TP sur la germination

UNIVERSITÉ DE NOUAKCHOTT FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIOLOGIE VECETALE Biologie-Géologie 2 par . Mohamed Vall OULD KEBIR Taleb-khyar OULD DJEH 2007 – 2008 org Sni* to View SOMMAIRE Recommandations g nerales Etude des semences TP no 1 – TP no 2 – Etude de la germination TP no 3 – Apparition de sucres réducteurs au cours de la germination Et Mise en évidence d’une activité amylasique TP no 4 – Pression osmotique, Succion et pression membranaire Régulateurs de croissance (GA3) 2 I – Recommandations générales compterendu.

L’évaluation du compte-rendu -matérialisée par la note/20- obéira aux critères suivants : 1 . Répondre aux questions posées dans l’ordre proposé 2. apporter des réponses précises, claires et concises 3. 11 sera tenu compte dans la note du soin que prendra l’étudiant pour manipuler et ranger sa paillasse ainsi que pour la présentation de son compte-rendu. TP no 1 – Etude des semences l.

Types de semences 1 Principe : De simples observations morphologiques permettent de différencier plusieurs types de semences et de préciser leurs caractères fondamentaux communs ou istinctifs. Dans les semences, les réserves peuvent se trouver dans l’albumen ou dans les parois. Ces réserves peuvent être des glucides (semences glucidiques) ou des lipides (semences oléagineuses) ou des protides (semences protidiques).

La position de l’embryon et sa différenciation au niveau de la graine pourraient aussi être considéré comme un critère de différenciation dans le règne végétal. 2. Matériel et réactifs Graines de haricot sur papier vos observations Le compte rendu doit contenir les points suivants * But du TP ‘k Prlncipe du TP Protocole expérimental Les observations et schéma demander l. Etapes de la germination Il. Forces d’imbibition des graines III. Types de germination IV.

Pouvoir germinatif 1 Principe On peut voir à Paide de simples observations morphologiques comment la germination au sens large peut se décomposer en trois phases : l’imbibition, la germination au sens strict et la croissance de la jeune plantule. On peut aussi distinguer par les mêmes observations morphologiques les principaux types de germinations au sens large : les germinations épigées lorsque la semence est soulevée de terre (il y a alors présence de ‘hypocotyle, tige ransitoire située sous les cotylédons) et hypogées lorsque la semence reste sur ou sous la surface du sol.

L’entrée d’eau pendant la première hase de la germination (l’imbibition) est Plâtre Becher 6 3. Protocole expérimental – Préparer les bacs à germination en plaçant 2 cm de vermiculite dans une barquette ; ajouter de l’eau jusqu’à ce qu’elle affleure sur le côté. – Laver les gralnes à l’hypochlorite de sodium pendant 5 mln puis à l’eau courante et laisser imbiber 1 h (cette précaution est plus ou moins nécessaire selon l’origine des semences). Mettre à germer : Disposer les graines régulièrement à la surface de la vermiculite o Recouvrir d’une feuille de papier filtre ou d’un mouchoir en papier humidifié o Placer à l’obscurité o Attendre de 3 à 10 j selon le type de semences et la température de la pièce Effectuer cette préparation pendant quelques jours à intervalles réguliers pour étudier les étapes de la germination 1) Distinguer les différents types de germinations obtenues 2) Comparer la morphologie et la taille aux différents stades 3) Pour chaque lot, peser 10 semences (éliminer les semences restées sèches) ) Tracer une courbe montrant l’évolution de la matière fraîche de semences au cours de la i possible, pour chaque attendre 2 h et observer la montée du poids Expérience B : Pouvoir germinatif Mettre IO graines de chaque variétés dans une boite de pétri couverte de papier filtre imbiber le papier et recouvrir les graines par un autre papier imbibé d’eau. – Fermer la boite de pétri et marquez la. Laissez vos boites de pétri sur les paillasses de coté et revenir les voir après 24h, 48 h et 72 pour noter vos observations. A chaque fois comptez le nombre de graines germées. Déterminer à chaque fois le % de gémination et tracer pour les variétés étudiées une courbe qui correspond aux variations de la germination en fonction du temps. Commentez vos résultats et donnez plus tard les copies. TP no 3 – – Apparition de sucres réducteurs au cours de la germination et Mise en évidence d’une activité amylasique lamelles ? l’aide scalpel puis broyer dans quelques ml d’eau ; laisser reposer – Filtrer sur papier ; recueillir le filtrat et compléter à un volume choisi (par exemple, 5 ml) – Faire un Fehling Recommencer la même opération, dans les mêmes conditions vec des grains à différents stades Expérience B : Mise en évidence dune activité amylasique 1. Principe En présence d’une amylase, l’amidon est hydrolysé et sa disparition peut être visualisée par la réaction au Lugol Graines de mais imbibées depuis quelques heures ou mis ? germer Gélose ou agar-agar et amidon soluble Lugol dilué (1110) Boîtes de Pétri bouillis pendant 2 min – Refermer les boites et attendre 10 min. Enlever les papiers et les demi grains, recouvrir les boîtes avec du lugol dilué et observer 10 TP no 4 – Pression osmotique, Succion et pression embranaire 1. INTRODUCTION La turgescence chez les végétaux intervient dans divers phénomènes. En effet elle permet le maintien de la rigidité des organes. Son absence provoque une fanaison les mouvements d’organes ou nasties comme les renflements moteurs des folioles chez la sensitive, la fermeture des demi feuilles chez les plantes insectivores ainsi que le grandissement cellulaire. A l’échelle cellulaire, le potentiel de turgescence est la résultante de deux paramètres : le potentiel hydrique et le potentiel osmotique qui sont exprimés négativement et en bars

Ainsi Le potentiel hydrique de la solution est inférieur à celui de l’échantillon, le végétal perd de l’eau ce qui se traduit par une perte de poids. Le potentiel hydrique de la solution est égal à celui de l’échantillon, pas de mouvement de l’eau et Péchantillon garde le même poids. Il s’agit donc de déterminer la solution pour laquelle féchantillon garde le même poids et dont le potentiel hydrique serait égal à celui du végétal. 3. 2. Manipulation A partir d’une solution de saccharose 1 M, préparer dans des fioles de 50 ml, 5 solution de O. 1 à 0. M. Découper cinq rectangle de 7 cm sur 5 cm de largeur de papier aluminium. Découper des pomme de terre de 6 cm de long sur 1 cm de larg. Les placer rapidement dans le papier aluminium et les peser.

Sortir par la suite les fragments, les placer dans les différentes solutions de saccharose et les laisser reposer pendant 1 L’existence des régulateurs de croissance chez les végétaux avait pressentie des la fin du XVIII siècle. C’est fauxine qui fut découverte la première vers 1934, puis les gibbérellines et les cytokinines au cours des années 50. ces trois ypes de régulateurs de croissance ont une action stimulante sur le métabolisme cellulaire. Les effets de l’application des gibbérellines sur les végétaux varient avec la variété, le temps et la dose appliquée. 2. BUT Le but de ce TP est de voir l’effet de rapplication de doses croissante de GA3 sur la croissance des plantules de haricot. ** La durée de ce TP sera de 15 jours et les étudiants sont appelé à suivre le déroulement de l’expérience et de venir dans des moments différents pour prendre les mesures pour éviter l’encombrement et le dérangement des étudiants. 3. PROTOCOLE EXPERIMENTAL Préparer des solutions de GA3 (0, 40 et 80 ppm) Préparer des plantes de 3 à 4 feuilles (Préparateur) Mesurer la longueur des plantules avant pulvérisation de GA3 Pulvériser les doses de GA3 sur les entre-nœuds et les feuilles. Tous les 4 jours revenir à la salle et faire les mesures suivants : longueur de la plante, nombre d’entre-nœuds et leurs longueurs. Au 15 ème jours peser vos plantes puis les mettre à l’étuve à 90 oc / 24h revenir et les peser pour avoir le poids sec Comparer les poids frais, secs – Tracer les courbes de la v pac;FgœFq oids en fonction de la