spiritualité »