module 5

veuillez SVP me donner votre avis et m’aiguiller pour la préparation de l’oral. merci d’avance org Sni* to View INTRODUCTION pendant les 1 5 premiers jours, puis je changerai un certain nombre de patients pour voir des cas différents. Tous les matins avant le début des tournées, l’équipe pluridisciplinaire échange les Informations concernant les patients et complète ou modifie leurs fiches de soins si besoin.

C’est lors de cette première transmission que j’ai entendu parler de Mme B « soins de plus en plus pénibles à réaliser, Mme B crie tout le temps, est sans cesse dans le refus, algique ++++, latéralisation laborieuse. . On a commencé notre tournée. La troisième patiente sera Mme B. L’aide-soignante avec qui j’allais faire la tournée me jette un regard et me dit, « pour ta première, tu vas avoir la meilleure. » Des images sont passées à ce moment dans ma tête. J’ai une petite appréhension, mais je suis serein.

Avant notre arrivée, raide soignante m’explique quels soins on devrait effectuer, si Mme 3 le veut bien : toilette complète au lit, sinon, on devra s’adapter à son état et faire le strict nécessaire (laver les parties intimes, vider les deux sacs collecteurs d’urines) et faire de notre mieux pour rendre l’environnement de Mme B le plus ropre possible. En sortant de la voiture, je me suis retrouvé devant des marches qui mènent à une grande maison, située en hauteur, à flanc de montagne.

La clé se trouvait sous un bac à fleurs, l’aide soignante a sonné avant d’ouvrir la porte. Nous voilà dans une entrée immense, sombre, froide et silenc sonné avant d’ouvrir la porte. Nous voilà dans une entrée immense, sombre, froide et silencieuse. On est monté au premier étage, lumineux grâce aux grandes baies vitrées du salon, donnant sur le jardln. L’aide soignante m’indique un endroit pour poser mes affaires, nous enfilons nos blouses de soins puis ous nous dirigeons vers la chambre de Mme B. Soudain, celle- ci demande en criant : « c’est qui ? , l’aide soignante répond : « Anne-Marie et Mohammed En entrant dans la chambre la première chose qu’on a vu ce sont les deux sacs collecteurs d’urines qui étaient pleins. L’aide soignante s’est précipitée vers la salle de bain chercher une cuvette, pour les vider. pendant ce temps, j’attendais les consignes pour savoir ce que je pouvais faire pour me rendre utile. J’ai commencé par mettre mes gants à usage unique et je me suis proposé pour vider les sacs. L’aide soignante a préparé le nécessaire pour la toilette.

Mme B commence à donner des ordres concernant le déroulement de notre intervention, en disant « j’ai très mal dormi, alors faites vite, le strict minimum Puis elle me fixe en m’appelant « ‘hé machin’, cherchez moi une bouteille d’eau fraiche dans le réfrigérateur et n’oubliez pas de remettre une autre bouteille L’aide soignante lui a dlt « Mme B, vous pouvez l’appeler Mohammed h. Mme B s’est excusée, en souriant. puis on a fait sa toilette intime, accompagnée par des hurlements à chaque manipulation. ‘aide Puis on a fait sa toilette intime, accompagnée par des hurlements à chaque manipulation.

L’aide soignante, en me voyant mal à l’aise, des gouttes de sueurs ruisselant sur mon visage, commence à se dépêcher. Elle me dit de remettre les affaires sur le lit, du côté gauche, en suivant les instructions de Mme B à la lettre. « Le programme Télé, le paquet de mouchoirs, une lampe torche et surtout sa canne, qu’elle utilise pour chercher les objets » du côté droit il y a la table de lit réglable en hauteur qu’il ne fallait pas nettoyer et ne pas oublier la télécommande, car la télévision est la seule distraction de Mme B.

Je pars de chez Mme B avec un sentiment d’insatisfaction, de ravail inachevé. A notre retour au bureau pour les transmssions, j’ai entendu le même discours que le matin en plus des propos de l’infirmier qui souhaite le placement de Mme B dans un établissement adapté, car continuer les soins devient impossible et une heure par intervention est trop long. Personnellement, j’écoute sans dire un mot : pour ma première journée je n’avais pas assez de recul pour donner un avis objectif.

La deuxième semaine, j’étais en compagnie d’une autre aide soignante. Notre passage ensemble chez Mme B était très difficile. On était désemparé, soudainement, l’aide soignante s’est dressé à Mme B, en lui disant « ça suffit Mme B, vous arrêtez de crier maintenant, vous nous empêchez de faire notre travail qui est de prendre soi arrêtez de crier maintenant, vous nous empêchez de faire notre travail qui est de prendre soin de vous». Un moment de silence a suivi, on a continué les soins.

Mme a arrêté de crier et elle commence à me parler en me disant « avant de partir n’oubliez pas de remettre mes affaires en place, surtout la canne que vos collègues oublient souvent et c’est vous qui réglez la hauteur de la table de lit, pour que je puisse manger, car os collègues ne savent pas faire et mon mari non plus, toute en ignorant ma collègue». Je réponds en lui caressant l’épaule «je m’en occupe Mme B, ne vous en faîtes pas D. Après quelques passages chez Mme B, j’ai appris à la connaitre, elle commence à m’appeler par mon prénom.

Je sentais certains changements par moment. J’anticpe de plus en plus ses demandes, chose qu’elle apprécie. En quelque sorte, je ne lui laisse plus l’occasion de crier. Lors de sa latéralisation je la rassure, je lui tiens les mains pour l’aider à s’accrocher à la barrière, je lui place les jambes en faisant doucement et au lieu e la prendre par la hanche et par l’épaule avec les mains, je me penche bien sur elle et j’utilise mes avants bras pour éviter de lui faire mal.

II faut surtout faire vite, parce que l’épaule sur laquelle on la tourne est algique +++, il y a suspicion d’une rupture de la coiffe musculaire. puis Mme B commence à me poser des questions concernant mon passé professionnel, mon origine, si je suis marié et poser des questions concernant mon passé professionnel, mon origine, si je suis marié et si rai des enfants. Je réponds à ses questions et le lendemain, j’ai ramené des photos de mes filles pour les lui montrer.

Sur le chemin vers les bureaux, l’aide soignante m’a dit « j’ai plus de facilité à m’occuper de Mme B lorsque je suis avec toi, je pense qu’elle apprécie ta présence, tu as réussi à la mettre en confiance » et elle rajoute en souriant « on ne va plus te laisser partir Un sentiment de fierté et de satisfaction m’a envahi. Ainsi, on a pu s’occuper de Mme B avec moins de difficultés. Mais ce n’était pas le cas pour tous les collègues.

D’autres sont restés à opérer de la même manière avec les mêmes considérations envers Mme B, faire les soins au plus vite pour repartir de chez elle. ANALYSE DE LA SITUATION Après avoir décrit la situation que j’ai vécue et qui m’a interpelée, je vais tenter de répondre à différentes problématiques afin de mieux comprendre ce moment de communication. Je vais pour cela, dans un premier temps, développer le point des transmissions avant et après les tournées.

Ensuite, je vais évoquer l’influence du manque d’effectif et les restrictions des budgets sur la qualité de la prise en charge des patients et la façon dont j’ai géré cette situation. Transmissions et dossiers Dans la salle de réunions, il y a les fiches de soins que les aides soignantes consultent si elles ne connaissent pas le éunions, il y a les fiches de soins que les aides soignantes consultent si elles ne connaissent pas le patient ou pour y apporter des modifications. Il y a aussi un cahier pour les cibles.

Les informations en ma possession concernant Mme B sont • le travail à effectuer et le fait que Mme B est constamment dans le refus. Mais je n’ai pas eu la présence d’esprit au début de demander, s’il y avait d’autres documents avec plus d’informations concernant les patients (type « démarches de soins C’est à la fin de la deuxième semaine en discutant avec Pune de mes collègues, qu’elle m’a montré une armoire dans le bureau de a secrétaire, avec les dossiers complets des patients.

J’al cherché la fiche de démarche de soins de Mme B, C’est ainsi que j’ai appris que Mme B était en dépression depuis 20 ans à la suite du décès de son fils. Cette pathologie implique une négligence diététique provoquant une obésité morbide et à ce jour, une grabatisation après une amputation des orteils du pied gauche en mars 2014 suivi d’un placement en accueil temporaire en établissement spécialisé.

Son évaluation a été effectuée au mois d’avril, à la demande de son médecin traitant, la plaçant en groupe AGGIR (Grille ‘autonomie = Autonomie Gérontologie Groupe Iso Ressources elle va de 1 à 6 du plus autonome au moins autonome, si le GIR est supérieure , on à droit à l’APPA —allocation personnalisé d’autonomie décidé par le conseil générale ) 2 et lu droit à IAPPA -allocation personnalisé d’autonomie décidé par le conseil générale ) 2 et lui ouvrant droit à l’obtention d’une aide ? domicile, 2 fois par jour, 7 jours sur 7, et d’une auxiliaire de vie, 2h par jour, 5 jours sur 7.

Avec les nouvelles informations et mon envie d’être dans le « prendre soin d’instaurer une relation de confiance avec e soigné et ne pas être centré uniquement sur des tâches ? accomplir, en référence aux cours qui nous ont été dispensés en IFAS, et la fiche de démarche de soins, j’ai pu être plus efficace lors de mes interventions. Des effectifs en baisse Pendant mes expériences professionnelles ces dix dernières années, j’ai vécu des situations de restrictions budgétaires menant à des réductions d’effectif impliquant directement une dégradation des conditions de travail.

Dans le domaine des soins à domicile, le problème budgétaire se rajoute aux contraintes d’horaires de travail : en coupé, les eek-ends et les jours féries avec leurs inconvénients en ce qui concerne la vie familiale et sociale. Ces mauvaises conditions de travail se traduisent en outre par la dévalorisation de l’importance du temps consacré à la relation aux patients, aux personnes âgées et aux familles.

Ma participation Mon vécu, mon caractère et ce que j’ai appris durant ma formation, m’ont permis de trouver ma place pour apporter des soins à Mme B, et de m’intégrer dans une équipe avec des personnalités différentes. apporter des soins à Mme B, et de m’intégrer dans une équipe avec des personnalités différentes. Ce que j’aurais pu faire utrement, est la recherche d’informations écrites dès la première semaine, chose qui aurait permis une prise en charge globale de Mme B plus rapidement. CONCLUSION Grâce à cette situation vécue avec Mme B, j’ai appris énormément sur ma future fonction et sur moi-même.

Au cours de ces 6 mois de formation, j’ai bénéficié en cours d’un apport théorique très important, qu’il faut assimiler et intégrer dans mes réflexions dans les différentes situations que je vais rencontrer dans le futur, tant dans ma vie professionnel que dans ma vie familiale. Dans le cas de Mme B, si j’avais eu une meilleure maîtrise de mes ours et posé les bonnes questions dès les premiers jours, j’aurais pu être plus efficace et plus rapide pour arriver au résultat obtenu au bout de trois semaines.

J’ai appris aussi, que si on arrive à contrôler ses émotions légitimes dans certaines situations, on peut rester serein et en l’occurrence faire les choix adéquats. A l’avenir, je pense que je réagirai plus sereinement. Je n’aurai pas peur d’aller de l’avant et de poser au début d’une situation les bonnes questions pour ne pas perdre de temps et ainsi garantir la solidité du maillon de la chaîne constitué par l’équipe pluri- professionnel.