alzheimer et communication

formation, j’ai effectu un stage dans un cabinet libéral où j’ai pu rencontrer une situation qui m’a interrogé sur ce thème la, c’est- à-dire la prise en charge d’un patient diabétique à domicile par une infirmière libérale ainsi que son éducation sur sa pathologie. En effet, la mise en place d’une éducation thérapeutique est très importante dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques, de type diabète par exemple.

De plus, cette démarche éducative, qui repose de manière fondamentale sur la relation de soin et sur une approche structurée, inscrite dans a durée, accorde une place prépondérante au patient en tant qu’acteur de alzheimer et communication Premium gy bouclexx I aoryaa 2E, 2014 45 pages Introduction Dans le cadre de ma 3ème année de formation en soins infirmiers à l’institut de formation de Villeneuve saint Georges, il m’a été demandé de réaliser un mémoire de fin d’étude qui permet de clôturer les trois années de formation.

Celui- ci est réalisé à partir d’une situation rencontrée en stage qui m’a interpellé et questionnée. De plus, elle présente un intérêt professionnel et est transposable et généralisable à tout soignant t mode d’exercice. Ce mémoire fait suite à un travail d’initiation à la démarche de recherches. Il va nous permettre de faire une Swipe to page analyse de qualité et professionnelles. Mon mémoire de fin dans l’exercice libéral chroniques. En effet, s scientifiques et -a d tian thérapeutique Is de maladies e année de sa santé.

En effet, en France, on estime que 15 millions de personnes, soit près de 20 % de la population, sont atteintes de maladies chroniques. Ainsi, le diabete est une maladie très fréquente ? laquelle les infirmiers sont confrontés régulièrement. En France, l existe environ 3,2 millions de personnes atteintes de diabète (type 1 : 200 000 , type 2 : 3 millions). De ce fait, la participation du patient au traitement de sa maladie est un élément essentiel pour la réussite de celui-ci.

Elle nécessite une éducation du patient lui apportant les informations nécessaires pour une évaluation correcte des risques de sa maladie et des moyens de leur prévention et surtout cherchant à lul faire acquérir un savoir-être et un savoir-faire. De ce fait, la qualité des soins dans les maladies chronique dépend directement de la capacité des patients à gérer quotidiennement eur maladie. Pour aboutir à cet objectif thérapeutique, il est donc fondamental que les soignants soient formés en éducation thérapeutique.

Cette éducation thérapeutique au patient atteint de maladie chronique est inscrite dans la loi Hôpital, patient, santé, territoire, ce qui rend son application obligatoire dans le cadre de la polltique de Santé publique. Elle doit être permanente et l’infirmière, souvent plus proche du patient que les autres professionnels, y joue un rôle de premier plan. Elle fait partie intégrante de la profession infirmière et elève du rôle propre infirmier. Celle-ci est régit par le code de la santé publique. Elle représente l’une des dimensions du Soin Infirmier.

Le plus souvent débuté OF de la santé publique. Elle représente Pune des dimensions du Soin Le plus souvent débutée en sein d’un service hospitalier, l’éducation doit se poursuivre après le séjour à l’hôpital. C’est donc à l’infirmière qui exerce dans le secteur libéral qu’il incombe de la réaliser. En effet, en l’absence de médecin, l’infirmière libérale effectue une éducation, et un suivi au long court pour s’assurer de la ompréhension et de la motivation de la personne à suivre son traitement et son régime après l’hospitalisation.

Tout d’abord, je présenterai ma situation d’appel ainsi que mon questlonnement et le cholx de la situatlon. Ensuite, j’exposeral mon cadre de référence qui m’a permis d’étudier ma question de départ. puis, j’expliquerai la méthodologie suivie pour l’enquête exploratoire ainsi que l’analyse des résultats et la confrontation avec le cadre théorique. Enfin, je conclurai avec la problématique ainsi que l’hypothèse de recherche. l- Présentation de la situation d’appel – DESCRIPTION DE LA SITUATION cabinet prennent en charge des patients diabétiques pour la glycémie capillaire et l’injection d’insuline.

Ils sont âgés de 60 à 85ans. Certains de ces patients présentent des glycémies supérieures aux normes, dues à leur hygiène de vie et leur alimentation. Les infirmiers sont donc amenés à faire des réajustements auprès de ces patients, sur leur l’hygiène alimentaire. J’ai donc constaté au cours de ce stage que plusieurs de ces patients présentent régulièrement des glycémies supérieurs à la norme. Face à cela, les différents infirmiers du abinet prodiguent des conseils sur l’alimentation. La situation que j’ai choisi de présenter et qui m’a interpelle est celle de Mme C, âgée de 75ans.

Mme C est veuve et n’a pas d’enfants. Elle vit seule dans un pavillon à Montgeron. Elle est autonome pour les gestes de la vie quotidienne sauf pour les courses qui sont faites par le fils de sa voisine. Mme C ne pratique pas d’activité. Elle ne sort pas souvent de chez elle sauf pour les visites chez le médecin. Mme C est diabétique insulinodépendant et présente des pathologies associées qui sont l’hypertension et ‘hypercholestérolémie, pour lesquelles elle est traitée et pris en charge à 10096. Elle est suivie par un diabétologue.

Elle est prise en charge par les infirmiers du cabinet depuis plusieurs années pour le suivi de son diabète et l’injection d’insuline NOVOMIX deux fois par jour. Mme C effectue seules ses glycémies capillaires deux fois par jour, le matin à jeun et le soir en post prandial. Une éducation sur l’utilisation du matériel, sur les conditions de la prise et s post prandial. Une éducation sur l’utilisation du matériel, sur les conditions de la prise et sur les normes, a donc été faite au réalable auprès de Mme C.

Le 17 novembre, l’infirmière, Mme B, et moi-même, nous nous rendons chez Mme C à 7h comme à notre habitude. En arrivant chez elle, Mme B sonne puis rentre directement avec la clé remise par Mme C aux infirmiers. En nous apercevant, Mme C cache ses tartines remplies de beurre et de confiture. Apres avoir salué Mme C, je contrôle comme à chaque visite, en présence de l’infirmière, son carnet de suivi de diabète avec la vérification du taux de glycémie de la veille et du matin.

Puis je lui injecte la dose d’insuline dans le ventre, selon le protocole (46 Ul), en respectant es règles d’hygiène, d’asepsie et de sécurité. A plusieurs reprlses, je constate que le taux de glycémie de Mme C est très élevé. En effet, cette dernière présente une glycémie à 3,05g/l le soir en post prandial et 2,20g/l le matin à jeun. Suite à ce constat, je préviens Mme B de ces résultats. Je demande donc à Mme C de m’expliquer comment elle effectue sa glycémie capillaire pour m’assurer de sa bonne pratique, c’est-à-dire l’hygiène des mains et le moment de la prise.

Ceci permettant de m’assurer l’exactitude de ses résultats. Elle nous explique donc la démarche u’elle suit pour effectuer sa glycémie capillaire. Après s’être assuré de la bonne pratique de Mme C, l’infirmière lui expose le problème concernant son taux élevé de glycémie. Elle s’assure que Mme C respecte son régime diabétique. Mme 3 lui demande donc quelles sont ses habitudes alimentair PAGF s OF Mme C respecte son régime diabétique. Mme B lui demande donc quelles sont ses habitudes alimentaires et quels sont les moyens qu’elle utilise pour respecter son régime diabétique.

Mme C nous confie qu’elle rencontre des difficultés à sulvre son régime diabétique du fait qu’elle habite seule et qu’elle ne voit as fintérêt de cuisiner pour une seule personne. Elle préfère grignoter toute la journée tout ce qu’elle trouve lorsqu’elle en ressent l’envie, ce qui entraîne un non respect des heures de repas (repas et dîner). Cinfirmière lui explique l’intérêt de suivre une alimentation équilibrée et de respecter les heures de repas. Mme B lui dit qu’il y a des risques liés au non respect de son régime sans les lui exposer.

De plus, elle lui donne des conseils sur les allments qu’elle doit privilégier et ceux qu’elle dot éviter. Par exemple, de favoriser les légumes vapeurs plutôt que les liments gras, d’éviter les aliments trop sucres, et de diminuer les grignotages. Mme C nous assure qu’elle va essayer de cuisiner plus de légume et de respecter son régime. Cependant, je constate au fil des semaines, que la situation se répète avec les trois infirmiers, les mêmes conseils sont donnés à Mme C mais les résultats ne s’améliorent pas.

Durant tout ce temps, Mme B, Mme C et moi-même, sommes debout dans la cuisine. Celui-ci a duré moins de 10 minutes. Ce genre de situation est très présent auprès des patients diabétiques. Les infirmiers tentent de faire une éducation sur l’alimentation ? suivre auprès de ses patients lorsqu’ils constatent que les résultats sont élevés. Celles-c 6 OF l’alimentation à suivre auprès de ses patients lorsqu’ils constatent que les résultats sont élevés. Celles-ci se présentent plus comme des conseils alimentaires qu’une réelle éducation à un patient diabétique.

De plus, je constate que la charge de travail des infirmiers ne permet pas de prendre le temps d’expliquer clairement les choses ainsi que félaboration d’une éducation 2- CHOIX DE LA SITUA ION J’ai choisi de décrire cette situation car elle traite de la prise en harge des patients atteints de maladie chronique et de leur prise en charge à domiclle. Cette situation présente donc un intérêt professionnel et elle est transposable et généralisable à tout mode d’exercice.

En effet, lorsqu’un patient est atteint d’une pathologie chronique de type diabète, sa prise en charge s’effectue à l’hôpital ce qui permet un bon suivi et une surveillance de l’observance du traitement et du régime imposé par le médecin et en lien avec la pathologie. Cependant, lors de la sortie de l’hôpital, le patient va avoir un suivi à long terme pour a prise de son traitement, la surveillance de la survenue des complications, ansi que pour le respect de son régime. Il est donc nécessaire de faire le relais avec la prise en charge à domicile.

C’est à l’infirmière libérale qu’il incombe cette prise en charge. En effet, cette dernière devra mettre en place une éducation thérapeutique pour le patient qui va lui permettre de connaître sa maladie, l’utilisation de son matériel ainsi que les risques et les surveillances en lien avec sa pathologie. L’infirmière 7 OF risques et les surveillances en lien avec sa pathologie. L’infirmière ibérale va donc jouer un rôle très important et elle est au premier plan de cette prise en charge à domicile, et notamment de l’éducation du patient sur sa pathologie.

De plus, cette situation me paraissait pertinente car l’éducation thérapeutique fait partie intégrante de la profession infirmière. Celle-ci est régit par le code de la santé publique. Elle représente l’une des dimensions du Sain Infirmier. En effet, pour une meilleure prise en charge de la personne soignée avec une pathologie chronique, il est nécessaire d’effectuer une éducation, et un suivi au long court pour s’assurer de la compréhension et e la motivation de la personne à suivre son traitement et son 3- QUESTIONNEMENT Cette situation m’a permis de soulever de nombreuses interrogations.

Tout d’abord, concernant Mme C et sa situation. Est-ce que Madame C a reçu les informations concernant sa pathologie ? Est-ce qu’une éducation thérapeutique a été mise en place lors de la découverte de son diabète ? Connait-elle les risques liés à sa pathologie ainsi que le régime qu’elle doit suivre ? Est-ce l’absence de son entourage qul l’empêche de suivre son régime ou un manque de motivation ? En effet, Madame C habite eule et d’après elle, il ne sert à rien de faire des plats cuisinés juste pour une personne. Ensuite, concernant la situation.

Quelle est la place de l’éducation thérapeutique dans l’exercice libéral ? Y a-t-il un temps dédié ? la mise en place d’une éducation thérapeutique ? Est-ce que le temps passé à faire temps dédié à la mise en place d’une éducation thérapeutique ? Est-ce que le temps passé à faire de l’éducation influence sa qualité ? A qui s’adresse cette éducation ? Et comment le choix est fait ? Est-ce que la volonté du patient ainsi que son niveau e compréhension, influencent cette éducation ? Est-ce que la prise en charge des personnes diabétiques se limite à de simples conseils ou une réelle éducation?

Est-ce qu’un suivi au long cours est fait, avec des réajustements auprès de ces patients ? Le diagnostic du diabète étant ancien chez Madame C, n’y a-t-il plus d’intérêt à lui faire de l’éducation ? Pourquoi l’infirmiere n’a pas pris le temps de comprendre les raisons de la non observance de Madame C et de lui expliquer clairement les risques qu’elle encourt ? En effet, Vinfirmière a juste dit à Madame C qu’il y avait des isques sans vraiment les expliciter. Et cet entretien a duré moins de ICImin, debout dans la cuisine, durant le soin.

Enfin, l’éducation thérapeutique est-elle un acte codifié ? Fait-elle partie de la nomenclature des actes infirmiers ? Existent-ils des formations pour les infirmières qui leur permettent de mettre en place des actions d’éducations ? Notamment, des formations en continu ? Au regard de cette situation, plusieurs questionnements peuvent être traités, mais il me semble intéressant d’étudier les questionnements suivants : Existe-t-il des freins à l’éducation thérapeutique ? otamment la volonté du patient et son niveau de compréhension concernant sa pathologie chronique, comme le diabète?

Quelle est la place de l’éducation thérapeuti PAGF OF compréhension concernant sa pathologie chronique, comme le diabète? Quelle est la place de l’éducation thérapeutique dans l’exercice libéral ? Dans le but d’enrichir mon questionnement, j’ai effectué des recherches sur différents domaines, références théoriques et conceptuelles en lien avec ma situation et mon questionnement. J’ai donc commencé par identifier les champs disciplinaires qui ouvaient être nécessaire à la compréhension de la situation.

Ily a donc le domaine législatif, en lien avec réducation thérapeutique ainsi que l’exercice de la profession infirmière et en particulier l’exercice libéral. Ensuite, le domaine des Sons Infirmiers. puis, les défaillances organiques et processus dégénératif, pour le Diabète. De plus, j’ai effectué des recherches sur les différents concepts identifiés en rapport avec la situation et le questionnement. Au regard de ces recherches théorique, j’ai pu cibler deux questions qui me paraissaient importantes à étudier.

Tout d’abord, une question sur la place de l’éducation thérapeutique dans l’exercice libérale. Ensuite, un questionnement sur les freins de l’éducation thérapeutique, notamment la motivation du patient et son niveau de compréhension. Pour pouvoir enrichir ce questionnement, j’ai souhaité effectuer une enquête exploratoire qui me permettait de cibler un peu plus mon questionnement. Grâce à ces entretiens, plusieurs éléments sont venus enrichir mes connaissances et m’ont permis de trouver ma question de départ sur laquelle se porte mon travail de fin d’études. Ma question de départ des donc : En quoi