Rendu célèbre par son œuvre Madame Bovary en 1875, Gustave Flaubert, romancier français du XIXème siècle, est issu de l’école réaliste. De nature mélancolique, Flaubert était réputé perfectionniste. C’est ainsi qu’il raconta une histoire touchante, fondée sur la servante de ses parents dans Un cœur simple, conte réaliste qui est compris dans son recueil Trois Contes, publié en 1877. L’héroÎne, nommée Félicité, après une enfance malheureuse, orpheline, sans éducation, devient servante de
Madame Aubain, bourgeoise veuve qui a deux enfants, Paul et Virginie, à Pont-l’Evêque. Ce personnage fait preuve d’abnégation tout le long de l’histoire, ce qui démontre sa nature simple et la vie plutôt obscure et va devoir endurer. Le titre de l’œuvre, IJ œu rapporte la bonté du désigne le cœur de F or2 ouvementée qu’elle étaphore qui cœur simple ble et généreux, dévoué à ses proches.
Très attachée aux enfants de sa maitresse, Virginie et Paul, puis à son neveu Victor et plus tard à un vieillard alade qu’elle soigne, et enfin de son perroquet Loulou, Félicité va d’une affection à une autre au cours de son existence. Son cœur se brise à plusieurs reprises quand, un à un, Swipe to Wew nexr_ page un, les êtres qui lui sont chers meurent ou partent. L’aspect simple de l’héroïne Incarne son style de vie et sa personne face aux malheurs qu’elle a connus. Elle est détachée de sa propre destinée, candeur, na-lVe et sincère.
De plus, elle est ignorante et manque de culture et d’intelligence, mais demeure outefois courageuse en dépit de la situation. Cependant, Félicité reste humaine et les étapes de sa vie reflètent la simplicité éternelle des gens du peuple de son époque. Son incapacité d’exprimer ses sentiments et l’absence de toute sophistication, physique, morale ou culturelle la classent naturellement parmi les petites gens. « Un cœur simple » constitue une expression vraie et dénuée de paillettes pour décrire l’héroine principale de ce court roman.
L’œuvre Un cœur simple représente aussi l’archétype d’un portrait humain, présenté par Flaubert sous une plume littéraire « réaliste », qui respire la vérité et la précision littéraire dans l’art de la description. Il parvient finalement à hisser Félicite, ? transcender cette campagnarde du niveau de la servante anodine à un personnage dont les limites et la simplicité lui donneraient presque une respectabilité, voire une certaine pureté et ceci malgré la plus grande imperfection sociale.