Questions de langue 1 . Traduction a) (vers 599 au 612) Nous lui dirons nous-mêmes . Allons voir le roi et lui dire. Seigneur, aime-nous, hais-nous, choisis donc. Mais nous voulons que tu chasses Tristan. Nous avons tous pris cette décision. Ils parlent au roi à l’écart. Roi Marc reprenez vos esprits. Seigneur font-ils ce qu’ils veulent ? Il faut savoir que quand on peut on veut. Ton neveu et la reine Yseut s’aiment. Mais nous, nous ne le souffrirons plus.
Le roi les écoute, il soupire, il baisse la tête, il ne sait plus quoi dire, il se tait. b) « Mettre sa raison or26 es idées en place ‘où le choix « repren e Sni* to neKtÇEge 2. Graphie/phonétiqu Nevo (602) Du latin « nëpbtem » , et du bas latin « nëpos » qui signifie petit- fils. La chute du m final, qui est en particulier celui de l’accusatif ce qui donne « népbte L’affaiblissement de la consonne « t » intervocalique cause sa disparition « nëpôe et par conséquent la dipthongue « be » [6u] .
Dès le VI ème siècle la dipthongue « Oe » [bu] devient [éu] ( nepéu). La consonne [p] soude se sonorise [P] et devient par la suite [v] ( nevéu]. A partir du Xieme siècle évolution de la diphtongue en [œul et finalement au XIIème iècle [œ] (nevœ]. En français moderne ( neveu). Puet (608) Variante de « put » 3ème personne de l’indicatif présent du verbe « poeir Du latin « potet P. La chute de « t » intervocalique contribue à à la diphtongue « pbet bel.
A partir du XIème siè siècle «évolution de la diphtongue [ be] en [üœ]. Avec le basculement de raccent [üœ] ( puet). En français moderne « peu »[ œ] veut (608) Variante de « vult » 3ème personne de l’indicatif présent du verbe « volere » en latin vulgaire et du latin classique « volo Le « I » implosif s’est vocalisé en u » vers le VIIème et le XI ème iècle puis s’est combiné avec la voyelle pour constituer une triphtongue [üœ] (vueut) .
Par la suite évolution de la triphtongue et enfin au XIIème siècle elle s’est fixée en « Oe » (veut) en ancien français et le mot est maintenu ainsi en français moderne. Nous remarquons que les graphies de la voyelle tonique [o] dans les mots nevo», puet et veut est souvent noté [ué] ou encore 3. Morphologie a) Diromes (599) : Première personne du pluriel du futur de l’indicatif . Dimes (600) : Première personne du pluriel du présent de l’indicatif Die (612) : Troisième personne du singulier du subjonctif présent. Diromes (599) : dirai, diras, dira, diromes,direiz, dirunt Dimes (600) : di, dis, dit, dimes, dites, dient Die (612) : die, dies, die, diiens/dion, diiez, dient c) Diromes AF > diront FM En ancien français c’est plutôt la terminaison « umes » (dirumes > diromes) qul est utilisée, construite à partir de la base verbale de l’infinitif « dire » du latin « dicere » plus les terminaisons du futur.
En français moderne, le futur de Findicatif serait issu du futur périphrastique latin qui est donc construit avec le verbe « haber » (avoir) d’où les terminaisons du verbe avoir en français oderne « dirons PAGF OF le verbe « haber » (avoir) d’où les terminaisons du verbe avoir en français moderne « dirons » au futur de l’indicatif. une autre explication est que le futur en français moderne provient d’une analogie des morphèmes flexionnels du présent de Plndicatif de l’ancien français.
Dimes AF > disons FM En ancien français pour la première personne du pluriel il y avait la terminaison « mes » pour les verbes qui présent une structure faible à la première et à la deuxième personne du pluriel , ce qui est le cas du verbe « dicere » (dire) d’où « dimes Pour tous es autres verbes c’était la terminaison « ons » à la première personne du pluriel. En ancien français, la forme refaite avec la base verbale dis + terminaison « Ons » était aussi fréquente.
C’est cette forme qui est maintenue en français moderne. Die AF > dise FM En français moderne, c’est la base verbale de la deuxième personne du présent de l’indicatif en ancien français augmenté d’un « s » qui sert à construire le subjonctif en français moderne en reprenant les terminaisons du subjonctif en ancien français. 4. Syntaxe « El lit roi Marc » le lit de Marc La construction du complément de nom en ancien français eut se construire de trois façons. Dans cet exemple, c’est la construction directe. sans préposition). Elle exprime une relation de parenté ou d’appartenance. Le syntagme complément doit référer à un être humain de rang social élevé (ici c’est le « roi Il doit être au singulier (roi est au singulier) et déterminé (nom propre (ici c’est le « roi Il doit être au singulier (roi est au singulier) et déterminé (nom propre « Marc » précédé de l’article défini « El » . De plus la phrase obéit l’ordre déterminé-déterminant (lit + roi Marc) comme dans le latin classique avec le génitif.
En atin vulgaire, la datif vient concurrencer le génitif, ainsi que des tours prépositionnels [ ad + accusatif] et [de (provenance/ appartenance/destination) + ablatif, à l’origine de la construction en français moderne « lit + de + Marc Etude synchronique du texte de français moderne ou contemporain , étude stylistique Orthographe étudiez, du point de vue de la correspondance phonie / graphie, les mots : humaines (1. 2) et pêle-mêle (1. 12) humaines (1. 2) : du latin «humanus » [a] tonique libre suivi de nasale > [éî] .
Au Xème siècle > [an. A partir du XIème siècle [ëil et au XIIème siècle [ë]. Au XIIIème siècle [ç] avec le tllde sur le Dès le XVIème siècle, allègement de nasalité. Humanus humain. En AF [hum ën] et en FM humen (avec le tilde sur le e) En AF [humëne] et en FM humene (avec le tilde sur le q) • (l. 12) mesle/pesle et ensuite pelle/melle . Le [e] ouvert tonique entravé reste [e] et aujourd’hui c’est ouvert, ce qui a donné la forme actuelle en FM pêle-mêle.
Lexicologie (2 points) : étudiez, du point de vue morphologique et raisonné, les mots : concupiscence (LIO), monstrueux (123), tournebroche (l. 7), commencement (1. 6) Concupiscence : nom féminin Emprunté au latin religieux concupiscentia de même sens, dérivé du latin classique concupiscere « convoiter C’est formé de cum « avec » et cupere « désirer D’autres dérivés de ce verbe sont par exemple le nom Cupidon, dieu latin de l’amour fou et du déslr, ou encore le mot « cupidlté » .
Avant d’être une notion centrale du christianisme, par les réflexions de Saint Augustin, le terme «Concupiscence » appartient au vocabulaire des païens qui en font l’équivalent de ce que notre langue appelle la convoitise. En théologie, signifie l’aspiration de l’homme qui le porte à désirs bien naturels ou surnatures. C’est aussi un terme péjoratif qui désigne l’attirance naturelle de l’homme pour les biens terrestres. Terme plus courant, construit avec un complément prépositionnel signifie le désir très vif des plaisirs sensuels ( cas de l’exemple dans le texte).
Monstrueux : adjectif : « dérivé de monstre* et ajout du suffixe eux*. Emprunté au latin monstruosus «monstrueux, bizarre, extraordinaire»; Ce terme est d’abord utilisé en 1330 pour désigner quelque chose propre à un monstre (les caractéristiques d’un monstre, qui ressemble à un monstre). Au début du XVème siècle, pour désigner ce qui est d’une taille o PAGF s OF ressemble à un monstre). Au début du XVème siècle, pour désigner ce qui est d’une taille ou d’une grandeur ( énorme).
Dès le XIVème siècle pour « Qui excède en absurdité, en cruauté, en perversion tout ce qu’on peut imaginer; qui choque extrêmement la raison, la morale, la nature Y. A partir du XIXème siècle, utilisé dans le sens de bizarre, étrange. Ce mot a pratiquement evincé le synonyme monstreux. tournebroche : nom masculin composé (verbe + nom). De tourne, forme verbale de tourner* et de broche*. Du latin tornare « façonné au tour et du latin populaire brocca, féminin substantivé e broccus « saillant » ( tourne brocque).
L’extension des sens s’est réalisée au détriment de torquere « tordre, tourner Terme utilisé en 1461 qui signifiait la « personne qui tourne la broche » . L’usage de l’ustensile de cuisine se serait répandu au XVIème siècle. commencement : nom masculin formé du verbe « commencer + suffixe ment). Dérivé du verbe commencer du latin populaire cominitiare ( cum et initium). Du sens de « initier » est passé en bas latin à celui de « débuter » Morphosyntaxe (2 points) : étudiez la fonction sujet dans l’ensemble du texte
Bien que la notion de sujet soit difficile à cerner car elle recouvre des définitions qui se situent à différentes niveaux d’analyse nous essayerons de regrouper les principales fonctions d’un sujet. pour cela, il est primordial savoir qu’ au niveau syntaxique le sujet « grammatical » se caractérise par les cinq propriétés suivantes : 1) Le sujet est primordial à la constitution de la phrase de base ; il OF propriétés suivantes n’est donc pas effaçable Ligne 1 : Au premier coup d’œil, les magasins lui offrirent un tableau confus ‘k Lui offrirent un tableau/ * lui offrirent les magasins*
Ligne 2 : Des crocodiles, des singes, des bustes, des boas empaillés souriaient à des vitraux d’église Ligne 5 : Mme Jacotot avait peint Napoléon Ligne 7 : Un tournebroche était posé Ligne 8 : Mme Dubarry peinte au pastel par Latour Ligne 9 : LJne machine pneumatique voguait Ligne 25 .
L’oreille croyait entendre 2) Le sujet régit l’accord du verbe en personne et en nombre du verbe mais également en genre* (cas du participe passé avec être) Ligne 11 : Les instruments de mort, poignards, pistolets curieux, armes à secret, étaient jetés pêle-mêle Ligne 23 : Ces monstrueux tableaux étaient encore assujettis ) Le sujet est le seul élément qui puisse être extrait de la phrase au moyen de la locution continue C’est qui ou qui-est-ce qui/ qu’est-ce qui ?
Ligne 15 : Une machine pneumatique éborgnait rempereur. Qu’est-ce qui éborgnait l’empereur ? 4) e sujet appartient à la catégorie générale des constituants nominaux a) les groupes nominaux proprement dits (noms + déterminants) Ligne 2 . toutes les œuvres humaines et divines se heurtaient Liene 4 : Un vase de Sèvre PAGF 7 OF Ligne 4 : Un vase de Sèvres… Ligne 6 : Le commencement du monde et les évènements d’hier … une grotesque bonhomie Ligne 8 : … ne hacquebute du Moyen âge.
Ligne 9 : Les instruments de mort Ligne 14 : un vaisseau d’ivoire voguait Ligne 15 : une machine pneumatique l’empereur Auguste Ligne 20 : c’était une espèce de fumier philosophique Ligne 23 : Ces monstrueux tableaux b) les substituts pronominaux du groupe nominal : Ligne 16 : Plusieurs portraits d’échevins français c)Les équivalents propositionnels du groupe nominal ( les complétives, les constructions infinitives et les relatives) tableau confus, dans lequel toutes les œuvres humaines et divines se heurtaient.
La proposition dans lequel toutes les œuvres humaines et divines e heurtaient est complément du nom antécédent tableau. 5) le sujet est complément d’agent dans une phrase passive Mme Dubarry peinte au pastel par Latour. Latour a peint Mme Dubarry au pastel. Cela se résume donc en trois grandes catégories a) Identification Le sujet indique le plus souvent ce dont on parle. ex : Au premier coup d’œil, les magasins lui offrirent un tableau confus „ – Il est un des constituants essentiels de la phrase. – Il répond à la question : Qui est ce qui ? ou qu’est-ce qui ? – Il commande l’accord du verbe. ) Place Le sujet se place en eénér PAGF E OF ‘ordre inverse est possible dans certains cas : – les phrases interrogatives Aucun exemple dans le texte – les propositions incises – certaines phrases exclamatives Phrase passive* Le sujet de la phrase active devient complément d’agent dans la phrase passive ou vive-versa. Mme Jacotot avait peint Napo éon. Napoléon peint par Mme Jacotot. Ces monstrueux tableaux étaient encore assujettis à mille accidents de lumière par la bizarrerie d’une multitude de reflets La bizarrerie d’une multitude de reflets assujettie à mille accidents de lumières ces monstrueux tableaux. ) Classe grammaticale ou nature Le sujet peut être : – un nom ou un GN Une machine pneumatique voguait – un pronom personnel, démonstratif, relatif, etc. Au premier coup d’œil, les magasins lui offrirent Ces monstrueux tableaux Tous les pays – un infinitif ou groupe infinitif – une subordonnée conion PAGF prête à Hexpression d’un large éventail d’interprétations qui sont déterminées par le rôle sémantique que le verbe assigne à son propre actant.
Le sujet peut être agent « Luc cultive son jardon » ; bénéficiaire « Marie a reçu une gerbe de fleurs » ; instrumental « ce stylo écrit mal » ; locatif « L’autoroute contourne la ville » iège « Le mur se lézarde » ; expérienceur « Paul admire le paysage et cause « Tous ces événements ont ralenti les travaux, etc. Afin, d’éviter toute ambiguité, nous distinguerons deux grandes fonctions dont chacune possède plusieurs sous catégories.
La fonction communicative La structure des phrases déclaratives est décomposée en une structure bipartie: le groupe nominal et le groupe verbal. Beauzée la décompose en deux éléments complémentaires. Le premier appelé sujet (ce dont on parle) et le second attribut ( au sens de prédicat). Cela équivaut à l’analyse communicative des ?noncés : le thème et le propos. De par son position initiale, le sujet assure naturellement la fonction de thème dans les phrases isolées.
Ligne 26 : L’oreille croyait entendre des cris interrompus. C’est aussi le cas que le passif permet de thématiser l’objet du verbe actif en le déplaçant en position sujet Ligne 8 : Mme Dubarry peinte au pastel (par Latour. ). Nous avons également le cas de la focalisation au moyen des deux tournures extractives qui nous permet également de thématiser l’objet du sujet. Ligne 15 . une machine pneumatique éborgnait l’empereur…. Le segment qui constitue le propos de