philo simondon

Selon Simondon, on ne peut pas accuser la technique de ses fins mauvaises car les machines ne sont que des moyens. Par exemple, qui oserait accuser un revolver d’avoir tué quelqu’un? Même si celui-ci porte en lui-même sa fin en suggérant fortement la finalité de sa création, c’est l’homme qui a tiré que l’on va accuser.

En effet, d’après Marcuse, il est dans la nature de l’homme de faire usage de ce qui est à sa disposition car c’est un « homo faber », qui signifie l’homme fabricateur : l’homme n’est plus caractérisé par sa « sagesse » (« homo sapiens sapiens ») mais ar le fait qu’il fabrique toutes sortes de choses, des outils par exemple. Mais entre l’aire de l’outil et celle de la machine il y a un grand fossé. En effet, l’outil prolonge notre corps alors que la Sni* to View Swipe to page machine nous donne n’est donc plus quelq c la technique en est v ue les attitudes qu’impli domine donc l’homm de le naturel.

Ce plus, selon Marcuse, tians, les aptitudes, st plus neutre et aire sans elle. La responsabilité est en tait port e par la culture, car la technique est une marque propre de no notre humanité. Comme expliqué ci-dessus, l’homme est « homo aber », fabricateur d’outil. Cette fabrication d’outil suppose que l’on se représente mentalement l’action à accomplir, la forme de l’outil le mieux approprié pour cette action etc… la technique est donc indissociable de la pensée, et donc de la culture.

La culture a en fait dénaturé l’objet technique en ne lui donnant qu’un seul statut, une seule fonction : celle d’être utile. De ce fait, l’homme ne connaît plus que le fonctionnement de la machine, mais pas son essence, sa nature. Il n’est donc pas n’est pas aliéné par la machine elle-même mais par son ignorance de la technique : pour Simondon, la machine renferme une sorte d’humanité, elle fait partie de « la table des valeurs et des concepts » de la culture. Cest l’homme qui a le pouvoir de remédier aux effets négatifs de la technique, car c’est lui-même qui les a crées.

Il doit donc être le centre organisateur. En effet, pour Bergson, c’est à l’homme d’organiser la nature et de lui assigner des fins bénéfiques car les techniques sont des moyens neutres que lion peut maîtriser. Il faudrait une pensée centrale, organisatrice, qui coordonne l’industrie, l’agriculture et donne une place appropriée aux machines sans qu’elles écrasent l’homme, qu’elles lui r ‘agriculture et donne une place appropriée aux machines sans qu’elles écrasent l’homme, qu’elles lui rende seulement service.

Simondon, lui, parlait de créer des machines « ouvertes » (l’homme serait « l’organisateur permanent » de cet ensemble de machines) car l’automatisme des machines ne leur permet d’utiliser au maximum leurs capacités : « une machine purement automatique, complètement fermée sur elle-même dans un fonctionnement prédéterminé ne pourrait donner que des résultats sommaires » Il faudrait également respecter la nature, l’utiliser à des fins humaines et se soumettre à ses mécanismes : selon Bacon « on e commande à la nature qu’en lui obéissant ».

Mais pour pouvoir maîtriser la nature, il faut d’abord s’instruire. Cela peut se faire grâce à la peur: selon Jonas, cest elle qui peut instruire car on ne peut prévoir rationnellement les effets du progrès technique, qui peuvent pourtant être irrémédiables. Lhomme peut également puiser dans une ressource spirituelle, comme il a puisé dans des ressources d’énergie de la terre, pour développer son âme et pouvoir se réapproprier le pouvoir de diriger la technique. Ces ressources sont les œuvres spirituelles de l’humanité.